Boddidharma,

je suis assez surpris de voir un certain nombres d’inexactitudes dans votre introduction au texte.

Première chose, vous citez un texte sans en citer les sources. Cela pourrait être un hoax. J’ai donc fait quelques recherches.

http://www.blogdei.com/index.php/2007/04/13/1592-l-impact-electoral-de-la-presence-musulmane-en-france

sur cette page, il est posté dans le deuxième commentaire. Il est introduit ainsi : Texte prémonitoire paru dans "Rizières & Djebels" n° 102 - été 1999
Voici un passage important d’un entretien que j’ai eu en octobre 1996 avec un fanatique islamiste Mohamed Sabaoui, d’origine algérienne ainsi qu’il s’en réclame, bien que né à Roubaix, donc français (de papier), âgé de 25 ans et "étudiant" à l’université de Lille, en troisième année de sociologie.

Vous dites le 3 mai 2008 que c’est ce que vient de déclarer Mohamed Sabaoui, alors que dans l’extrait j’ai trouvé on parle d’un entretien ayant eu lieu en 1996, soit 12 ans auparavant. Vous parlez d’un sociologue de l’université catholique de Lille, il s’agit ici d’un étudiant en 3e année de sociologie à l’université (il n’est pas précisé qu’elle soit catholique) de Lille.

A la fin du texte cette mention : Philippe AZIZ, journaliste, octobre 1996. (Rizières & Djebels n° 102 - Eté 1999). On peut donc penser que c’est le journaliste Philippe Aziz qui introduit dans la phrase collé précédemment. Je trouve étrange que le journaliste ajoute entre parenthèse "de papier" après français. 

Je fais donc une recherche sur Philippe Aziz et je tombe sur cet article du monde diplo de 1997 :

www.monde-diplomatique.fr/1997/06/ROUSTEL/8738.html

Comme quoi, internet est un outil d’information formidable mais qu’il faut veiller à garder le plus possible son esprit critique.

Maintenant, il est possible que Sabaoui est réitéré son discours récemment et qu’il est maintenant sociologue rattaché à l’Université Catholique de Lille. Vous seriez donc très aimable de me citez vos sources afin que je puisse corriger mon premier sentiment qui est celui d’une escroquerie intellectuelle.

Bien à vous.