Ah ! Les droits de l’homme, une religion !
Eeeeh oui, ils en ont toutes les caractéristiques, toutes les pires caractéristiques :
"...il paraît aujourd’hui aussi inconvenant, aussi blasphématoire, aussi scandaleux de
critiquer l’idéologie des droits de l’homme qu’il l’était autrefois de douter de
l’existence de Dieu. Comme toute religion, le discours des droits de l’homme cherche
à faire passer ses dogmes comme autant d’absolus qu’on ne saurait discuter sans
être foncièrement stupide, malhonnête ou méchant. En présentant les droits de
l’homme comme des droits « humains », comme des droits « universels », on les
soustrait nécessairement à la critique — c’est-à-dire au droit de les questionner —
et, en même temps, on place implicitement leurs adversaires hors humanité,
puisqu’on ne saurait s’en prendre à qui parle au nom de l’humanité en restant soimême
humain. De même, enfin, que les croyants pensaient naguère avoir le devoir
de convertir par tous les moyens « infidèles » et mécréants, les tenants du credo des
droits de l’homme se considèrent comme légitimement investis de la mission d’en
imposer les principes au monde entier. Théoriquement fondée sur un principe de
tolérance, l’idéologie des droits de l’homme se révèle ainsi porteuse de l’intolérance
la plus extrême, du rejet le plus absolu."
Tu vois, tout y est... C’est abject, t’es d’accord, j’espère ?