La forme, d’abord.
Ça commence avec cette phrase « Aujourd’hui, je vous propose de les suivre à terre, et spécialement à des endroits bien précis que sont les dépôts de munition, pour lesquels, comme pour beaucoup d’autres biens ils sont devenus indispensables. » qui ne veut strictement rien dire.
Et puis au milieu du texte, une autre « Car ce quelqu’un si ce n’est son père, dirigeant de Worldwide Tactical LLC c’est son oncle, Bar Kochba Botach qui dirige Botach Tactical, ou le jeune Efraïm avait travaillé quelque temps, une division de Botach Defense Group, qui vend de tout à la police ou à l’armée comme l’indique son site internet. » qui, avouons-le, est un modèle de syntaxe…
La syntaxe, Morice, n’est pas un nouvel impôt.
Pour les puristes, il y a les fautes d’orthographe, une toutes les deux phrases environ. Pour la plupart, elles semblent être d’inattention.
Je souligne juste que le problème est précisément là, l’inattention.
Car à moins de se foutre ouvertement du monde et de n’avoir rien à cirer de celui qui lira, il me semble que la moindre des politesses est de livrer un texte lu, relu et, par là, exempt de fautes.
Mais à celui qui lui disait qu’il pourrait écrire moins mais mieux, Morice répondait « j’aligne des mots pour faire des phrases, lesquelles forment des paragraphes qui, accolés les uns aux autres, font un article, après, si ça veut rien dire ou que le lecteur comprend pas, c’est plus mon problème, je ne suis pas payé par Agoravox ».
56 ans, prof d’histoires, rédac’ chef…ça laisse rêveur.
Des articles en kit, donc, que le lecteur voudra bien mettre en forme et, souvent, traduire, parce que merde, faut quand même pas déconner.