Bonjour Jack,
Je n’allais pas répondre à votre excellent commentaire jusqu’à ce que je lise la réponse de Frédéric. C’est navrant de voir qu’il existe des gens sur ce forum qui, au lieu de débattre intelligemment d’un sujet, ne pense qu’à juger les autres en les traitants de "toqués" et de "sinoques".
Il aurait été si simple de simplement écrire "je ne suis pas d’accord avec votre opinion pour telle et telle raison", au lieu de traiter de noms d’oiseaux un homme mur, intelligent, cultivé, sans apporter aucun argument positif pour étayer ces propos insultants.
Alors, oui, certes, l’homme n’est qu’un animal civilisé dont l’égoïsme et la brutalité se révèle dés que les circonstances s’y prêtent. Mais il existe aussi dans l’homme une part de rêve, d’aspiration à une justice différente de la simple loi du plus fort.
Ce sont ces hommes qui nous ont fait passé de l’âge de pierre à la civilisation d’aujourd’hui, certes critiquable par bien des points, mais qui nous a amené la liberté, la culture, le confort matériel nécessaire pour pouvoir prendre du recul sur notre statut "animal" et le faire évoluer vers plus d’altruisme, de générosité, de sensibilité envers les plus faibles.
On peut se moquer des grands penseurs et philosophes, c’est sommes toutes assez facile, on ne pourra néanmoins pas échapper au fait que ce sont eux qui ont fait évoluer l’homme de son état de "fauve" à un être qui s’émeut du malheur de l’autre et qui réfléchit un peu plus loin qu’à sa simple survie personnelle.
De toute évidence, ce Frédéric ne fait pas partie de ces penseurs, mais bien plutôt de ces censeurs qui veulent éliminer ceux qui ne pensent pas comme eux en oubliant la magnifique phrase de Voltaire "je ne suis pas d’accord sur ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire".
Alors, merci Jack pour votre réflexion, et tentons ensemble de continuer à faire évoluer ce monde par des pensées et critiques positives, par des débats et non des censures, mais aussi par du rêve et de l’utopie, dont ce monde à bien besoin en ces temps où le matérialisme s’impose.