Il faudrait arrêter le « sarkobashing »
Nouvelle antienne à la mode dans les rédactions des divers médias. Stop au sarkobashing.
Critiquer l’homme obsessionnellement empêcherait de s’attaquer aux idées.
Problème, l’omniprésident a choisi lui-même d’incarner ses idées, de personnaliser la rupture ; difficile dès lors de les dissocier l’un l’autre.
C’est en tout cas, dixit Bakchich, le sens d’une intervention de Christophe Barbier sur LCI.
Pour rappel, Barbier avait pris fait et cause pour Sarkozy durant la campagne et dirige L’Express, un Express qui se voulait centriste ou progressiste parfois, à sa création par JJSS, mais qui a très nettement glissé à droite depuis. De plus, cette diatribe, ou ce plaidoyer a eu lieu sur LCI, chaîne "d’info" filiale de TF1, une antenne dont le penchant sarkozyste n’est plus à démontrer, étant peut-être, ce qui peut surprendre, encore plus flagrant sur LCI que sur TF1.
Un appel dont la neutralité et l’objectivité sont donc à prendre avec des pincettes. On apprend aussi dans ce même article de Bakchich que d’autres éditeurs tels Joffrin envisagent d’éditorialiser en ce sens, Le Monde itou. Bref, les vrais journaux influents. Ces messieurs se piquent d’élégance appelant à plus s’intéresser aux idées qu’à l’homme.
Avec tout autre animal politique, on ne saurait qu’approuver. Mais qui, si ce n’est Sarkozy lui-même, depuis 2002, et encore maintenant, ramène toujours tout à lui, faisant fi des idées et mettant toujours en avant sa personne et sa vie privée ? Il l’admet lui-même, il fait vendre. On ne peut passer son temps en une de Voici et demander qu’on ne s’intéresse qu’à ses idées.
D’ailleurs en diffusant un appel de ce genre, les z’éditorialistes z’influents continuent dans leur erreur d’appréciation (volontaire ?). Certes, le bling-bling sarkozien, le "cas’toi, pov con" et autres nouveautés élyséennes sont rejetés mais, ça ne se limite pas à ça. Quand on prétend que Sarko est revenu de ses manières de "commerçant du Sentier" (bonjour le préjugé) et est donc redevenu fréquentable ; qu’on feint de croire que, sur conseils de Carla, ayant troqué des Rolex ostentatoires contre de "discrètes" Patek Philippe, le bateleur aurait changé, c’est qu’on refuse d’admettre que ce n’est pas seulement la personne Sarko qui est rejetée, c’est sa politique, son gouvernement...
Débattre des idées, sans aucun problème, encore faut-il que cela soit possible. À l’heure actuelle, on limite le débat au "pour ou contre Sarko" ponctué de "vive la réforme", sans préciser ce que l’on met dans réforme. Refuser que l’on casse tout le modèle français sous prétexte d’idéologie, ce n’est pas être rétrograde ou basiquement anti-sarkozyste. Observer que l’on va dans le mur en klaxonnant, que l’UMP et ses dirigeants refusent obstinément de s’en rendre compte feignant de croire que leur seul problème est un problème de communication, ce n’est pas s’attaquer qu’à la forme du pouvoir, mais bel et bien à ses idées.
J’admets par contre - mais moi je revendique mon anti-sarkozysme primaire - que la "cible" nous facilite grandement la tâche. Un président aussi caricatural, donnant toujours le bâton pour se faire battre, secondé par des seconds couteaux revanchards jamais en reste, difficile de ne pas caricaturer...
Mais, "le mouton dans la baignoire", les "assistés", la "France qui se lève tôt" et autres joyeusetés, qui est dans la caricature ?
Pour paraphraser Lio, poétesse belgo-lusitanienne et César de la Meilleure Amie de Marie Trintignant, "Fallait pas commencer".
75 réactions à cet article
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Il faudrait encore qu’il ait des idées. Pendant la campagne, certains s’extasiaient moi je cherche toujours. Pareil pour ses talents supposés d’orateur, moi je cherche toujours...
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Je ne sais pas si on peut appeler cela une idée politique mais pour le moment, depuis 1 an que Sarko gouverne, dirige, décide, c’est la casse sociale, c’est la casse des valeurs républicaines, c’est la casse de la culture de base, c’est la casse des services publics, c’est la casse du sens des mots et peu, très peu de voix qui s’élèvent contre toute cette casse. Seraient-elles étouffées ?
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N’oublions pas la casse de l’image de la France à l’international : notre "Bouffon 1er" s’en occupe activement.
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à hi han,
non tu ne nous embêtes pas, t’es distrayant... Au fait, pour ta vanne sur mon pseudo, dans rébus, on prononce le s alors que le mot rebut que tu utilises se termine par un T muet.
Les 2 termes n’ont pas la même signification. Tu vois, tu auras appris quelque chose
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Débattre des idées, sans aucun problême, encore faut-il que cela soit possible...Tout est possible !
Ce simple gimmick sous entends à lui seul la stratégie de notre président. En créant la rupture et s’entourant de conseillers, ministres, et secrétaires d’états de tous bords, il est témoin privilégié du débat entre ce qu’il croit être, les forces idée-ales du pays. Les couacs reflètent à quel point ces discussions fuitent avant même qu’elles ne soient décidées d’un commun accord. Mais surtout, Tout est possible veut dire que le dérapage est déjà engagé et que l’incertitude règne totalement quant à son issue...
Le problème est que, ceux qui avaient de bonnes idées dans les précédents gouvernements, (comme Allègre par exemple ) " on " les fait taire à tout prix encore aujourd’hui. Mais, ce qui prouve malgré tout qu’était bonne la solution, est que l’idée, elle, est reprise et menée vers son terme.
Quant à ses qualités d’orateur, elles s’affirment dans son discours d’hier.
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@ Luckywine,
Je n’ai pas voté pour notre président, mais je vous trouve injuste. N’avez vous pas compris comme est plus puissante que lui, la sourde économie qui dirige et viens contredire dans son dos, malgré sa meilleure volonté, son désir de préserver notre pouvoir d’achat. A critiquer sans comprendre, vous bâtez le chauffeur comme un âne, alors que le premier wagon est chargé de banquiers opulents et obèses qui pouffent de notre malheur à tous...
Regardez la crise internationale...Jugez vous que cela est de sa faute, ou considérez vous qu’en une telle tendance, il puisse être impossible de faire mieux que ce qu’il fait, nous maintenir la tête hors de l’eau...Voyez vous même, les deux figures apparentes dans la lucarne, Parizot et lui, qui ont mis le sujet des 400 niches fiscales sur la table, cinq ont été accordées par les détenteurs après discussion.
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En créant l’ouverture, Voulais-je dire.
C’est curieux comme, tacher de prendre le poul du chef, et citer l’ancien ministre de l’éducation n’a pas bonne presse sur Avx ? Même avec les mots les plus mesurés ! Et sans aucun argument ! Le communautarisme sévirait, ici ? La voilà l’opposition, sur Internet ...bien au chaud...pas dans la rue...
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Tout système doit nécessairement s’adapter pour suivre l’évolution de la société.
Mais des réformes qui consistent à adapter le fonctionnement de l’état à des conditions sociétales de plus en plus difficiles et contraires à l’intérêt de la majorité des citoyens au profit d’une minorité de riches qui détient la presque totalité des médias ON N’EN VEUT PAS !!!
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@Lisa
Ne soyez pas naïve ! Regardez qui sont les « copains » de Sarkozy : les milliardaires, ceux qui précisément profite de la crise qui frappe les moins riches. C’est commode de se réfugier derrière le prétexte de la crise internationale, quand on a prétendu vouloir être (quel mensonge !) le « président du pouvoir d’achat ».
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Ou est passé l’idéal socialiste ???
Il suffit de regarder l’imposture de la candidature marketing qui nous a été imposé et que NOUS avons refusé
PARIS (AFP) — Ségolène Royal a assigné en référé "la semaine dernière" pour atteinte à sa vie privée et à son droit à l’image l’hebdomadaire Paris-Match qui a publié des clichés de l’ancienne candidate socialiste pris dans une église en Italie, a indiqué vendredi son avocat Jean-Pierre
En plus elle ne paye pas les salaires de ses employés !
Comment pourrait elle etre crédible ?????????
Il est ici le problème car avec DSK comme candidat,je pense pas que le PS aurait perdu l’élection présidentielle
Aujourd’hui,nous avons la chance pour notre pays,d’avoir un Président à l’esprit ouvert ,par rapport à un Chirac qui n’a rien fait avec son "élection" de 2002.
La société est en mouvement,des réformes sont produites ,et cela depuis 1 an seulement
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Il y a des tas de bonnes raisons de sarkobasher : il est nul, il est nuisible, ça défoule, ça compense son contrôle des médias, ça venge toutes les insultes qu’on a ramassées ici et ailleurs pendant la campagne et ça relativise le "grand jeune homme novateur" qu’on nous avait vendu à l’époque, ça fait du bien à la droite et ça décomplexe la gauche, etc ...
Mais la principale raison de ne jamais arrêter de sarkobasher est la suivante : pendant la campagne présidentielle, Sarkozy a mis du sel sur toutes les plaies de la nation, il a opposé chaque jour des français à d’autres, il s’est construit et vendu sur la division du pays. Il n’est que juste qu’il en paye le prix, qu’il récolte ce qu’il a semé. Il n’a droit à aucune excuse, aménité, compréhension, attente, patience, tolérance. Il a voulu la guerre, qu’il la fasse !
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Entièrement d’accord, Forest Ent.
De plus, maintenant, il s’attaque aux médias, trouvant qu’ils ne sont pas assez "à la botte" !
Ci-dessous, les derniers développements....
Il ne faut pas le lacher une seconde !
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Bulgroz 10 mai 2008 08:19Forest,
"pendant la campagne présidentielle, Sarkozy a mis du sel sur toutes les plaies de la nation, il a opposé chaque jour des français à d’autres, il s’est construit et vendu sur la division du pays."
J’ai du mal à comprendre votre HAINE et nous avons pas du voir et entendre les mêmes choses.
Discours de division ? Opposition des Français les uns contre les autres ? Où et quand ?
N’essayez vous pas de justifier votre indicible haine en inventant des choses qui n’ont pas existées ?
Car moi, je n’ai rien vu et entendu de la part de "Sarkozy candidat" de tout cela.
Mais si vous avez des preuves, je suis prêt à en discuter. Merci de les apporter.
En attendant, Forest, vous faites dans le mensonge et l’auto justification malhonnête d’une opposition de "hochet".
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Il y en a tellement ... Prenons celles-ci par exemple :
Le travailleur qui voit l’assisté s’en tirer mieux que lui pour boucler ses fins de mois sans rien faire. (...)
Je veux que la fonction publique cesse d’être un refuge pour ceux qui ont peur de prendre des risques.
http://www.u-m-p.org/site/index.php/s_informer/discours/congres_de_l_ump_14_janvier_2 007
La fracture sociale, si elle existe, se situe désormais nettement entre la France qui travaille, se lève tôt et élève ses enfants sans bénéficier d’aucune aide spécifique, et ceux qui, par faiblesse, par accident ou par facilité, se sont laissés enfermer dans l’assistanat.
http://www.u-m-p.org/site/index.php/ump/s_informer/discours/reconcilier_notre_pays_av ec_la_reussite
Elles sont révélatrices car glissées dans des discours "officiels". Je ne cite pas du beaucoup plus cru dans le verbal, car je n’aime pas regarder ni citer des vidéos. N’ayant pas la télé et ne l’aimant pas, je n’ai jamais écouté un discours ni une interview de Royal ni Sarkozy. Je ne juge que des faits et des écrits.
La dernière citation va assez loin. La "fracture sociale" ne serait pas le résultat d’un processus social et économique, mais un simple renoncement des exclus. C’est plus qu’un choix de société. Il existe ailleurs, d’ailleurs, et on en voit les effets.
Ca ne veux d’ailleurs pas dire que je souscrive à un quelconque déterminisme sociologique absolu. Mais je pense que la pression est déjà assez forte sur les exclus ou futurs exclus, et je ne vois pas de raison de rendre à ce point les fermiers du midwest responsables du dustbowl. Cette phrase est un machine de guerre sociale. En traduction "c’est la solidarité qui tue le travail, nous allons donc tuer la solidarité".
Cela explique le désenchantement actuel. Des gens sincères ont compris qu’on allait satisfaire leur envie de travailler plus, ne serait-ce qu’un peu. C’est destructeur avec le recul. C’est tout sauf un détail. Toute pensée économique structurante doit porter un diagnostic du chômage de masse. Si la destruction envisagée de la solidarité n’y remédie pas, alors il faudra peut-être se tourner vers d’autres explications. Et j’en ai, vous le savez, une toute prête : la dérégulation créée par une mondialisation incontrôlée.
Je m’auto-justifie ? Encore heureux. N’est-il pas normal que j’argumente mon point de vue ? J’ai dit le mal que je pensais de la personne et du "programme" de Sarkozy avant les élections. J’ai reçu en retour beaucoup d’attaques personnelles, et, après les élections, nombre de manifestations de suffisance "on vous a bien eu", "vous êtes nuls", "vous ne comprenez rien", ... Soit. Mais je ne vois pas pourquoi Sarkozy aurait maintenant besoin de la gauche pour s’affirmer en appliquant ses idées après avoir été largement élu. Ce sont maintenant ses électeurs qu’il doit convaincre avec des résultats. Mais s’il en a un jour, j’essayerai de le reconnaitre. En tout cas, je serai enthousiaste s’il arrive à rendre à l’Assemblée l’initiative de son ordre du jour.
De toutes façons, le sarkobashing n’est qu’une légère distraction de défoulement, mais ne contribuera pas à diminuer ou aggraver l’échec de ce quinquennat sur lequel plus personne n’a de prise. Ce qui me soucie plus est de voir émerger une vraie gauche et pas une sarkozette-bis.
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Bulgroz 11 mai 2008 18:04Forest,
Des attaques personnelles ? Fi !!
Des bisbilles sur Agoravox ? Diable !!
Des formules blessantes à votre encontre, Diantre !!
Des fripons vous ont manifesté de la suffisance ? Fitchre !!Désolé, Forest, j’ignorais que vos motivations étaient aussi profondes.
Remarquez, vous parler d’un temps heureusement aujourd’hui révolu.
Quand vous écrivez « C’est qui,Sarkozy ? », vous prenez +8 points.
Quand vous écrivez « Réintroduire la vulve de truie, c’est un sujet cochon », vous prenez +7 points.Moi, j’sais pas comment vous faites, j’y arrive pas. J’ai la vague impression qu’on ne m’aime pas.
PS : Pour vos extraits de Sarkozy, je dois avouer que vous avez raison, Sarkozy aurait du dire "Je soutiens ceux qui se lèvent tard et qui sont assistés, les connards qui bossent peuvent nous le permettre". C’est con, s’il avait dit cela, il aurait gagné les élections.
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Pour vos extraits de Sarkozy, je dois avouer que vous avez raison, Sarkozy aurait du dire "Je soutiens ceux qui se lèvent tard et qui sont assistés, les connards qui bossent peuvent nous le permettre". C’est con, s’il avait dit cela, il aurait gagné les élections.
Vous ne répondez pas sur le fond. Ca me semblait pourtant un sujet de discussion. Cette phrase était caractéristique d’une pensée économique répandue, consistant à dire : "le problème n’est pas la demande de travail, c’est l’offre" ou en français courant : "il y a du boulot mais certains n’en veulent pas". Ca a entraîné en particulier la mesure-phare du "paquet fiscal" : la défiscalisation des heures supplémentaires. L’idée en était que cela permettrait aux entreprises d’avoir accès plus facilement et moins cher à l’offre de travail. C’est un "acid test" : si malgré cela il n’y a pas plus de demande, c’est que le diagnostic est faux. Nous verrons bien.
Au-delà des petits gags puérils sur la "valeur travail", le "sens de l’effort", la taille du président, de sa montre et de sa femme, ce qui va compter, dans une conjoncture historiquement difficile comme celle d’ajourd’hui, et où l’économie est la priorité numéro un, c’est sa capacité à réagir efficacement. Cela implique avant toute chose de porter le bon diagnostic. Quel que soit son volontarisme, s’il se goure de direction, c’est foiré. C’est pour cela que dire que la "fracture sociale" oppose ceux qui veulent travailler à ceux qui ne veulent pas ou plus n’est pas un gag anodin.
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Bulgroz 11 mai 2008 21:11Forest,
Je réponds rapidement.
Je ne rentre plus dans les débats sans fin de politique d’offre ou de demande. Vous le savez, les avis sont 50/50.
En ce qui concerne la mesure phare des heures sup de la loi Tepa, ce débat n’a pas lieu d’être. Vous le savez, ces heures augmentent autant l’offre que la demande.
Mais, le problème n’est pas là, il est lié aux 35 heures et à l’objectif de payer plus ceux qui travaillent plus (objectif premier).
Cela concerne les petits salaires et cela évite d’avoir à subir la pression des demandes générales d’augmentation de salaire qui seraient bien inopportunes par ces temps.
Croyez moi, ça marche. Ceux qui refusent des faire des heures sup sont bien emmerdés pour faire aboutir des demandes d’augmentation générales.
Que ces heures Sup bénéficient d’un effet d’aubaine n’a pas d’importance. L’objectif étant bien de donner plus à ceux qui individuellement (en dehors des syndicats) manifestent la volonté de passer un accord avec leur chef pour laisser tomber les revendications générales en contrepartie d’heures sup plus ou moins officielles. Comment savoir de combien il fait augmenter tous alors que certains gagnent déjà plus ?
C’est donc travailler plus pour gagner plus.
et plus :
ne pas s’étonner de ne pas avoir plus quand on refuse d’en faire plus.
Croyez moi ça marche.
Évidemment, il aurait été préférable de revenir sur les 35 heures, mais le coût aurait été prohibitif et le bordel sans fin dans le public.
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Croyez moi ça marche.
Comme dirait Thomas, on verra sur pièces. Je n’ai pas tellement cette impression.
Ce qui se passe en ce moment dans la grande distribution est intéressant. A propos des feignants du privé, voilà quand même un truc assez remarquable : des grèves dures à répétition pour pouvoir travailler plus, et même 35h soyons fous. En dehors, du chômage complet, il y a un grand nombre de gens en travail partiel forcé, et ce secteur en est un des principaux employeurs. Les revendications portent un peu sur les salaires, mais surtout sur la possibilité de travailler plus. Il y a même eu une grève générale il y a trois mois dont la presse a très peu parlé. Il y a des tas de boulots pénibles, mais dans ce secteur on se rapproche parfois de la servitude. Carrefour a promis d’essayer de faire passer progressivement un certain nombre d’employés à temps complet, mais c’est le seul. Chez Leclerc, le grand ténor de la "liberté de commercer", il n’en est pas trop question. Et les grandes surfaces généralistes sont en train de se faire déborder par le hard discount, y compris le sien, où c’est pire.
Mais je suis d’accord sur le fait qu’il faut laisser du temps aux réalisations, et on pourra en juger mieux dans un an.
Pour ce qui est des 35h, le principal opposant à leur suppression était AMHA le patronat. Il avait en effet obtenu en échange une certaine "modération" salariale, et une plus grande "flexibilité" dans beaucoup de secteurs. Sinon, ça serait supprimé depuis longtemps : Sarkozy était totalement légitime pour cela après son élection.
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Bulgroz 11 mai 2008 22:19Forest,
Vous avez raison,cette mesure fait bouger les lignes de front tant chez les employés que les employeurs, à qui ce nouveau dispositif est adressé et chacun est mis devant ses responsabilités ou tout au moins, à chacun on a retiré des motifs de dire "ça ne marche pas".
Vous dites :" il y a un grand nombre de gens en travail partiel forcé"
Ce "forcé" est de trop, personne n’a été obligé de prendre un emploi à moins de 35 heures sans le savoir, personne n’a été obligé de passer de 35 à moins de 35 (si tant est que cela existe pour cette dernière catégorie). C’est en toute connaissance de cause que ces personnes ont pris un tel emploi. Que maintenant, ces personnes veulent faire 35, c’est une autre chose.
Mais faut pas pousser "mémé" avec ce "forcé "qui est la démontration même de la mauvaise foi de certains quand ls y trouvent intérêt et que les media les relaient.
Que ces personnes relient leur contrat de travail soi disant ’"forcé"
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Mauvaise foi ? Ca n’existe pas, le temps partiel forcé ?
http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-info/i1924.asp#P359_65098
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Bulgroz 12 mai 2008 11:47Forest,
Choisi ou subi, le temps partiel répond à une définition et à des règles précises.
Voilà ce que dit l’ANPE :
http://www.anpe.fr/actualites/affiche/archives_2004/janvier_2004/travail_te mps_partiel_1415.html
"Un contrat de travail est dit à temps partiel quand l’horaire de travail est inférieur, même d’une heure, à la durée légale du travail (soit 35 heures) ou à la durée collective du travail fixée par la convention ou l’accord collectif conclu au niveau de la branche, de l’entreprise ou de l’établissement. Il doit mentionner par écrit la qualification du salarié, les éléments de sa rémunération et la durée du travail.
Le temps partiel peut être décidé à l’initiative de l’employeur ou du salarié.
Si le salarié souhaite travailler à temps partiel, pour des raisons personnelles ou familiales, il doit présenter sa demande par lettre recommandée avec accusé de réception au moins six mois avant la date à laquelle il souhaite commencer à travailler à temps partiel. Si l’entreprise n’est soumise à aucun texte conventionnel relatif au temps partiel, l’employeur peut accepter ou refuser une demande du salarié.
Si c’est l’employeur qui veut recourir au temps partiel, pour des raisons économiques ou pratiques, le salarié peut également refuser : dans ce cas, son refus n’est ni une faute ni un motif de licenciement." FIN ANPE
Concernant le rapport d’activité 2004 de la « DÉLÉGATION AUX DROITS DES FEMMES ET À L’ÉGALITÉ DES CHANCES ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES », un rapport ne vaut rien sur le plan législatif et n’engage que ceux qui y ont contribué.
Si sur ce rapport, vous cherchez le qualificatif de contraint, subi ou imposé à l’expression de « travail à temps partiel », il faut attendre la 109ième occurrence pour lire :
« Le temps partiel imposé à l’embauche permet... » Totalement inapproprié et faux donc.Personne n’a jamais été obligé d’être embauché.
A la 197ième occurrence, on trouve effectivement un chapitre sur temps partiel ou subi pour tout de suite dire :
Ces notions (choisi ou contraint), cependant, doivent être utilisées avec précaution. La frontière est souvent floue entre l’une et l’autre catégorie de temps partiel et ces qualificatifs ne rendent pas toujours compte de la complexité des situations, de leur évolution dans le temps, des compromis acceptés et de l’intervention dans la décision du salarié de facteurs extérieurs à l’emploi. Par exemple, un travail à temps partiel, même d’embauche, acceptable à un moment donné, ne l’est plus forcément lorsque la situation personnelle du salarié s’est modifiée.
Pour identifier ces notions, deux sortes de critères sont généralement retenus.
S’agissant des catégories de temps partiel, il est souvent fait référence aux réponses des salariés à la question de l’enquête Emploi du temps de la DARES ainsi libellée :
Ce temps partiel :
- vous a été imposé par l’employeur à l’embauche ;
- vous a été imposé par votre employeur alors que vous étiez à temps complet ;
- vous l’avez choisi vous-même pour vous occuper de vos enfants ;
- vous l’avez choisi vous-même pour d’autres raisons.
Les résultats de l’enquête Emploi du temps DARES-INSEE donnent des chiffres, assez anciens puisqu’ils datent de 1998, mais qui permettent néanmoins d’avoir une estimation de ces catégories :
Suit les chiffres statistiques, on trouve 3 catégories de temps partiel (choix embauche, choix enfants et choix autres), sur la catégorie « choix embauche » il y a une note de renvoie qui précise : * Cette catégorie comprend à la fois le temps partiel imposé à l’embauche et le temps partiel imposé après une embauche à temps complet, souvent lié à un plan social.
Donc, une fois de plus, on parle de « temps partiel imposé à l’embauche » mais en plus la DARES-INSEE est incapable de faire la distinction entre partiel d’embauche et partiel suite à complet dans ses statistiques.
Je résume donc : Nous avons donc 3 catégories de temps partiel :
-partiel à l’embauche délibérément choisi par l’employé
-partiel suite à complet à la demande de l’employé pour convenance personnelle.
-partiel suite à complet suite à un plan social (qui doit être validé par un juge) sachant qu’un employé temps complet peut toujours refuser de passer à un temps partiel.et puis il y a la notion "subjective" de temps partiel forcé, contraint ou subi de l’employé qui s’est délibérément mis dans cette situation à un moment donné et qui souhaiterait maintenant en sortir.
Voilà pourquoi il est abusif de parler de « temps partiel forcé » car il faudrait tout aussi bien parler de temps partiel pour convenance personnelle.
Maintenant, Forest, si vous avez des stats (que la délégation parlementaire n’a pas pu avoir) qui distinguent ceux et celles qui souhaitent un temps plein parce qu’elles souhaitent maintenant une augmentation de salaire, je suis preneur. Je pense que ce sont à eux que vous pensez, à ceux qui priment l’augmentation de salaire à la commodité du temps partiel qu’ils ont choisi, à un moment donné, en toute connaissance de cause.
D’accord avec moi, Forest ?
ou d’accord avec Ségo qui parle de la tyrannie des femmes victimes du travail forcé (avec boulets au pied) ?
D’ailleurs et puisqu’on en parle, je vais vous dire à qui vous pensez quand vous parlez de ’forcé’. Il s’agit de femmes élevant des gosses et marié à un conjoint travaillant à temps complet qui se satisfaisaient d’un temps partiel, qui une fois séparées ou divorcées (mari ne payant pas de pension) se trouvent dans l’obligation de faire face à toutes les charges, seule.
Cela pose une question de fond : est ce à la collectivité ou à l’entreprise de payer les dégats des séparations ?
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@ bulgroz
Je dois reconnaitre que votre argumentation est remarquable.
Je ne suis pour autant pas entièrement convaincu en pratique. Je vous propose une vérification : poser la question incidemment à la prochaine caissière de supermarché que vous rencontrerez.
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Bulgroz 12 mai 2008 14:38Forest,
Mais c’est évident, si elle est étudiante, elles est satisfaite du temps partiel,
Si elle a des enfants et mariée avec un mari avec un emploi ou indemnisé au chomage, elle est satisfaite.
Si elle a eu des enfants et qu’elle est maintenant divorcée ou séparée et pas de pension du conjoint et des charges de loyer et e scolarité à assumer seule, alors, oui, elle a un problème. Mais c’est son problème, pas le mien, pas celui de la collectivité, pas celui du supermarché (qui va pourtant la passer en temps plein si elle le peut).
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Posez quand même la question, à tout hasard.
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@ Bulgroz
Dans votre argumentaire, il y a plusieurs trous autorisant le temps partiel forcé.
Si l’employeur veut recourir au temps partiel, l’employé peut refuser. Ce n’est pas une faute pour l’ANPE. C’est une faute pour l’employeur. Un de ses plans a été contré. Pour les motifs de licenciements, ce n’est pas trop difficile. Il y a les entretiens mensuels de situation avec le DRH. Toutes les erreurs et les problèmes commis ou vécus par l’employé deviennent très utiles. Il y a l’annonce de restructurations nécessaires vu que l’entreprise est menacée par la concurrence. Il faut réduire la masse salariale et donc se séparer de quelques collaborateurs. Devinez lequel fera partie de la charrette ! Cette idée est secrète mais pas dans mon milieu.
Pour le temps partiel imposé à l’embauche, c’est facile. Vous êtes au bout du rouleau financièrement (pour cela la flexibilité de l’entreprise et l’optimisation de ses bénéfices et j’allais oublier la lutte contre l’inflation par les salaires sont des explications) vous force à accepter ce qui vous est offert. C’est un temps partiel ou rien. Vous allez au moin survivre. Vous auriez voulu vivre de votre salaire. Mais la rudesse de la concurrence et les difficultés économiques temporaires interdisent à l’entreprise de vous engager à plein temps. C’est aussi le seul poste disponible. (il y a plus de chômeurs que de postes malgré le tripatouillage des statistiques) Vous êtes forcé.
Ce sont donc deux trous dans votre argumentaire. Le temps partiel forcé existe. -
« Il faudrait arrêter le "sarkobashing" »
Ça, c’était en substance le reproche du président (sic) à la presse, jusqu’à ce mercredi.
Mercredi, le « guidage » présidentiel de la presse est passé à une autre phase. Le nouveau reproche du président (sic) à la presse, c’est :
« Il faut faire plus de "ségobashing" ! » (Source)
Heureusement qu’on vit dans un pays où la presse est libre, où elle n’est pas « guidée » par le pouvoir, pas comme au Maroc, en Chine, en Tunisie (ce pays modèle) ou au Zimbabwe. Heureusement...-
@GRASYOP « La presse est libre ». Voire. Aujourd’hui passe, encore que quand les journaux appartiennent à de grands industriels, la liberté des rédacteurs est -ou sera, en cas d"’urgence- limitée.
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Savez-vous quel est le nom savant du « diable de Tasmanie » (Tasmanian devil), un espèce de porc avec un tête de rat ? Non, je ne l’invente pas : c’est le sarcophilus satanicus, traduit en français : sarcophile satanique (« Démon amateur de viande », peut-on dire.
Je propose une élection du couple français le plus représentatif des Sarkophiles sataniques.
Ma proposition : Devedjian et Morano.
Qui a d’autres suggestions ?
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Savez-vous quel est le nom savant du « diable de Tasmanie » (Tasmanian devil), un espèce de porc avec un tête de rat ? Non, je ne l’invente pas : c’est le sarcophilus satanicus, traduit en français : sarcophile satanique (« Démon amateur de viande », peut-on traduire).
Je suggère une élection du couple français le plus représentatif des Sarkophiles sataniques. Ma proposition : Devedjian et Morano ;
Qui a d’autres suggestions ?
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Bonjour
Je suis d’accord sur le fait qu’il vaudrait mieux parler de l’action du gouvernement que de dauber à l’infini sur le bouhaha médiatique que Sarkosy génère. Car ce n’est pas un hasard si personne n’a débattu sur la refonte du code du travail, qui en connaît le contenu ? Personne !
Pendant que l’on s’esclaffe sur les bourde de Sarko ou du gouvernement les "réformes" se font tranquilement bien cachées par les gesticulations de l’Auguste dont c’est le rôle principal !
Radix
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C’est vrai aussi.
Mais pour le Code du travail, ce serait quand même aux syndicats, à la gauche (s’il en reste) de faire du foin là-dessus : on ne les a pas beaucoup entendus, hélas....
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@ radix
Entre les articles et courriers des lecteurs de Télérama, Marianne, Le canard enchainé, Alternatives Economiques, Courrier Internationnal, il y a 100 fois de quoi descendre manifester l’arrêt de la casse sociale et des réformes scélerates du pousse au crime de Fillon - car c’est Sarko qui est au devant de la scène et Fillon qui tire les ficelles du libéralisme maximal, sans concessions ni dialogue cf. entre autres Le canard du 7 Mai - :
Pourquoi les français se laissent ils plumer sans régir- car écrire n’est pas réagir-, pourquoi les français qui ont des révoltes sociales derrière eux courbent l’échine sans descendre exprimer massivement leur désapprobation ; Sarko, c’est l’arbre qui cache la fôret, il n’est pas seul,n’est pas le seul inspirateur et cette droite là - Raffafa, Fillon- était déjà aux commandes il y 6 ans ....
La politique actuelle n’est pas née aujourd’hui, elle s’est mitonnée bien avant avec galops d’essais successifs : CNE, CPE, tour de vis pour l’allocation chômage...Le Medef ce n’est pas Parisot, avant elle Ernest Antoine Seillière avec l’aval de Breton en leur temps ont préparé le terrain. LES FRANCAIS SONT LONGS A LA DETENTE... !!!!
Sarko est un hâbleur, un tribun comme tous les dictateurs qui passent en force- OGM, retraite, hôpitaux, casse sociale...-, il sait fédérer, servir la soupe à tous individuellement, jouer le compassionnel, il possède un vrai talent de communicant, de commercial rodé depuis des années de pratique -Maire de Neuilly, etc.-, mais merde, cette politique ultralibérale n’est pas un scoop, il y a des indices depuis plus de 6 ans pour qui sait lire et que font les français ??? RIEN.
Dans 5 ans ce sera pire, et que font les français ??? Il écrivent- moi itou, mais dès le moindre signal je descend dans la rue.
Qu’est ce que ces français qui se camouflent derrière l’immobilisme de la Gauche.Depuis quand, c’est elle qui mobilise. 1968, le Front popu, c’était les citoyens pas le PS... !!!!! Où est passé le sens de la révolte salvatrice ???
Pour les ex soixantuitards, je comprends, ils ont 60 balais et ont déjà donné, mais les autres ???? J’avais 4 ans en 68...j’ai de la marge.
ON Y VA QUAND ????
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Pourquoi ne pas y aller (dans la rue) nous exhorte Mélanie .
Peut-être parce que les français ont peur de se faire matraquer et mettre à poil , se faire arrêter et ficher ( arrêter les gens sous prétexte d’un contrôle d’identité et en profiter pour prélever son code ADN) comme on fait les flics de La Seyne-sur-mer à un lycéen qui avait pris la tête de la manifestation.
Les réactions des médias ? Ils ont seulement filmé le commentaire d’un lycéen témoin de la scène sans se mouiller. Ou bien ils ne sont pas indignés ou bien les rédactions sont muselées. Beaucoup de journalistes et d’humoristes craignant pour leur matricule sont empêchés de travailler.
On peut dire ce qu’on veut de Miterrand mais sans défendre ses deux septénats, quand même, les français n’avaient pas peur de descendre dans la rue pour manifester.
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Au moment ou on apprend que sarkozy est loin d’être un ami des libertés de la presse, celui choisit d’en remettre une couche. Un peu maldroit, là, que fait Louvrier. Les talents oratoires de Sarkozy ne m’ont jamais réellement convaincus personnellment, mais bon, si d’aucuns trouvent libres à eux...
Les niches fiscales, oui, bien , il n ’y en aurait donc que 5 de toilettables, manque de volonté peut être ?
Ségobashing ? Ben, Raffarin a essayé, en retour il s’est pris le financement de son appartement rue de Vaugirard.
Il est clair que sur la refonte (destruction) du Code du Travail et bien d’autres sujets, la gauche est plus que discrète, trop occupée à la guerre des égos qui se livre au PS.
Enfin, spécialement, pour Lerma, en quoi s’en prendre à Royal dédouanerait Sarkozy, c’est pas de Ségolène qu’il est question, ni même de ses petits camarades...
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pourquoi arréter ? si ça marche et puis le "Sarkobashing" est sans doute la maniére la plus efficace de s’en prendre aux idées.... L’idée ne se confond’ t’elle pas ici avec Sarkosy ? L’idée est une représentation cette idée c’est Sarkosy. Qui a commencé ce jeu ? Pourquoi tant de complications ?. Si nous savons rester à la surface et si nous avons le courage de nier la profondeur dans laquelle nous aimons tant nous abimer commes des porcs dans leur bauge nous serons d’une efficacité redoutable. C’est lui qui doit couler pas nous.
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Arreter d’en parler, arreter cette omni focalisation qui donne trop d’importance à un homme qui serait bien plus embété si on le laissait dans l’ombre !! Qui connait les 55 réformes en cours...
Je n’ai jamais vu un tel déchainement de médiocrité chez les journalistes, si peut etre avec Mitterrand sur la fin et ceux qui avaient le plus parlé de lui étaient les premiers à le descendre en flèche.... mais la c’est pire, on parle de lui meme quand il ne fait rien ou des choses qui ne méritent pas un commentaire.... il y a vraiment une maladie, une fixation obsessionnelle meme pour ceux qui se disent ennemis ?? qui finissent par lui faire de la pub.... quelque chose ou quelqu’un est inintéressant n’en paarlons pas....
je serais vu d’un mauvais oeil par les directeurs de publication style monsieur Barbier qui épie la moindre glissade, le moindre geste, la couleur d’un vétement pour nous pondre un A4 qui sonne creux.... vous me direz il faut de la matière pour susciter un article, et la il n’y a que façade, parade et mauvais gout !!
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Et ne pas laisser son électorat continuer à réagir aux stimulus du cortex serpentin :
Vous n’avez pas assez de pouvoir d’achat, je vais vous en donner.
Vous payez trop d’impôts, je vais les baisser.
Vous avez un problème avec votre voisin , je m’en charge.
Vous croyez qu’il y a des privilégiés, moi aussi.
Vous avez fait des erreurs comme moi, nous allons les effacer.
Vous cherchez du travail, je vais vous en donner.
Vous voulez de l’aide, je vais en chercher.
Vous croyez que tout va mieux, vous avez raison.
Nous allons et tous ensemble vous allez...
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Vous etes l’électeur que je voulais.
Vous etes beau et intelligent.
Vous aimez le soleil, moi aussi.
Vous croyez que je ne pense à la ménagère qui fait son marché, oh je suis déçu.
Quand vous faites un plein d’essence, je suis triste.
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Bulgroz 10 mai 2008 11:33ATTENTION : HYPER IMPORTANT
On a accusé à tort le PS de ne pas avoir de programme : C’est absurde et faux.
Le parti vient de sortir (6 Mai 2008) ses propositions de programme : les militants sont appelés à voter sur ce texte le 29 Mai 2008.
JE REPETE : LES MILITANTS SONT APPELES A VOTER SUR CE TEXTE LE 29 MAI 2008.
http://www.parti-socialiste.fr/
(cliquer sur “Vivre ensemble”)
CE SUPER PROGRAMME RADICAL DE CHANGEMENTS REVOULOUTIONNAIRES S’INTITULE :
“VIVRE EN ENSEMBLE”
1) L’adaptation du rythme de nos congrès au quinquennat
Pour tenir compte des effets du quinquennat sur le fonctionnement de notre organisation politique, il faut adapter le rythme de nos congrès.
Le maintien de la règle d’un congrès tous les trois ans ne cadre plus avec le calendrier électoral sauf à parsemer la vie du parti de congrès extraordinaires ce qui est un investissement humain, militant et organisationnel lourd sans grand apport idéologique.
La règle que nous pourrions donc nous donner est celle d’un congrès au moins un an avant les échéances présidentielle et législative, et d’un congrès dans l’année qui suit ces mêmes échéances.
Trois formules s’offrent à nous : la désignation de notre candidat(e) à l’élection présidentielle avant le congrès, pendant le congrès et après le congrès.
Nous avons expérimenté la formule « après le congrès », nous en avons tous vu les limites. La formule « avant le congrès » peut avoir le handicap de déconnecter le contenu politique du choix du candidat.
C’est pourquoi nous proposons la solution suivante : C’est le congrès qui donne la ligne politique, élabore le projet présidentiel et prépare le programme législatif. Au plus tard dans les trois mois qui suivent, les adhérents procèdent à la désignation du (de la) candidat (e ) du Parti socialiste en vue de l’élection présidentielle.
Ainsi, devrions-nous avoir une candidature où le fond et la forme seraient liés. Notre parti a fait le choix d’un régime plus équilibré entre le présidentialisme et le parlementarisme, il est donc naturel que dans son mode de désignation, il tienne compte à la fois, de la ligne politique, ce qui est la nature même de nos débats de motions et de la désignation de celui ou de celle qui en sera le porteur dans le débat présidentiel et législatif.
2) La réforme du fonctionnement du Conseil national
Entre deuxcongrès, leparti socialiste doit se donner les moyens d’être utile au pays, soit comme parti principal de la majorité,soit comme le premier parti de l’opposition.
Le rôle et le fonctionnement du conseil national doivent donc être revus.
Le conseil national est convoqué conjointement par le premier secrétaire et le président du conseil national sur demande du Bureau national. L’ordre du jour est établi par le bureau national et fait l’objet d’une validation définitive à l’ouverture du conseil national.
Le conseil national s’organise comme une assemblée avec un président et un bureau à la proportionnelle des motions, élu en son sein, chargé d’organiser le travail. Le bureau organise l’inscription des intervenants et des temps de paroles.
Le Conseil National doit retrouver sa vocation de lieu d’élaboration et de débat au cours duquel s’élabore la ligne politique du Parti. Ainsi, les débats devront s’organiser en deux temps.
Tout d’abord :
– Rapport d’activité du secrétariat national ;
– Rapport d’activité des présidents des groupes parlementaires ;
– Rapport de premiers secrétaires fédéraux sur les situations politiques locales compte tenu de l’actualité ;
– Rapport (annuel) financier.Chacun des rapports d’activité peut faire l’objet d’un vote des membres du conseil national.
Ensuite, un débat de politique générale sur un ou plusieurs sujets d’actualité s’organise à l’occasion de chaque conseil national.
Chaque membre du Conseil national peut intervenir sur chacun des points de l’ordre du jour dans la limite des temps de parole consacré à chacun des débats.
Afin d’actualiser l’article 7.3 et de l’adapter aux évolutions nécessaires de notre société, nous proposons d’inscrire dans nos textes de manière formelle 3 commissions permanentes supplémentaires qui s’ajoutent aux 3 déjà existantes (Comité économique, social et culturel, commission nationale entreprise, conseil des femmes).
Il s’agit de :
– Commission nationale agricole et rurale ;
– Commission nationale du développement durable ;
– Commission nationale en charge de la diversité sociologique.3. La modification du seuil de représentation dans nos instances
La cohésion du Parti socialiste tient pour une grande part à son mode de fonctionnement à la proportionnelle. Il n’est pas question de revenir sur cet acquis démocratique, néanmoins on peut s’interroger sur son seuil de déclenchement.
Aujourd’hui il est à deux niveaux, 5% nationalement, 10% dans les fédérations pour les motions n’ayant pas obtenu 5% nationalement. Nous ne proposons pas de les modifier.
Cependant, pour être représentées dans les instances nationales, les motions devront avoir obtenu au minimum 5% de voix dans au moins 15 fédérations différentes.
4. La réforme du mode de calcul des cotisations : Établissement d’un barème national
Le coût de la primo adhésion au parti reste fixé à 20 euros.
Au-delà, le conseil national fixe chaque année un barème de cotisations en fonction du coût de la vie et des besoins du Parti.
Le montant de la cotisation versée à la section et à la fédération est établi au début de chaque année par le conseil national, sous forme d’un barème en fonction du revenu et des charges familiales des adhérents.
5) La création d’un conseil des territoires
Un conseil des territoires est créé. Celui-ci regroupera les présidents des conseils régionaux, généraux et les membres des bureaux d’association d’élus AMF, AMGF…
Ce sera une instance de coordination, son champ de réflexion concernerait tout ce qui relève des politiques locales. Le premier secrétaire co-préside de droit ce Conseil national des territoires.Un bureau sera élu au sein du CNT. Au moins une fois par semestre, le premier secrétaire et le président du conseil des territoires réuniront la conférence nationale territoriale pour coordonner l’action du conseil des territoires et celle du parti.
Au mois une fois par an, le Conseil national et le Conseil national des territoires siégeront ensemble pour faire le point sur l’activité parlementaire et pour définir des politiques de fond, bases programmatiques des échéances électorales et établir des rapports d’évaluation des politique mises en place par les collectivités locales dirigées par les socialistes.
Un rapport annuel du CNT sera présenté au Bureau national.
6. La modification du mode de calcul de la représentation de la section
Dans le calcul de la représentativité, nous devons passer de la comptabilisation des inscrits à celle des votants. La représentativité de chaque fédération doit être calculée sur la base non pas du nombre de cartes payées à une date donnéemais sur celle du nombre de suffrages exprimés lors d’un vote. Cela doit nous garantir un fonctionnement encore plus transparent et plus démocratique.
Ce nouveau mode de représentativité sera facilité par un renforcement du rôle des Bureaux Fédéraux des adhésions, du bureau national des adhésions grâce à notre système d’informatisation de nos fichiers fédéraux et national.
7. La définition du rôle du premier secrétaire et des premiers secrétaires fédéraux
Le rôle du premier secrétaire et des premiers secrétaires fédéraux est défini comme suit :
– Il doit assurer le fonctionnement régulier des instances politiques et administratives du Parti, ainsi que l’application et la mise en oeuvre de la ligne politique issue du congrès. Il veille au respect de la déclaration de principes et des statuts du Parti socialiste.
– Il doit être le garant des accords politiques signés par le Parti devant le Conseil national (fédéral).
– Il veille au respect et à l’application du principe de parité dans la mise en place de nos instances et dans l’établissement de nos listes électorales.
– Il doit proposer au Conseil national (fédéral) un secrétaire national (fédéral) à la coordination,issu de la motion majoritaire qui le remplace en cas d’absence.
– Il doit proposer au Conseil national (fédéral) les secrétaires nationaux (fédéraux) et la définition de leurs attributions.
– Il préside le secrétariat et le bureau national (fédéral).
– Entre deux congrès, il peut proposer au Conseil national soit un référendum interne, soit un congrès extraordinaire pour soumettre aux débats des militants une question d’orientation politique nationale ou internationale.
– Il propose au Bureau national les socialistes qui représentent le Parti, dans le cadre de délégations répondant à des invitations d’autres organisations nationales ou internationales.-
Bonjour
Ce n’est pas un programme, tout au plus un règlement intérieur !
Radix
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Bulgroz 10 mai 2008 12:08Oui, Radix, c’est vrai, c’est un programme de changements ridiculement internes et inintéressants, soit disant que le peuple attend un programme et le voilà le programme du premier parti d’opposition de France.
Quand on voit les conneries, je comprends que les attaques antisarkozistes soient nulles et dérisoires, elles sont à la hauteur de l’incapacité de ces opposants de pacotille à proposer quoique ce soit si ce n’est à s’opposer pour s’opposer de la manière la plus stérile qui soit.
Avant d’attaquer ce qui a été décidé par une majorité de Français, faudrait savoir par quoi et par qui on va remplacer et s’organiser pour savoir comment on va gagner les élections.
Une solution alternative, quoi !!
L’opposition est bien en peine de proposer quoique ce soit, puisque c’est exactement ce que le pouvoir actuel met en place qu’elle préconiserait si elle avait le pouvoir.
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Comme le dit Radix , ce n’est pas un programme. Soyons pas de mauvaise foi, les entreprises ont leurs programmes internes, probablement ridicule et ininterressant par rapport à la production, le coeur même de l’entreprise.
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Quoi qu’ il en soit , c’est à coup de pied dans le c.. qu’il faut bouger le PS et à coup de pied dans le c.. qu’il faut virer ce gouvernement.
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@bulgroz
la notion de majorité à 3 % de plus pour un hâbleur qui ratissait large, c’est peu ...
Et puis " la majortié vest la loi du plus grand nombre pas la loi de la sagesse"...
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Bulgroz 10 mai 2008 17:57Le programme de la Présidence Sarkozy :ce qui a été fait et ce qui est en cours en UN AN (liste non limitative)
Refus de l’amnistie Présidentielle (fait) / - / Heures supplémentaires payées 25 % de plus et sont exonérées d’impôt sur le revenu et de cotisations sociales(loi pour le pouvoir d’achat du 8 février 2008 (fait) / - / Permis de racheter ses jours de RTT, pour transformer en salaire les jours de repos résultant des 35 heures et donc en pouvoir d’achat (accord avec l’employeur). Cela vaut pour les jours de RTT non pris en 2007 et ceux à venir pour les années 2008 et 2009 (loi pour le pouvoir d’achat du 8 février 2008) (fait) / - / Possibilité de débloquer, par anticipation, les sommes acquises au titre de la participation(fait) / - / Dans les PME où la participation n’est pas obligatoire, une prime exceptionnelle de 1 000 euros, exonérée de charges sociales, par salarié pourra être versée (fait) / - / Permettre aux salariés d’une entreprise de travailler plus de 35 heures, si une majorité de syndicats sont d’accord, et en échange de hausses de salaires (A venir)/ - / Exonération du travail étudiant étendue (fait) / - / Mises en préretraite ou à la retraite d’office coûtent plus cher à l’employeur (fait) / - / Libération du cumul emploi-retraite/système de bonus/malus pour récompenser ou sanctionner les entreprises en fonction des efforts qu’elles feront pour favoriser l’emploi des seniors (fait) / - / Ratification du traité de Lisbonne permettant de sortir l’Europe de la crise dans laquelle elle était plongée (fait) / - / Complément versé aux parents pour leur permettre de choisir le mode de garde de leurs enfants revalorisé de 50 euros par mois (fait) / - / Majoration de 60 euros des allocations familiales dès que leur enfant atteint l’âge de 14 ans (contre 16 ans auparavant) (fait) / - / l’allocation de rentrée scolaire, destinée aux familles les plus modestes, tiendra compte désormais de l’âge des enfants, car, à 15 ans, la rentrée scolaire coûte plus cher qu’à 4 ans. Son montant est désormais plus élevé pour un adolescent (fait) / - / Droit opposable à la garde d’enfant pour les familles (2012)/Service minimum à l’école (fait) / - / Service minimum dans les transports (fait) / - / Le logement : le prix des loyers est désormais indexé sur l’inflation, ce qui garantit une augmentation moins rapide des loyers (fait) / - / Par ailleurs, le dépôt de garantie est réduit à un mois au lieu de deux. (fait)/ - /En 2008, sera mise en place une garantie généralisée des risques locatifs, en échange de la suppression de la caution, afin de protéger les propriétaires contre les impayés (fait)/ - /
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Bulgroz 10 mai 2008 18:02Le programme de la Présidence Sarkozy :ce qui a été fait et ce qui est en cours (liste non limitative) SUITE
Les prix dans la grande distribution : la réforme de la loi Galland prévoit l’intégration de la totalité des marges arrière dans le prix de vente du produit. Selon l’UFC-Que Choisir (association de défense des consommateurs), cette mesure devrait faire baisser les prix de 2 à 3 % (fait)/ - /Les prix des télécommunications et des services bancaires : la loi Chatel introduit, par exemple, plus de concurrence entre fournisseurs d’accès Internet, afin de faire baisser les prix (fait) / - / le prix de l’énergie : l’aide à la cuve a été doublée (de 75 à 150 euros) pour les ménages non imposés se chauffant au fioul (fait)/ - /Le gouvernement envisage une prime au gaz (à faire) / - / et a refuser la hausse du prix du gaz décidée par la CRE (fait) / - / Création d’un indice du pouvoir d’achat correspondant au coût de la vie quotidienne des Français. Cet indice prendrait notamment mieux en compte le coût du logement, premier poste de dépenses des ménages (en cours) / - /
Contrat de travail : Le 11 janvier 2008, un accord a été signé par 4 syndicats sur 5. Les intérêts des salariés ont été défendus.(A retranscrire dans la loi) / - / / Un projet de loi relatif au travail dominical est prévu pour le printemps 2008 (en cours)///Carte scolaire : Liberté de choisir l’école de ses enfants,Mixité sociale, égalité des chances, fin des passe-droits (fait) / - / Chomage :7,9 % de chômage en France métropolitaine, fin décembre 2007,Moins de 2 millions de chômeurs, le nombre de chômeurs le plus bas depuis 1984,l’objectif fixé par Nicolas Sarkozy est le plein emploi en 2012 / - / Bonus/Malus écologique : Limiter les rejets de CO2 De 200 à 1 000 euros de bonus pour un véhicule propre (fait) / - / Bouclier fiscal à 50% des revenus pour les personnes fragiles ayant un patrimoine immobilier (syndrome de l’ile de ré) (fait) / - / suppression des droits de succession :95 % des successions sont exonérées. Seules les plus grosses successions sont toujours assujetties aux droits de succession, parce qu’il est normal que les plus riches paient des impôts ; chaque enfant bénéficie désormais d’un abattement de 150 000 euros sur sa part ; pour le conjoint survivant, qu’il soit marié ou lié par un Pacs, les droits de succession sont tout simplement supprimés. (fait) / - / Plan Alzheimer 2008-2012 1,6 milliard (fait) / - / Franchises médicales (fait) / - / ANPE/UNEDIC Fusion votée par le Parlement (fait) / - / Audiovisuel Public :La publicité sera supprimée dans l’audiovisuel public d’ici 2009 (en cours) / - / les mises en chantier de logements n’ont jamais été aussi nombreuses qu’en 2007 : 554 000 permis de construire ont été délivrés/ Financement en 2008 de 142 000 logements sociaux, soit trois fois plus qu’en 2000 (engagé) / - / réforme de la carte judiciaire ; rien n’avait été fait depuis 1958 (fait) / - / La loi d’août 2007 prévoit deux moyens de lutte contre la délinquance des mineurs :la création de peines planchers (fait) / - / ,c’est-à-dire une peine minimale dès la première récidive à partir de 16 ans ;l’excuse de minorité, qui empêchait la justice de traiter un mineur comme un adulte, ne s’applique plus en cas d’une deuxième récidive pour les crimes et délits avec violence ou les agressions sexuelles. Un jeune capable de récidiver une seconde fois en commettant de tels actes est suffisamment adulte pour être traité comme un adulte (fait) / - /.
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Bulgroz 10 mai 2008 18:07Salaire du Président : tordre les idées reçues
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Nicolas Sarkozy ne gagne pas plus que son prédécesseur
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Son indemnité est désormais celle du Premier ministre et comparable à celle des autres chefs d’État étrangers
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Les dépenses privées du président de la République sont à sa charge
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Il est faux de dire que le président de la République gagne 140, 170 ou 200 % de plus que son prédécesseur ! Il gagne, en fait, moins : 19 331 euros net, contre 20 144 euros net pour l’ancien président de la République.
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En revanche, il est vrai que son « indemnité », c’est-à-dire ce que la République lui donne pour vivre, a été alignée sur celle du Premier ministre : 20 859 euros brut par mois.
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Il y a quelque chose de choquant à ne pas indemniser le Président comme le Premier ministre.
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Il n’est pas normal que le président de la République française ne gagne pas l’équivalent de ses homologues étrangers.
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Il faut rappeler que le budget de l’Élysée ne prend pas en charge les dépenses privées du Président. Celui-ci doit payer de sa poche ses vêtements, ses vacances ou la taxe d’habitation de son appartement à l’Élysée.
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Pour la première fois, l’indemnisation du Président a été fixée par le Parlement, dans le respect de la démocratie. Autrefois, c’était le Président lui-même qui fixait le montant de son indemnité, en la cumulant avec d’autres revenus comme des pensions, des indemnités diverses. Ce n’est plus possible aujourd’hui.
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Ce qui prévaut désormais, c’est la légalité et la transparence. C’est la première fois que tout le monde peut savoir combien gagne le président de la République.
Chirac touchait 2 retraites et un salaire COMME Mitterand, Sarkozy ne trouche qu’un salaire et contrairement à ses prédécesseurs., ne touche pas de retraite..
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Bulgroz 10 mai 2008 18:32A tous les Sarkophobes, je recommande les ouvrages suivants (mais vous les avez tous lus) : Cette débauche de publications est une MINE DE PROPOSITIONS ALTERNATIVES.
Je ne donne que les livres dont le tirage prouvé est supérieur à 800 000 exemplaires.
Ce qui me fait dire qu’en France avec Sarkozy, il n’y a plus de démocratie ni de libre expression.
Moi, je recommande particulièrement : "Sarkozy : la face Karchée" ; "il faut qu’il parte" ; "cette droite qui n’aime pas la france" ; "l’imposture" (de notre ami Dubonnet) ; "la grande manipulation " ; "la république du mépris" ; "le petit démagogue", et le super intéressant "les SMS interdits"....
Vachement intéressant, la France possède désormais l’arme nucléaire de l’édition populaire. PASSIONNAnt et VACHEMENT UTILE
Une saison chez Mickey de Jean-François Kervéan
Le Liquidateur par Pierre Moscovici
Sarko and Co par Guy Bedos ( 21 février 2008)
Sarko Ier par Cohen+Malka+Riss et Riss ( 16 mai 2007
Sarko star par Michaël Darmon ( 22 octobre 2004)
Sarkorama par Pétillon ( 15 février 2008)
Sarkozy : Corps et âme d’un président par Olivier Mongin et Georges Vigarello ( 16 janvier 2008)
Sarkozy : Décrypté de A à Z par Laurent Pfaadt ( 30 mars 2006
Sarkozy : Itinéraire d’une ambition par Anita Hausser (10 septembre 2003)µ
Sarkozy : l’homme de fer par Massimo Nava, Sergio Romano, et Jocelyne de Pass (16 mai 2007)
Sarkozy et Dieu par Marc Andrault (15 février 2008)
Sarkozy et les Femmes par Decouty Eric ( )
Sarkozy et les Femmes par Derrien/Nedelec ( )
Sarkozy président ! : Journal d’une élection par Jean-Luc Hess ( 9 mai 2007)
Sarkozy, au fond des yeux par Nicolas Domenach (1 mars 2004)
Sarkozy, l’avenir d’une illusion par Jean luc Gonneau et Pierre Defrance ( 2 mars 2006)
Sarkozy, la grande manipulation Dénonciation d’une imposture par Olivier Bonnet ( 30 avril 2008)
Sarkozy, les SMS interdits par Stéphane Ribeiro ( 2 mai 2008)
Sarkozy, mode d’emploi ( ) de Noël Mamère (Auteur)
Sarkozy, un président chez le psy par Pierre Lembeye (12 mars 2008)
So Crazy Sarkozy Vu par la Presse Etrangère par Collectif ( 5 juin 2008
Ça Va Mal Finir par François Léotard ( 12 mars 2008)
Carla Bruni, Itinéraire Sentimental : Qui est-elle Vraiment ? par Christine Richard et Edouard Boulon-Cluz ( 6 février 2008)
Carla et Nicolas, Chronique d’une liaison dangereuse par Paul-Eric Blanrue et Chris Laffaille (7 février 2008)
Cécilia : La face cachée de l’ex-Première dame par Denis Demonpion et Laurent Léger (11 janvier 2008)
Cécilia : Portrait par Anna Bitton (10 janvier 2008
Chronique du règne de Nicolas Ier par Patrick Rambaud ( 24 janvier 2008)
De César à Sarkozy : Petite histoire des noms du pouvoir par Jean-Louis Beaucarnot (14 novembre 2007)
De quoi Sarkozy est-il le nom ? par Alain Badiou ( 27 octobre 2007)
Du candidat au Président : Discours et boniments de Nicolas Sarkozy par Michel Gaudin ( 5 mars 2008)
Élu ! par Guy Konopnicki ( 22 février 2007)
L’absolutisme efficace : Enquête sur la présidence de Nicolas Sarkozy
L’Afrique répond à Sarkozy : Contre le discours de Dakar par Makhily Gassama, Mamoussé Diagne, Dialo Diop, et Koulsy Lamko (21 février 2008)
L’aube le soir ou la nuit par Yasmina Reza (28 août 2007)
La face karchée de Sarkozy par Richard Malka, Riss, Philippe Cohen, et Isabelle Lebeau (15 janvier 2007)
La Légende de Nicolas Sarkozy par Digard+Krassinsky (2 avril 2008)
La République du mépris : Les métamorphoses du racis²me dans la France des années Sarkozy par Pierre Tévanian ( 6 septembre 2007)
La Republique, les Religions et... Sarkozy par Terras Christian (15 mars 2008)
La Saga Sarkozy par Christophe Barbier ( 20 février 2007)
La vraie nature de Nicolas Sarkozy par Michaël Darmon ( 4 janvier 2007)
Laïcité : Réplique au discours de Nicolas Sarkozy, chanoine de Latran par Jean-Luc Mélenchon ( 3 mars 2008)
Le petit démagogue : Nicolas Sarkozy et les neuf règles de base de la démagogie efficace par Jean-Luc Porquet et Cabu ( 15 septembre 2006)
Le sacre de Nicolas : Petits et grands secrets d’une victoire par Ghislaine Ottenheimer (16 mai 2007)
Les deux Nicolas : La machine Balladur par Ghislaine Ottenheimer (Reliure inconnue 22 novembre 1994)
Les mots de Nicolas Sarkozy par Louis-Jean Calvet et Jean Véronis ( 6 mars 2008)
Mai 68 expliqué à Nicolas Sarkozy par André Glucksmann et Raphaël Glucksmann ( 14 février 2008)
Misère du Sarkozysme : Cette droite qui n’aime pas la France par Paul Ariès (20 octobre 2005)-
Ce qui serait interessant de savoir c’est combien d’entre eux ont eu un contrôle fical ou de l’Urssaf comme l’avouait le photographe paparasi qui vient de se reconvertir photographe de l’Elysée .
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Weinstein 10 mai 2008 18:41Quelqu’un ou quelqu’une aurait-il la bonté de me donner le lien de la photo de Paris-Match nous montrant Ségolène Royal, fière héritière de Jaurès priant dans une église Florentine !
Merci d’avance.
Bonsoir les zozos
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Bulgroz 10 mai 2008 18:49Désolé, Weinstein, les media sont très prudes : aucun ne met en ligne cette photo.
Allez chez votre dentiste, vous la retrouverez peut être, moi, je l’ai vue.
C’’est incroyable que cette photo n’ait pas fait le voyage éclair sur le net autour de la terre.
C’est vrai que c’est pas Sarkozy.
C’est inquiétant pour la liberté d’expression.
Ps : Moi, je l’ai vue, il y a 2 photos, l’une la montrant longeant l’église où elle va, l’autre prosternée à genoux et priant devant un autel avec un foulard sur la tête.
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Weinstein 10 mai 2008 19:02Bulgroz,
En effet, j’ai surfé dans tous les moteurs de recherches anglaisfrançais , Hébreu, même russe, rien, nada, incroyable qui dit que le gouvernement musèle la presse ?Il faut dire que les socialos ont une longue tradition de l’omerta derrière eux, merci Mitterrand !
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Merci pour la liste Bulgroz...
Weinstein,
que Royal prie ne regarde qu’elle, même si à titre personnel, je trouve qu’on sent trop la religiosité dans son discours et dans certaines attitudes, c’est son problême. De plus, cette photo est faite à la dérobée.
C’est la laicité qui vous inquiète ? Alors, on est d’accords, vous devriez en parler aux députés UMP qui la détricote tranquillement.
Mais bon, le sujet était le sarkobashing, que les consignes de relance du ségobashing soient passées, on le voit mais quel intérêt, on ne parle là ni des "socialistes" ni de la madone du Poitou
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Weinstein 10 mai 2008 18:57Le problème n’est pas que Ségolène Royal prie, le problème est que la candiate du parti socialiste le fasse, avouez que c’est un peu gros, un parti qui est fondé en parti sur l’anti- cléricalisme !
Imaginez si vous aviez entre les mains une photo de Sarkozy priant, qu’auriez-vous dit !!!!
Je crois que l’hypocrisie de la gauche a atteint ses propres limites.
Bien à vous.
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Bulgroz 10 mai 2008 19:14On a bien pris des photos volés de Sarkozy avec ses enfants sur le bateau de Bolloré, Sarkozy n’était pas encore président.
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Weinstein 10 mai 2008 18:51Sarkozy est sans aucun doute le plus grand réformateur après Colbert, il est donc normal qu’on l’abhorre, les français étant des veaux comme chacun le sait.
Sarkozy sera président jusqu’en 2015, bonsoir les zozos.
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bulgroz
Vous avez raison, il a presque tout réussi son programme : réduit à zéro le programme du Conseil National de la Résistance, remis la France sur les rails du pétainisme ( à l’époque, c’était : plutôt Hitler que le Front Populaire, il a remplacé hitler par Bush ) cassé la solidarité nationale, condamné les salariés et les retraités à la misére, volé une part du salaire ( les charges patronales qui sont une part du salaire mis de côté pour la sécu et la retraite), relancé la politique coloniale en Afghanistan et en Palestine ; organisé la ruine du système éducatif au profit de l’école privée , SON école, pulvérisé l’hopital public au profit des cliniques privées qui se goinfrent sur la maladie, madame Parisot est des voyages présidentiels avec Dati en dior, etc..., etc... et vous êtes content . Vous avez des actions dans le CAC40 ?
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Bulgroz 10 mai 2008 21:26PS : Delanoë et Royal « n’ont aucune chance » de gagner
Arnaud Montebourg affirme qu’ils n’obtiendront pas la majorité au congrès du PS pour en prendre la tête « car les militants ne veulent pas être les otages d’une guerre des chefs ».
Un grand coup de pied dans la fourmilière. Connu pour ses déclarations tonitruantes, le bouillonnant Arnaud Montebourg a décidé de taper fort ce week-end en lançant un ferme avertissement à Ségolène Royal et à Bertrand Delanoë. Dans une interview au Journal du dimanche du 11 mai, le député PS affirme ainsi qu’ils « n’ont aucune chance d’obtenir la majorité au PS pour en prendre la tête car les militants ne veulent pas être les otages d’une guerre des chefs ».
Le président du conseil général de Saône-et-Loire Montebourg estime en effet que le maire de Paris et l’ancienne candidate à la présidentielle « doivent mesurer à quel point leur choix de présidentialiser le parti est désastreux pour la gauche ». Avant d’ajouter : « Les Français n’ont que faire de connaître aujourd’hui notre candidat à la présidentielle, ils préfèrent que nous définissions un projet. Ce travail-là ne peut pas se faire dans un match fratricide, qui nous ferait revivre le congrès de Rennes ».
Premier secrétaire en 2008, premier ministre en 2012Arnaud Montebourg enfonce le clou. « Personne ne veut d’un premier secrétaire de transition ! Je souhaite un patron de parti capable de rassembler toutes les gauches. Nous avons besoin d’un super mécano pour réunir les radicaux, les Verts, les communistes, les citoyens, et pourquoi pas s’il le souhaite, le MoDem ».
Selon lui, « le choix d’un candidat pour 2012 devra se faire ultérieurement, dans le cadre d’une primaire ouverte à toute la société française », alors que « le premier secrétaire a vocation à devenir le premier ministre de la future gauche au pouvoir, au service du président élu en 2012 ». La liste des prétendants au poste de premier secrétaire étant déjà pléthorique, les socialistes n’ont pas fini de débattre du nom du futur locataire de Matignon s’ils remportaient la prochaine présidentielle.
http://www.lefigaro.fr/politique/2008/05/10/01002-20080510ARTFIG00344-ps-delanoe-et-royal-n-ont-aucune-chance-de-gagner.phpPS : Delanoë et Royal « n’ont aucune chance » de gagner
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Bulgroz 10 mai 2008 21:51Marc,
Vous faites dans la caricature, le CAC 40 en Mai 2007 était à plus de 6000, il est aujourd’hui à 4960, soit une perte de plus de 17%.
Le CAC 40 est constitué majoritairement composé d’entreprises dont le chiffres d’affaires se fait à l’étranger.
Révisez vos infos.
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allons !
vous rigolez ????
vous faites partie d’une équipe de caméra cachée ??? ou de vidéo-gag ???
sarko ne sait même pas qui est colbert !!!
ni vous aussi, d’ailleurs !
car lorsqu’on se penche sur la biographie de colbert, on s’aperçoit qu’il est à l’opposé de nicolas sakozy !!!
il était plus proche de la rigueur protestante que du bling bling présidentiel...
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@ bulgroz
à qui profite les gains du cac 40, du nasdaq, du nikkei, de wall street ???
certainement pas au smicard qui bosse sur la chaine de peugeot, lu, l’oréal, total... ou autres grandes entreprises qui font du profit spéculatif !!!
arrêtez donc de dire des conneries !!!
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Bulgroz 11 mai 2008 09:27"certainement pas au smicard qui bosse sur la chaine de peugeot, lu, l’oréal, total... ou autres grandes entreprises qui font du profit spéculatif !!!" dit Claude
Manque de bol, claude, toutes les entreprises que vous citez ont fait de leurs salariés des actionnaires via l’épargne salariale (FCPE, vous connaissez ?)
Peugeot, LU (Kraft food), Total,l’Oréal, EDF GDF, Saint Gobain, toutes les banques (sauf la banque postale), Valéo, Bouygues,Vinci, Dexia, Renault, France Telecome,start up....
En France, sur 33,2 millions de foyers fiscaux, il ya 11,2 millions d’actionnaires soit 33% des foyers.
A cela, ajouter 10 millions de bénéficiares des contrats d’assurance vie investis dans les entreprises.
Ca en fait du monde à liquider !!!!!
En Allemagne et en UK pareils, 10 millions chacun.
Certes, tous les citoyens ne sont pas actionnaires de la même manière que tous les foyers n’ont pas de PC (23 millions ont un PC sur 33 millions). Doit on liquider ceux qui en ont un ?
Tous ne sont pas actionnaires comme vous, Claude, qui émargez au budget de l’état en tant que fonctionnaire ou bénéficiaire d’une aide de l’état. C’est votre problème mais c’est aussi le notre surtout au moment où nous établissons nos feuilles d’impôts (feuilles au pluriel).
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Au fait qu’est-ce que représentent , en terme de pourcentage, les actionnaires petits porteurs qui se font régulièrement plumés par les gros ? (il n’y a pas de petit profit dit-on)
Combien de délis d’initiés sont-ils instruits par une COB complètement aveugle ?
Quand connaîtra -t-on le vrai bilan des 35 heures ? Les statistiques on sait bien ce qu’ils en font les hommes politiques. A l’INSEE en ce moment des études, on s’en bas l’oeil et des tas d’employés se tournent les pouces : on a plus rien à faire disent-ils ?
Mais d’accord avec vous pour penser qu’avec la droite comme avec la gauche , le pouvoir corrompt et que prébandes et passes-droit minent la démocratie.
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Salut Einstein ! ici une génisse parmi les veaux
Manier l’insulte ce n’est pas beau !
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Bulgroz 10 mai 2008 21:34Entre 81 et 86
3 dévaluations, record du commerce extérieur, ambauche massive dans la fonction publique, nationalisation d’entreprises à grand frais, licenciement massif dans le secteur privé, 35 heures catastrophiques pour le pouvoir d’achat, la productivité des agents du Service Public, de l’argent public utilisé pour les membrees d’une famille cachée, des écoutes téléphonques.. ....
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Refuser de publier un communiqué politique, ce n’est pas faire un black out sur un fait ou une information mais refuser de servir d’agent de propagande et le choix fait par L’AFP de ne pas publier la prose d’un porte-flingue UMP est plutôt rassurant.
Quand à Barbier sur LCI, une vrai honte pour la profession ! A quand une analyse de contenu pour voir comment il manœuvre pour justifier l’injustifiable ?
Quand LE PRESIDENT a été élevé dans ses fonctions grâce à une presse française presque complètement alignée ce n’était pas une expression de la démocratie mais tout simplement un coup de pub.
Mais n’est-ce pas le rôle de la PUB qued’essayer de vendre tout et n’importe quoi ?
Faire accepter aux français un train de réformes annoncées manifestement contraire à l’esprit républicain et aux fondements de notre république (liberté égalité fraternité), c’est manipuler une opinion publique pour essayer de lui faire prendre des vessies pour des lanternes.
Tout système doit nécessairement s’adapter pour suivre l’évolution de la société.
Mais des réformes qui consistent à adapter le fonctionnement de l’état à des conditions sociétales de plus en plus difficiles et contraires à l’intérêt de la majorité des citoyens au profit d’une minorité de riches qui détient la presque totalité des médias ON N’EN VEUT PAS !!!
Heureusement il semble le produit Pub-résident a fini par lasser.
Au bout d’un an les citoyens ouvrent enfin les yeux.
Reste à espérer que l’actuel résident de l’Elysée ne tienne surtout pas toutes ses promesses.
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Il y en a qui sont fâchés par le commentaire je vois !
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@ civis1 : c’est rien, c’ewt les umpistes qu’ont retrouvé le chemin des claviers.
Depuis l’apparition de certains sur le fil, on a eu droit au retour des attaques personnelles formulées avec des orthographes bizarroïdes et à des invocations obsessionnelles de Ségolène Royal.
C’est bizarre ces réflexes conditionnés
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Salut Einstein ici une génisse parmi les veaux
manier l’insulte ce n’est pas beau !
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Arrêter de sarkobasher ?
Je n’ai aucun ordre à recevoir de Joffrin ni du Monde.
Par contre, eux, ils devraient arrêter de se croire permis de donner des conseils ou des leçons. Leur nullité prouvée et leur compromission largement manifeste les disqualifient complètement.
Il ne manquait plus que ça : que des sages de bazar nous disent quoi faire !
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Cette posture leur permettrait de faire croire qu’ils font par intégrité et professionalimse, priviliégiant le débat d’iddées, ce qui serait "noble" si réeel, alors que ça a tout à voir à la peur de pressions diverses.
Du reste, ce n’est pas à Joffrin, ou à droite les Rioufol et FOG de décider de ce qu’il est "juste" ou non de dire (on peut dire juste sans être ségolèniste au fait)
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@ bulgroz qui a écrit le post scriptum suivant à Forest :
PS : Pour vos extraits de Sarkozy, je dois avouer que vous avez raison, Sarkozy aurait du dire "Je soutiens ceux qui se lèvent tard et qui sont assistés, les connards qui bossent peuvent nous le permettre". C’est con, s’il avait dit cela, il aurait gagné les élections.
Alors bulgroz , je me suis demandée si votre propos était pertinent quand vous opposez les connards qui bossent aux connards assistés qui sont en fait les mêmes. Les droits au chômage sont des droits acquis par les travailleurs qui ont cotisés pendant qu’ils travaillaient. Lever une cotisation chômage et ne plus vouloir la rendre à celui qui l’a versée, ce serait comme qui dirait une arnaque . Mais peu vous importe semble-t-il. A moins que vous ayez besoin d’un meilleur éclairage pour y voir plus clair.
Je me suis aussi permise de rassembler quelques commentaires sur la réforme à la mode Sarkozy que vous développez dans votre inventaire en point 25.
25- Chomage:7,9 % de chômage en France métropolitaine, fin décembre 2007,Moins de 2 millions de chômeurs, le nombre de chômeurs le plus bas depuis 1984,l’objectif fixé par Nicolas Sarkozy est le plein emploi en 2012 /
Question :
Et que devront faire ces travailleurs dans le cadre de ce plein emploi alors que toutes les usines ferment et se délocalisent ? La France de l’industrie c’est fini, la France des savoirs faire technologiques et de l’innovation continue à être pillée, la France paysanne s’asphyxie. Reste LA FRANCE DU TOURISME peut-être ?
Admettons ! Bon mais alors pour la France du tourisme, celle des étrangers qui ont de l’argent et qui ont le droit de nous envahir et de venir nous emmerder il faut quoi ?
D’abord pour ne pas être emmerdés au sens propre, construire plus de stations d’épuration fonctionnant 3 mois d’été près des lieux de villégiature, des hôtels, des palaces. Et pour les construire et servir des régiments entiers de gentils touristes du monde entier une escouade de 500 000 esclaves.
Et comment mettre au travail une armée de chômeur ?
En attaquant les droits au chômage,
Ainsi un ingénieur informaticien aura le choix entre s’expatrier aux conditions des pays sous développés qui lui voleront un savoir acquis sur les bancs et aux frais de la république française ou apprendre à jouer de la truelle ou du marteau piqueur. Peut-être que de très jolies secrétaires auront la chance de pouvoir se reconvertir en hôtesses d’accueil à condition qu’elles n’oublient pas leur sourire au vestiaire ou s’attacher aux queues des casseroles pour concocter de bon petits plats aux touristes fortunés du monde entier. Les plus nombreuses, les moins chanceuses devront accepter de se transformer en reines de la balayette et du plumeau.
La France quel beau pays de cocagne bétonné pour gens fortunés.
Et les français dans tout çà ? Un pays d’esclaves tout juste bons à nettoyer la merde de touristes de plus en plus nombreux , qu’ils soient mafieux russes ou chinois ne laissant en rien leur place aux rois du pétrole.
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Sarkozy a tout simplement exploité la naïveté des français pour se faire élir... Chirac incarnait l’incompétent et Sarkozy le "grand " chamboule tout. Après des années de présidence chiraquienne, les français ont cru en Sarkozy qu’ils voyaient comme le messi finalement, il incarnait celui qui allait "faire bouger" cette France qui s’est endormie avec Chirac. "Je serais l’homme du pouvoir d’achat", "travailler plus pour gagner plus" était présenté comme la soltion miracle, or forcé de constater que c’est un échec toute sa politique sur le pouvoir d’achat (préoccupation n1 des français) tombe à l’eau. En effet depuis quand c’est le Président qui vient dire au patron qu’il a besoin de mettre des heures supplémentaires ? Le patron n’est-il pas assez grand pour s’en charger tout seul ? Tout ça pour dire qu’il ne faut pas que les français se plaignent,ils ont cru au Père Noël, ils l’ont voté maintenant il est Président, il fallait réflechir avant ! Les français ont trop regardé Casimir, ils y croyaient dur comme fer à Sarkozy mais il faudrait peut-être arreter de rêver et redescendre un peu sur Terre ! Ils croyaient quoi que Sarkozy allaient s’occuper de tous les smicars,RMistes...Non mais il s’en fout d’eux, il s’en est servi pour devenir président maintenant il applique la loi du plus fort : le riche commande, le pauvre éxécute et grogne mais le riche lui répond "Causes toujours, je sais que t’as besoin de bouffer donc tu va pas te permettre de lacher ton travail ou de faire grève"... Vive Sarkozy l’Empereur des nantis...
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Hum, j’étais aussi au bahut à l’époque de Mitterand, on ne peut pas comparer l’animosité suscitée par Sarkozy à celle de l’époque, idem pour Chirac.
Il y a bien un problême de rejet avec Sarkozy, qui va au delà du trop plein d’attente envers le politique
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