Merci pour votre réponse.
Je ne parlais pas du libre arbitre de l’être humain. S’il est une illusion, elle est parfaite. Ce débat ne peut donc être tranché autrement qu’en effectuant un choix de vie. Et j’ai choisi de me vivre comme étant doué, dans une certaine mesure, de libre arbitre.
J’opposais une notion de hasard, par définition froid, aveugle, dénué de tout sentiment, à celle d’un libre arbitre que l’on pourrait plus simplement appeler Dieu.
Entre les deux créateurs possible du monde, je choisis de croire en Dieu tout en sachant que je n’aurais jamais une preuve de la validité de mon choix. Et à la limite je m’en fous ! Que Dieu existe ou non n’est plus mon problème depuis que j’ai choisi de croire qu’Il existe. La question reprendra éventuellement de l’intérêt après ma mort, même pas lors de mon passage de vie à trépas.
Soit je donne du sens au monde, soit je ne lui en reconnais pas. Si ce monde n’a pas de sens, même caché, même à créer, je serais bien con de ne pas choisir de jouir autant que je le peux, sans autre considération que ma propre survie, en particulier sans aucune considération pour celle d’autrui.
Si par contre, je donne du sens au monde, ou encore car c’est la même chose, si je choisis de croire en Dieu, alors ce Dieu devient ma création et le monde prend le sens que je lui cherche.
Quant au problème "cosmologique", il me paraît annexe, dépassé. On sait désormais que l’on ne saura jamais LA vérité, à savoir si Dieu existe ou non. Et ce n’est pas la science qui pourra nous fournir une réponse, elle pourra seulement produire des éléments d’inspiration. Améliorer continuement notre compréhension de comment ce merdier fonctionne et a pu nous engendrer, ne peut au mieux que nous amener à nous émerveiller de la puissance du génie créateur. Si tel n’est pas le cas, alors la science ne peut plus nous servir qu’à jouir de ce monde, sans autre fin que celle d’une catastrophe d’origine humaine.