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Ce n’est pas une "thèse du complot", c’est une information historique rapportée par un journaliste sérieux. Vous trouverez des éléments un peu partout sur Internet, par exemple sur le site du Point :
Pourquoi de Gaulle est-il allé à Baden-Baden ? Depuis le 29 mai 1968 et cette visite éclair au général Massu, alors chef des forces françaises en Allemagne, tous les acteurs de cette disparition surprise, en pleine déconfiture du pouvoir, ont donné leur avis. Longtemps, deux thèses ont prévalu. La première penchait pour l’appel aux légions du fidèle Massu, le jour même où le PC organise sa manif appelant à un « gouvernement populaire ». La deuxième, plus répandue, valide le coup de blues du Général, parti se faire remonter le moral par un intrépide frère d’armes. Si Daniel Cohn-Bendit avance une troisième explication (voir p. 54), Henri-Christian Giraud, spécialiste des relations entre de Gaulle et l’URSS, replace cette dernière au coeur de ces journées décisives. Tout débute le 28 mai par une visite de Léo Hamon, gaulliste de gauche, à Youri Doubinine, conseiller de l’ambassade d’URSS à Paris : de Gaulle veut obtenir le soutien des Soviétiques, ses alliés objectifs, pour taper contre le PC. La réponse arrive par le truchement du maréchal Kochevoï, l’alter ego russe de Massu en Allemagne, qui, justement, le 28 mai, rend visite au général français. De Gaulle reçoit le feu vert de l’URSS, qui n’a aucun intérêt à la chute d’un chef d’Etat hostile aux Etats-Unis et s’étonne de la mollesse du gouvernement. Mais de Gaulle, qui, auprès de tous ses collaborateurs, aurait joué la comédie de l’effondrement, serait allé s’assurer du « oui » soviétique à Baden-Baden. Aussi sérieux soit-il, Giraud, qui s’appuie sur les Mémoires de Doubinine, avoue n’avoir pas eu confirmation par Massu du fait qu’il aurait bien parlé de Kochevoï à de Gaulle. Mais le fait que le PCF ne bouge pas le 29 mai ; le discours du 30 mai de De Gaulle qui tire à boulets rouges sur « le communisme totalitaire » ; l’absence de réaction de l’URSS avec, en contrepartie, la condamnation assez molle par de Gaulle de l’invasion de la Tchécoslovaquie... semblent lui donner raison.
Ou encore sur le site de Valeurs actuelles...
Mais il est parfois difficile d’admettre certaines vérités historiques qui (vous me pardonnez un certain lyrisme) fissurent de trop nobles convictions ou lézardent de trop belles légendes...
De même qu’il est difficile pour l’extrême gauche d’admettre que les résistants de la première heure sont pour la plupart issus de la "droite nationale" tandis que le PC d’avant guerre avait reçu des "ordres" de Moscou pour mener des opérations de sabotage sous couvert de "pacifisme", puis favoriser la collaboration passive avec l’occupant allemand en attendant l’occasion de prendre le pouvoir, et que ce n’est que seulement après la rupture du pacte Germano-Soviétique en juin 1941 que les communistes s’engagèrent dans la résistance active (voir par exemple la page Wikipédia à ce sujet). Mais c’est un autre débat, certes...
13/05 23:14 - NICOPOL
Merci d’avoir précisé votre pensée. Je ne suis toujours pas d’accord avec vous (...)
13/05 22:47 - sisyphe
@ Nicopol Ben oui ; vous m’excuserez, mais à ce vieux slogan moisi, je préfère la belle (...)
13/05 21:23 - NICOPOL
Sisyphe, Merci pour vos clarifications. Désolé, mais si vous ne savez pas faire la différence (...)
13/05 20:15 - sisyphe
@ Nicopol Pour finir, vous affirmez à nouveau que : "Sarko et tous les réacs de (...)
13/05 20:00 - NICOPOL
Sisiphe, Tout d’abord, merci pour ce ton agressif. Dois-je me sentir inclus, après celle (...)
13/05 19:35 - jaja
@ Nicopol, "Qu’il s’appelle Robespierre, Pol Pot, Lenine, Castro, Che (...)
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