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Commentaire de La Taverne des Poètes

sur Instruments à vents dans les voiles du jazz


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La Taverne des Poètes 7 mai 2008 14:43

Bernard Dugué : vous ne croyez pas si bien dire pour les bardes jazz bretons.

ERWAN KERAVEC s’est produit dans le temple jazz de France (au New Morning à Paris) et il a collaboré avec Didier Squiban (voir rubrique 10 de mon article précédent).

Présentation en calembours :

C’est nouveau ! C’est new ! C’est « Niou Bardophones » !
D’où vient ce nom de groupe ? Serait-ce la fusion des chansons de Bardot et du groupe Téléphone ? Vous n’y êtes pas, mais alors pas du tout ! Car ce groupe décoiffant rassemble les enfants terribles de la musique bretonne.

Mais est-ce nouveau ? To be or not to be new : voilà la question. Oui, du biniou y’en a ! mais du saxo aussi. Curieux mélange non ? D’où ce nom de “Niou Bardophones »  : “Niou” de biniou, “Barde” de bombarde et “phone” de saxophone. Si le groupe s’est produit dans le temple jazz de France (au New Morning à Paris), si Erwan Keravec a collaboré avec Didier Squiban, il n’en demeure pas moins que le style nous laisse toujours perplexes, qui balance entre le jazz, la musique bretonne, le rock alternatif et les musiques du monde. Avec leur premier disque, ces sauvageons bretons ont provoqué un mini-séisme dans le monde de la musique traditionnelle en l’associant au free jazz d’un Albert Ayler. Ayler, comme « Aie l’air de rien ? », d’où ce titre sans doute du premier opus : « Air de rien », sorti en 2005 chez Buda Musique. On dirait qu’il y a concurrence de joueurs de calembours ici. 


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