Asinus,
bonsoir-
des commenaires pleins de bon sens. En effet, tout n’est pas noir ou blanc (ou bleu ou blanc !). Et la situation en Vendée a été confuse, la révolte suscitée autant par la levée en masse que par la constitution civile du clergé.
Sur ce dernier point, d’ailleurs, on peut interpréter le reflexe légitimiste commela défense d’un parti ’étranger’ celui du Pape, ou , au contraire, celle d’une religion indépendante, c’est-à-dire non assujettie au pouvoir politique en place.
Il n’en reste pas moins que même si les princes ont été falots, indécis, malcomprenants, même si la fuite du Roi a été une faute, la Convention jacobine a été une des premières entreprises totalitaires des temps modernes. A l’époque, comme beaucoup, j’aurais dit : ’vive le Roi quand même’. Et j’aime bien les hommes qui ont les tripes de défendre une cause perdue, seuls contre plusieurs.
Mais, comme vous dites, tout comme Cambronne, Maxim et vous, je n’ai aucun problème avec la République, ni d’ailleurs avec l’Empire. Et si j’avais servi en 1961 je serais sans doute resté fidèle au gouvernement. Tout en comprenant ceux qui ont été ulcérés par les promesses non tenues.
Et puis nous sommes en 2008, n’est-ce pas ?
Mais quand un guignol comme Mélenchon nous ressert de la sauce robespierriste, bien sûr que je réagis. Comme quand il traite ses compatriotes de ’petits blancs’...