Puisque les cercles au pouvoir en France et dans l’Union européenne n’agissent pas pour défendre les intérêts des Européens mais favorisent plutôt les intérêts des cercles pro-mondialistes il nous reste le constat suivant : nous allons vers la régression sociale de l’Europe. Au lieu de défendre les Européens et leurs avancées, malheureusement l’actuelle l’Union européenne trahit les Européens.
Nous, citoyens européens, ne voulons pas de politiques européens mondialistes qui prêchent la globalisation et la régression sociale de l’Europe. Les politiques européens, de gauche et de droite, qui alternent au pouvoir depuis des décennies ont créé une situation où les conditions de vie des Européens doivent régresser face à la concurrence déloyale de certains pays qui pratiquent une économie sans préoccupations sociales et environnementales. Nous voulons que les politiques européens travaillent pour les intérêts à long terme des citoyens européens, qu’ils défendent l’européanisme !
Les citoyens européens veulent que l’Union européenne instaure des mécanismes pour protéger les Européens et leurs acquis. Mais les politiques de gauche et de droite, qui sont au pouvoir, ou qui y alternent depuis des décennies, veulent imposer la globalisation.
Contrairement aux vœux des citoyens européens l’Union européenne ouvre les barrières et déclare que la compétition mondialiste se joue selon les règles imposées par les concurrents mondiaux où les salaires sont les moins élevés. Alors dans le monde globalisé et ouvert, où les pays sont des vases communicants, cela signifie une égalisation des revenus européens vers le bas en s’approchant des niveaux observés chez les concurrents tels que la Chine, l’Inde le Brésil etc.
Progressivement, si cela continue, cela signifierait que les Européens devraient accepter ce que les Brésiliens, les Africains ou les Asiatiques en Chine ou en Inde ou ailleurs vivent aujourd’hui : salaires bas sans le minimum garanti, pas de sécurité sociale, pas de code de travail, pas de limitation des heures travaillées qu’un employeur peut exiger des salariés, pas de syndicats. À partir des conditions sociales normales en Europe à la fin du 20ème siècle, cela signifierait reculer aux conditions sociales qui étaient normales en Europe au début du 19ème siècle. Concernant le progrès social de la France et en général de notre communauté européenne, cela signifierait faire un grand pas en arrière de deux siècles.