@ koudou
Vous avez raison de faire part de votre sentiment. Mais je n’ai pas sélectionné des références susceptibles d’abonder dans mon sens tout en occultant des références contraires. En fait, j’ai procédé à une recherche en français et en anglais sur Google (mes notes et ma documentation sont restés en Inde) à partir de mots-clefs. Je n’ai pas encore trouvé de références contraires sur la question de la Chine, du Tibet et de l’Inde. Aucune démonstration contraire aux arguments de l’élu américain Benjamin Gilman. Il n’y a donc pas eu de "distorsion" des faits dans ce domaine. Et je suis ouvert à connaître tout autre référence. Pour la géographie du Tibet, il y a d’une part, le Tibet actuel ou Région autonome du Tibet et, d’autre part, ce qu’on appelle le (défunt) Grand Tibet qui incluait l’Amdo et le Kham. Ces deux provinces tibétaines sont aujourd’hui intégrées à trois provinces chinoises (Qinhai, Gansu et Sichuan). Enfin, il y a le plateau tibétain, zone géographique qui s’étend plus loin que les frontières actuelles ou anciennes. Le Lop Nor au Xinjiang est géographiquement frontalier du Qinghai et encore, si j’ai bien compris, sur le plateau tibétain. Mais bien évidemment le Lop Nor n’est pas au Tibet stricto sensu. Pour le Panda, même chose, le Panda est originaire d’une région géographique proche du Kham oriental. Le principal centre d’élevage du Panda géant est à Wolong sur la Préfecture Autonome tibétaine Aba dans le district de Wenchuan où se situe l’épicentre du terrible tremblement de terre qui vient de frapper la Chine. Il s’agit donc bien d’une zone tibétaine au sens ethnique. La présence chinoise y est attestée depuis le IIè siècle car c’est le siège d’une école taoïste qui a laissé des traces. Maintenant les Tibétains au VIIème siècle avaient envahi la Chine jusqu’à Chang’An. Il est indéniable que les Tibétains revendiquent le Panda comme le leur. Le Panda a aussi sa niche écologique au Gansu et au Yunnan dans des zones frontalières avec le plateau tibétain où vivent des ethnies tibétaines. Pour l’Antilope tibétaine, c’est un artifice d’écriture. Il y a aussi la gazelle tout aussi frêle. Le Yak est moins frêle ! Mais ô combien placide. Les braves bêtes ont toujours évité de me planter leurs cornes dans les fesses ce que les vaches sacrées indiennes n’ont pas hésité à faire ! Le shantoosh est déclaré espèce en danger et a fait l’objet de trafic vers l’Inde notamment. Des Kashmiris ont été impliqués dans la traite de la laine de l’Antilope tibétaine. La Chine lutte au Tibet contre le braconnage de cet animal. Si vous trouvez sur l’Internet des références qui contredisent mes propos, n’hésitez pas à mettre les liens en commentaire avec une brève introduction. Merci.