Il y en a tellement ... Prenons celles-ci par exemple :
Le travailleur qui voit l’assisté s’en tirer mieux que lui pour boucler ses fins de mois sans rien faire. (...)
Je veux que la fonction publique cesse d’être un refuge pour ceux qui ont peur de prendre des risques.
http://www.u-m-p.org/site/index.php/s_informer/discours/congres_de_l_ump_14_janvier_2 007
La fracture sociale, si elle existe, se situe désormais nettement entre la France qui travaille, se lève tôt et élève ses enfants sans bénéficier d’aucune aide spécifique, et ceux qui, par faiblesse, par accident ou par facilité, se sont laissés enfermer dans l’assistanat.
http://www.u-m-p.org/site/index.php/ump/s_informer/discours/reconcilier_notre_pays_av ec_la_reussite
Elles sont révélatrices car glissées dans des discours "officiels". Je ne cite pas du beaucoup plus cru dans le verbal, car je n’aime pas regarder ni citer des vidéos. N’ayant pas la télé et ne l’aimant pas, je n’ai jamais écouté un discours ni une interview de Royal ni Sarkozy. Je ne juge que des faits et des écrits.
La dernière citation va assez loin. La "fracture sociale" ne serait pas le résultat d’un processus social et économique, mais un simple renoncement des exclus. C’est plus qu’un choix de société. Il existe ailleurs, d’ailleurs, et on en voit les effets.
Ca ne veux d’ailleurs pas dire que je souscrive à un quelconque déterminisme sociologique absolu. Mais je pense que la pression est déjà assez forte sur les exclus ou futurs exclus, et je ne vois pas de raison de rendre à ce point les fermiers du midwest responsables du dustbowl. Cette phrase est un machine de guerre sociale. En traduction "c’est la solidarité qui tue le travail, nous allons donc tuer la solidarité".
Cela explique le désenchantement actuel. Des gens sincères ont compris qu’on allait satisfaire leur envie de travailler plus, ne serait-ce qu’un peu. C’est destructeur avec le recul. C’est tout sauf un détail. Toute pensée économique structurante doit porter un diagnostic du chômage de masse. Si la destruction envisagée de la solidarité n’y remédie pas, alors il faudra peut-être se tourner vers d’autres explications. Et j’en ai, vous le savez, une toute prête : la dérégulation créée par une mondialisation incontrôlée.
Je m’auto-justifie ? Encore heureux. N’est-il pas normal que j’argumente mon point de vue ? J’ai dit le mal que je pensais de la personne et du "programme" de Sarkozy avant les élections. J’ai reçu en retour beaucoup d’attaques personnelles, et, après les élections, nombre de manifestations de suffisance "on vous a bien eu", "vous êtes nuls", "vous ne comprenez rien", ... Soit. Mais je ne vois pas pourquoi Sarkozy aurait maintenant besoin de la gauche pour s’affirmer en appliquant ses idées après avoir été largement élu. Ce sont maintenant ses électeurs qu’il doit convaincre avec des résultats. Mais s’il en a un jour, j’essayerai de le reconnaitre. En tout cas, je serai enthousiaste s’il arrive à rendre à l’Assemblée l’initiative de son ordre du jour.
De toutes façons, le sarkobashing n’est qu’une légère distraction de défoulement, mais ne contribuera pas à diminuer ou aggraver l’échec de ce quinquennat sur lequel plus personne n’a de prise. Ce qui me soucie plus est de voir émerger une vraie gauche et pas une sarkozette-bis.
16/05 18:16 - Rébus
Hum, j’étais aussi au bahut à l’époque de Mitterand, on ne peut pas comparer (...)
14/05 10:02 - S2ndreal
@ Bulgroz Dans votre argumentaire, il y a plusieurs trous autorisant le temps partiel forcé. (...)
13/05 17:22 - Boduacus
Savez-vous quel est le nom savant du « diable de Tasmanie » (Tasmanian devil), un espèce de (...)
13/05 17:15 - Boduacus
Savez-vous quel est le nom savant du « diable de Tasmanie » (Tasmanian devil), un espèce de (...)
13/05 16:52 - Boduacus
@GRASYOP « La presse est libre ». Voire. Aujourd’hui passe, encore que quand les journaux (...)
13/05 16:35 - Boduacus
@Lisa Ne soyez pas naïve ! Regardez qui sont les « copains » de Sarkozy : les milliardaires, (...)
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