Dans l’émission de la télé libre sur la grève des journalistes du monde, une journaliste dit que leur rôle est de "forger l’opinion publique". http://latelelibre.fr/index.php/2008/04/le-monde-en-greve/
Si les journalistes pensent comme ça, ils ne servent plus à rien. C’est à nous de digérer l’information et de savoir ce qu’on veut en faire, leur rôle est uniquement de nous la mettre à disposition.
Evidemment que les propos de cette journaliste sont débiles. Pour l’être moi même (journaliste, pas débile, enfin j’espère), jamais je n’ai considéré que c’était mon rôle. Mais ce débat entre journalisme engagé et journalisme factuel et/ou neutre n’a pas de sens : certains journaux ont une ligne éditoriale très engagée, d’autre beaucoup moins. Or in fine, c’est le lecteur qui a toujours raison, par son acte d’achat ou non. Eh oui, nous ne sommes pas dans une dictature : vous pouvez aussi bien lire L’Humanité que Le Figaro, Le Canard enchaîné que Valeurs actuelles... Alors le discours victimaire du pauvre citoyen dont on bourre le mou, très peu pour moi. Chacun a la liberté de s’affranchir des idées préconçues. Encore faut-il qu’il en ait la volonté, mais c’est un autre débat...