Bonjhour Brieli 67
Merci pour ce billet qui en dit long.
Pour "l’initiation séléctive sous les Tropiques" c’est effectivement une pratique de séléction propre à l’armée. Par contre, nous faisions nos séjours dans le premier but de séparer et d’éloigner et surtout dans le but d’intégrer le jeune dans un groupe avec des adultes, c’était ça le sens premier.
Je suis d’accord avec toi quand tu dénonces les valeurs prônées par les écoles de commerce et notre société de consommation actuelle. Le titre du bouquin GAGNER de Tapi résumait à lui seul la logique du bonhomme (il avait oublier de mettre "quoi qu’il en coûte" à la suite de son titre).
Pour "la thérapeutique surtout sportive et vive l’aventure .... m’est bien lègère." merci de préciser ce point. En aucun cas les séjours peuvent être un thérapie. Les séjours de rupture sont utile, à mon sens et à ce que j’ai observé, pour permettre une prise en charge plus ciblée. Je n’est jamais eût et n’aurais jamais "la réponse" toute prête. Notre société est technologiquement très avancée, mais au niveau "éducation du futur citoyen de la terre" les tribus dites "primitives" sont plus efficaces, car même si leur mode de vie parait simple, il n’est pas simpliste. Qui de nous deux, Brieli, serait capable d’emmener sa famille vivre en brousse Africaine ou en forêt Amazonienne. Pas moi en tout cas.
Il est vrai que , comme tu le dit : "Le retour avec cursus école métier université etc.. doit être très très rare." mais je ne suis pas dans une logique de rendement, je suis dans une logique de relation humaine. Quantifier ma qualité de relation et la capacité du jeune à en faire quelque chose rapidement n’est pas possible. Combien de temps pour faire un homme ou une femme conscient(e), responsable, épanoui(e)...bref quelqu’un de parfait ?
Par contre, je ne comprend pas ce que tu dis par "Le recrutement se fait sur la violence et non sur l’Accès à la Parole et qui peuvent s’exprimer ;". Pourra-tu m’en préciser le sens si tu reviens sur l’article.