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Commentaire de xa

sur Bilan après un an de présidence


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xa 7 mai 2008 15:05

@l’auteur

Bien malin qui aurait pu prédire que le baril vaudrait 120 dollars aujourd’hui. Mais ....

Dès 2002, les prévisionnistes travaillant sur le marché pétrolier prévoyaient une augmentation forte du prix du baril en raison de la croissance forte de la demande de pétrole de la part de la Chine, et de la volonté affichée de l’OPEP de maintenir un contrôle certain sur la production journalière. On parlait à l’époque d’un prix stabilisé entre 65 et 75 dollars le baril.

Dès le début de la guerre en Irak, les prévisionnistes signalaient une probable augmentation du prix du baril en raison des tensions dans cette région. Et un maintien de ce niveau, puisque la guerre ne pouvait se terminer rapidement.

Vous ajoutez là dessus que la production est à son plus haut niveau (et donc qu’il n’y a pas de réserve pour augmenter l’offre immédiate et limiter la hausse), et vous avez un bon scénario de hausse.

C’est sur ces bases que nombre d’acheteurs ont passé des contrats à lopng terme pour garantir le prix d’achat du baril (les compagnies pétrolières), et que nombre de spéculateurs ont joué la hausse du baril ... qui curieusement est arrivée.

 

 

Sur les subprimes, cela fait maintenant 2 ans que les économistes et les prévisionnistes marché tablent sur une baisse du marché américain, et donc un risque d’impayé. Personne ne pouvait prévoir la peur induite sur les marchés par la titrisation et la répartition de ce risque crédit sur tous les continents, mais tout de même.

En 2006, déjà, la FED, le FMI, l’OCDE signalaient le risque de retournement du marché immobilier américain, et avec lui la croissance américaine.

Donc prétendre, par la suite, que le retournement de la croissance américaine n’était pas prévisible, c’est une absurdité. La croissance américaine repose en grande partie sur le marché immobilier, et les transactions associées (toute transaction a un impact sur le PIB, donc sur a croissance, si les prix cessent de grimper, alors l’impact sur le PIB diminue, et la croissance ralentit). Les prix stagnent ou diminuent, le nombre de transactions diminuent, patatra. La croissance est en berne aux US. Tout le monde l’annoncait, le cycle était à son maximum, la baisse, la correction comme on dit poliment, devait intervenir. Prétendre que personne ne pouvait le prévoir alors que tous les journaux l’avaient publié (y compris le Fig), c’est de l’aveuglement. Ne pas avoir pris en compte ce paramètre, lorsque l’on est au pouvoir, est une absurdité plus grande encore.

Malgré les subprimes, la croissance américaine est en ligne avec les prévisions ..... Curieux tout e même. A moins que les subprimes n’aient pas encore eu d’impact. Mais dans ce cas, ils ne peuvent servir d’excuse ...................

La deuxième étape annoncée par les économistes, c’est la crise du crédit américain. Comme l’immobilier chute, le crédit hypothécaire ne fonctionne plus, la consommation devrait ralentir. Elle est soutenue par la faiblesse du dollar, mais tout de même. Si cette crise du crédit se précise, alors on aura le deuxième effet : une rechute de la croissance. Ca c’est prévu, cela sera-t-il pris en compte ?

 


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