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Commentaire de Le péripate

sur Matthieu Grimpret : « L'avenir du libéralisme se trouve dans les banlieues »


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Le péripate Le péripate 11 mai 2008 16:32

@JL. Vous avez raison à propos du mésusage de l’had hominem. J’ai dit ça, parce qu’il a été à plusieurs reprises fait usage à mon encontre de l’apostrophe bourdieusienne, "d’où parles-tu ?", et, qu’il est lassant d’être dans un combat inégal simplement parce que l’on se prive d’une arme rhétorique .

@Leon. Vous devriez publer sur ce thème. Je ne ferais le plaisir d’être un de vos contradicteurs parmi les plus farouches, tant votre hypothèse me semble être batie sur des prémisses erronées. A suivre...

@Le Furtif. Je ne sais comment prendre votre post. Ça commence gentiment, et vous dérivez presque agressif. Aigreur, volte-face, manque de sincérité, plus des doutes sur mes capacités à lire énormément, parcours classique de gauche à droite....

En filigrane d’un discours qui sous-entend plus qu’il ne dit, se dessine ou une théorie à la Leon qui prétend expliquer l’idéologie en fonction du taux d ’hormones (théorie raciale ? théorie sexiste ?), ou que je trouverai un intérêt bien compris à m’exprimer ainsi. On a déjà tenté de dire que c’était parce que j’étais riche, raté. Que j’étais entretenu par les femmes (encore Leon, décidément bien le plus con et le plus méchant de la bande). Quelle est votre arrière-pensée à vous ? Une idée à la Lyon, payé par l’UMP ? Je reste au PS, et compte bien voter. Je ne crois pas que je serais exclu, car même si je suis vraiment radical, nombreux sont ceux qui rêvent d’échapper au joug des professeurs.

Être de gauche n’a rien à voir avec le conservatisme, avec l’État, ou l’impôt, etc... Être de gauche, c’est se soucier de la misère, de l’indignité, et d’aimer passionnément la liberté. C’est aussi se fonder sur un effort de compréhension du fait anthropologique, travail à peine entamé.

L’étatisme suscite la guerre des classes égoïstes, et entretient la pauvreté. C’est le constat de base, incontournable. L’étatisme crée la question du partage du gâteau, et de qui tient le couteau, mais ne connaît pas la recette du gâteau. Car c’est la liberté qui fabrique le gâteau. L’étatisme, c’est la file d’attente, la corruption,les passes-droits, la pénurie, la guerre, l’envie et la jalousie.

Le rôle de l’État, c’est d’assurer les conditions de la liberté, et non pas de gouverner. Au delà, c’est avec la plus infinie prudence que l’on doit lui confier transitoirement ce que l’initiative d’hommes et femmes libres ne peut faire encore, parce qu’une transition est en route, parce que des dégâts considérables ont été faits.

Une telle démarche est infiniment plus à gauche que les incantations novlanguestes de solidarité, que les intérêts catégoriels déguisés en intérêt général. Elle les rejette dans le camp des bo-bo, les bonaparto-bolchéviques.

Je mets toute mon énergie à ce combat, contre les étatismes de droite comme de gauche, et me passe de votre approbation.

 

 


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