En revanche, l’absence de condamnation conduit au sentiment d’impunité ; il s’agit donc plutôt d’une condamnation automatique (la peine étant à définir) au troisième délit (spécifiquement ceux accompagnés de violence) qui serait destinée à limiter les récidives.
Faut-il encore rappeler que l’automaticité est contraire à une justice telle que nous l’apprécions, adressée à des individus particuliers, aux vies singulières, qui ne sauraient être condamnés selon des critrères mécaniques automatiquement reproductibles
Il va de soi que cela ne remplace pas la prévention, mais il semble nécessaire de trouver une solution à ces mineurs multirécidivistes avant que la situation ne dégénère, comme le craignent les élus de tous bords qui constatent les dégats de l’apparente impuissance de la justice pour nombre de ces cas.
Les mineurs récidivistes, combiens de divisions ?..
Il s’agit en l’occurence de ne pas durcir la justice pour une minorité de cas dont le nombre reste à définir, et mineurs de surcroit ce qui implique qu’il ne sont pas entièrement responsables de leurs actes et, donc, à juger, en regard de leur minorié comme de leur singularités individuelles.
Quant aux élus, apparemment effrayés, il convient de regarder dans quelle mesure leur effroi correspond à leur stratégie électorale et de ne pas négliger l’usage des mouchoirs propre à moucher de démagogiques morveux.