Merci à vous de vos remarques assez condescendantes. Merci de m’autoriser en tant qu’amateur un peu faible à m’exprimer. Permettez moi de remettre quelques idées en place :
1- votre argument de validité économique ne tient pas la route. Lorsque vous disiez que si ce concept était viable économiquement il existerait. Ceci est un peu léger comme réflexion. En effet c’est comme si vous disiez qu’avant que l’on invente le moteur à explosion, celui-ci ne pourrait jamais exister. En effet, les condensateurs sont connus depuis avant la batterie, la pile. Mais il y a un problème technique majeur qui est la surface de contact. Jusqu’à ce jour (il serait bien que vous lisiez ce qui est écrit dans l’article avant de reprendre un commentaire de quelqu’un qui ne lit pas l’article). Il y a un second problème qui est la charge, et la tenue de cette charge. Les avantages d’un condensateur sont ceux que l’on utilise aujourd’hui : charge et décharge pratiquement instantanées. Or si vous aviez lu vous auriez vu que le MIT et d’autres laboratoires dont le CEA et le pôle de compétitivité de Grenoble, ont mis en évidence que les nanotechnologies permettaient d’augmenter de façon considérable les surfaces de contacts. Donc ce qui était vrai il y a deux ans et un jour, ne l’est plus. Votre argument tombe à l’eau. Une nouvelle technologie permet de faire ce que d’anciennes ne permettaient pas.Pour continuer avec votre argument. Aujourd’hui on fait des voitures à 5. 000 euros. Au 19é siècle il fallait pratiquement être milliardaire pour s’offrir une voiture. En suivant votre argument, aujourd’hui nous ne devrions pas en avoir. Celle qui valent aujourd’hui 5000 euros ont un confort, une vitesse de pointe et des accélérations sans communes mesure avec le Fardier dd Cugnot. Or la technique va en s’accélérant. Ceci pour dire qu’avant que les air-bags, les abs et les conduites assistées, les freins assistés n’arrivent dans les voitures moyen et bas de gamme, leur coût était tel que ce n’était que les voitures de luxe qui pouvaient les offrir. Enfin, si les voitures électriques n’ont pas de marché à ce jour c’est parce l’évidence montre que ce n’est absolument pas l’intérêt ni des constructeurs automobiles, ni des pétroliers, ni maintenant des groupes agricoles. On imagine aisément les sommes colossales en jeu. Kerviel à côté c’est un enfant de chœur.
Pour revenir à celui qui me traite d’abruti et qui propose son hydrogène. Quelle que soient les techniques futures, de retenue de l’hydrogène sur des mousses de métal, ou comprimé, le fait incontournable c’est qu’il faut concentrer le gaz. L’autre fait incontournable c’est que l’on fait deux fois le travail : de l’eau on extrait l’hydrogène et même si la biomasse (Ah cette biomasse bonne à tout) pouvait faire de l’hydrogène ce sera toujours en quantité faible ou alors avec des surfaces gigantesques pour sa production, et cela ramènera au problème des surfaces cultivables pour nourrir ou pour faire rouler les voitures et ensuite on refait de l’eau pour produire de l’énergie qui n’est pas utilisable et qu’il faut transformer en énergie motrice. Il y a beaucoup de déperdition.. Quelle que soit la technique le surpoids sera important. L’acheminement de cet hydrogène nécessitera des bateaux, des camions, des hydroégénoducs. Cela nécessitera des cuves spéciales, des stations spéciales, des coût d’infrastructures, des coûts supplémentaires pour les voitures. Pour répondre à celui qui m’a si bien assommé en me disant que l’hydrogène fonctionnait aussi avec un moteur électrique. Oui et alors. Une batterie donne directement son courant, l’hydrogène doit le produire. C’est une étape supplémentaire, c’est en bilan énergétique un perte non négligeable et c’est un poids supplémentaire. En effet (il faut lire ce qui est écrit , par parenthèse Tesla n’use pas des supercondensateurs mais de batteries ion Lithium, lisez plutôt les liens vers la société canadiennes ou la Zap qui utiliserait des spercapacitors avec une autonomie non de 350 km mais de 850 km) si pour les deux il y a un même moteur électrique il y a d’un côté ces condensateurs qui avec un poids inférieur des 2/3 d’une batterie classique et un volume aussi réduit donnent le même rendement. On peut estimer qu’avec 200 kg de ces nouveaux condensateurs on peut avoir une autonomie de 850 km. Il faudrait voir combien, de bombones d’hydrogène il faudrait avoir pour faire cette distance. Il faut du plus donc en poids, en matériaux, en pollution de fabrication et de montage, en polution de recyclage, en corps intermédiaire entre l’hydrogène et le moteur électrique. Tout ce poids supplémentaire diminue de fait l’autonomie. En résumé s’il faut adapter les stations, les voitures à l’hydrogènes on est obligé de garder toute la même logistique que pour le pétrole avec ses tankers, ses camions sur les routes ce qui provoquent nuissances, consommation d’énergie, coût de fabrication, utilisation de matières première (celle des tankers, celles des camions, celles des stations à hydrogène, celles des pièces supplémentaires des voitures. Un moteur électrique est extraordinairement simple en regard d’un moteur à explosion. Avec l’hydrogène le rendement le plus optimisé ne dépasse pas 60 % Du beau gâchis. Avec les condensateurs on oscille entre 92 et 98 %. Il n’y a pas photo. Le rapport énergétique kilomètre parcouru entre l’électricité et l’hydrogène est de 1 à 3,26 en faveur de l’électricité. En revanche les lignes électriques sont toutes tirées. Et certes s’il faut de la puissance, on peut rès bien imaginer les stations ou toutes les entreprises qui utilsent du 380 volts de pouvoir fournir de l’électricité. Ce sont des adaptations aisées à mettre en œuvre et partout dans le monde. L’économie globale tant financière qu’écologique est sans commune mesure supérieure à l’hydrogène. A toutes les étapes. Reste effectivement le coût de ces super-condensateurs. Il suffit de regarder ce qui s’est passé en informatique. En 1976 (il y a 32 ans) on achetait un Macintosh noir et blanc écran 12 pouces avec une mémoire de 8 K ! 8 k ! et une fréquense d’horloge de misère pour l’équivalent de 666 dollars de l’époque soit compte tenu de l’inflation plus de 3 000 € ; Aujourd’hui un Apple bas de gamme écran millions de couleur 20 pouces 1 GO de mémoire 2,4 GH pour moins de 1 000 euros soit en 32 ans un rapport de réduction de 1 à 375 millions vous avez bien lu de 1 à 375 millions rapport mémoire coût. On peut donc logiquement penser que ce qui coûte aujourd’hui les yeux de la tête, lorsque l’industrie, ou lorsque d’autres pays comme l’Inde par exemple, ou des investisseurs décideront de s’y lancer les prix chuteront dans des proportions qui rendront rapidement ces condensateurs viables en l’état. Mais il ne faut pas oublier que le pétrole montant continuellement, s’il y avait un surcoût à l’achat de 3 000 euros qu’est en regard pour ceux qui roulent beaucoup du coût d’utilisation. 1km électrique coûte un huitième d’un km pétrole.. Quant au photovoltaïque, les usines de fabrication de silicium sont classées Sévéso IV. Le coût est très élevé et la fabrication est extrêmemnt polluante. Non seulement la fabrication est polluante mais le retraitement en fin de vie l’est aussi. Le bilan carbone et écologique est défavorable.Le rendement énergétique est faible et enfin il faut du soleil. Mais comme le soleil a été le logo des écologistes, c’est forcéent le miracle, sauf que le soleil c’est la fusion nucléaire et non les cellules photovoltaïques. Celles-ci c’est comme le bio éthanol, les deux grandes tartes à la crême des écologistes. Ces deux solutions sont à proscrire, l’une va affamer le monde l’autre le polluer.
28/03 15:37 - craco
Je tiens juste à signaler que l’hydrogène est explosif, pas inflammable.. (...)
20/05 22:51 - zelectron
Et en France ça sera distribué par EDF pour augmenter son monopole ?
14/05 16:21 - zelectron
12/05 11:23 - escrimeurdesmots
heu... article pas ininterressant mais hors sujet au niveau scientifique. L’hydrogéne (...)
07/05 17:05 - Lapa
vous n’obligerez jamais l’humanité à retrouner dans une caverne avec un gourdin. (...)
06/05 23:42 - ernst
Et pourquoi pas des tapis roulants utilisant l’impulsion magnétique et l’air (...)
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