Vous dites : "On connait la chanson : "prise en otage" des contribuables, pleurnichements pseudo-compassionnels sur les mères qui se retrouvent avec leurs enfants sur les bras (snif !), coût inutile de la grève, et mauvais impact sur le fonctionnement des services publics ; l’éternel refrain victimaire cherchant, comme d’habitude, à opposer des catégories de français entre eux pour les diviser : rien que du très classique orchestré par les violons de la droite-medef."
On connait aussi la chanson des grevistes, qui tentent de faire croire à l’opinion publique qu’ils manifestent pour le bon fonctionnement des services publiques, alors que leurs revendications sont majoritairement pour les salaires et leurs conditions de travail. Ils s’en foutent bien de la qualité du service, ce qu’ils veulent, c’est surtout améliorer leur qualité de vie, au détriment de celle des autres couches de la société francaise.
La mauvaise foi est de tous les cotés : du medef mais aussi de ces grevistes professionnels.
Bien des employés en France auraient des raisons de se mettre en grève, et ne le font hélas que trop peu souvent. Mais l’hypocrisie des grevistes tels que les cheminots et les profs me sidère. Et le pire c’est qu’on voit toujours des gens emmerdés devant l’école ou sur le quai du train déclarer : "faut les comprendre, c’est pour le service publique qu’ils font ca, et ils font pas un métier facile" Si ces gens savaient à quel point les grevistes n’en ont rien à branler des utilisateurs et de la pérennité du service publique, mais ne sont là que pour gagner plus en en foutant le moins possible...