J’avais ri au début. Je dois dire que là, je peine à retrouver mon souffle.
Je suis loin bien loin d’être féministe. En vous lisant cependant, je suis ravie qu’elles existent.
La femme marche vers sa décrépitude tandis que l’homme, tel le vin, se bonifie, nous dites-vous. OMG ! [ Oh ! My God ! je traduis pour l’homme des cavernes que vous êtes ) Je dois reconnaître que je me pame d’extase à la vue d’un quinca bedonnant et chauve. Regardez-moi ce parangon d’esthétisme qui avance fier et ahanant, gêné dans ses déplacements par le poids des confits de canard dont il remplit goulûment sa panse démesurée. Je dois l’avouer, ça c’est du mâle, du vrai. Du comme on aimerait en voir plus souvent.
Mon cher Raphaël, allez donc consulter. Vous avez un besoin urgent de lunettes correctrices.
Hommes comme femmes, marchent toute le vie vers la fin. Les uns comme les autres se décrépissent, se ratatinent, leur peau pandouille (et pas que leur peau !). Ma grand-mère me le dit tout le temps, "c’est moche de vieillir !" Oui c’est moche, on devient moche. De quelque sens que vous tourniez cette équation, vous arrivez au même résultat, on devient moche. Mais c’est seulement physique, enfin pour certains !! Par contre ce qui est beau c’est de devenir moche à deux, avec une vie de partage et de beaux souvenirs avec soi, une vie remplie d’amour.
Vous m’avez l’air de considérer que le progrès en matière d’émancipation féminine est le pire mal. Je reconnais que le XVIIIème siècle est un exemple on ne peut plus judicieux en la matière. Des couples qui se croisent à peine, qui baisent à tout-va et surtout pas dans le lit conjugal, histoire de ramener une bonne chaude-pisse quand l’heure d’agrandir la famille a sonné. La femme était plus libre sexuellement au XVIIIème qu’elle ne l’est maintenant.
Décidement vous avez besoin de consulter. Tant que vous y êtes, allongez vous un brin sur le divan du psy du coin, vous ferez sa fortune.