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Accueil du site > Tribune Libre > La contamination des sexes

La contamination des sexes

Le commerce charnel de mes contemporains est à l’image de cette société d’impuissants chimiquement assistés, d’homosexuels pleurnichards et de mâles culturellement castrés : incolore.

Le romantisme citadin parfaitement niaiseux d’influence médiatico-cinématographico-publicitaire a corrompu les rapports amoureux de millions de couples moralement avachis. Jusque dans l’intimité des hyménées, au fond des secrètes alcôves cette idée frelatée de l’amour -fabriquée de toutes pièces par les marchands de lessive et également colportée par Hollywood- s’est imposée dans notre civilisation d’eunuques.

La soupe aux navets est devenue la norme.

Les Vénus redoutables, amantes originelles, hôtes superbes et vaillantes de l’Olympe ont disparu. Cette société de castrats frileux a fait de la femme une ménagère, une écervelée éprise de "partage amoureux", une poire aspirant à des "moments sublimes", une idéaliste d’opérette en quête de niaiseries érotico-égalitaires et de contacts protégés, d’échanges hygiéniques...

Le mâle quant à lui est devenu un coquet. Un douillet. Un scrupuleux à l’écoute des "revendications féminines". Bref, un coquelet épilé qui sent le parfum de la crête à la plume finale. Le prince charmant ne pique pas, ne transpire pas, ne crache pas. Mais pleure. Bien entendu il sera émasculé, depuis le cerveau jusqu’aux ongles des pieds qu’il aura, éventuellement, finement oint de vernis.

Notre société a inculqué à ses membres ramollis une image parfaitement dénaturée de l’amour et du plaisir. Il en ressort une culture érotique polluée par le bavardage publicitaire et médiatique se manifestant par une sorte de mélasse relationnelle insipide où humanisme de salon et pratiques lénifiantes se côtoient pour un résultat "politiquement édulcoré". Ce qui fait que les vrais mâles sont entourés de dindes aseptisées pleines de chimères "romantico-lessivières" dans la tête, la mentalité pervertie par les "contes de comdom" et les histoires d’égalité des sexes, de féminisme, de partage, de respect, de tendresse...

Egalité des sexes, partage, respect, tendresse : principes élémentaires de la relation amoureuse, prétendront les efféminés.

Faut-il que tonne plus fort la voix virile de la vérité, qu’elle couvre le sifflet de leur hérésie, qu’elle les fasse trembler, ces moineaux, ces vaincus-nés ? Le vrai mâle, celui dont on n’a pas encore bagué les doigts de pieds, lui prétend que ce sont là des moeurs intimes à la sauce urbaine, pitoyables. Des bêtises inconsistantes issues de cervelles de poulets. Des sornettes inventées par des esprits châtrés contaminés par la publicité, le cinéma et les médias !

Edulcorants hollywoodiens alliés aux antiseptiques cérébraux, ainsi est composée la soupe aux navets évoquée plus haut.

Cette conception de l’amour totalement indigente -aux antipodes de la flamme charnelle ardente- initiée par les vendeurs de fromage blanc et de poudre à laver est devenue le lieu commun de l’homme et de la femme d’aujourd’hui. Comment s’étonner après si des femelles élevées aux "idées chimiques" et qui ont par conséquent grandi avec des habitudes contre leur nature dans le culte de l’insignifiance amoureuse, non contentes de rêver stérilement de "partage", de "moments sublimes" comme elles disent si sottement, réclament concrètement ce genre d’imbécillités quand un mâle, un vrai, daigne honorer leur petitesse congénitale ?

La femme est devenue un menu volatile et l’homme un gros mulet.

Raphaël Zacharie de Izarra


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82 réactions à cet article    


  • trajectoire trajectoire 17 mai 2008 14:25

    Cher Monsieur ...vous mélanger tout, pub, lutte pour l’égalité des femmes ( en droits et en devoirs ainsi que pour ne pas faire la lessive de vos chaussettes), différence des sexes, plaisir, jouissance et amour... En bon macho que vous êtes, vous allez sans doute aussi prétendre qu’une femme violée est consentante.... Si vous êtes emasculé, ce n’est guère la faute de femmes mais bien la vôtre, allez vous donc allonger sur le divan d’un psy çà vous fera du bien, plutot que de donner des cours de morale...

    Ha le bon vieux temps où les femmes etaient sous votre coupe et n’avaient même pas le droit de voter ni de rejoindre certaines grandes ecoles.... C’était bien là le bon temps....pour vous !

    Une femme... !


    • Grasyop 17 mai 2008 14:33

      Qu’il s’agisse de la mentalité ou de la lessive, on comprend pourquoi vous avez choisi Louis XIV comme avatar.


      • Lisa SION 2 Lisa SION 17 mai 2008 14:54

        Monsieur,

        Votre soupe est d’un goût absolument indéfinissable, vous avez dû y mélanger tous les pires ingrédients les plus vomitifs, Mais selon une recette si précise et respectant l’ordre de chacun dans le fait-tout à tout faire, et appropriée à la seconde près au temps de cuisson si précieux, afin de n’en altèrer le goût de chacuns...Le résultat de votre mixture en est un infecte gateau, mais couvert d’une fine couche de crème délicieuse que vient couvrir une cerise synthétique explosive. Je m’en suis délecté. Je vous adjugerais bien une quatrième étoile si vous n’étiez pas déjà complètement toqué. Mais, je ne suis nulement juge de personne.

        Bien à vous. L.S.


        • Emile Red Emile Red 17 mai 2008 15:47

          Il ne faut pas s’inquiéter c’est encore un Loulou qui a subi la castration maternelle, enfin il le croit...

          Comment ressembler à l’homme des cavernes et penser avoir atteint le sommet de l’évolution.

           

           


        • marine marine 17 mai 2008 16:21

          J’ai bien ri !!

          Pour rire encore un peu plus, j’eusse aimé (Louis XIV appréciera ;) j’eusse aimé donc que vous nous démontrâtes le bon fonctionnement de la-dite chose. En gros, ça devrait marcher comment selon vous ?

          Que les hommes qui se sentent castrés par une soi-disant domination féminine, se prennent en main et arrêtent de geindre. Le gémissement, c’est pas tip top masculin ... Et là mon cher je suis au regret de vous dire que je vous ai trouvé un brin geignard.

          Cordialement aigue-marine.

           


          • marine marine 18 mai 2008 01:04

            Je vais avoir quelques difficultés à expliquer le fonctionnement de la-dite chose. Tout simplement parce que ceci est affaire de goût et d’hormones. Encore une fois chacun ses goûts et ses dégoûts.

            Pourquoi ma copine Nicole ne supporte pas un poil qui dépasse chez un homme alors qu’une autre se pamera devant un mec qui tient de l’oran-outang question pilosité ? Fort heureusement nous ne sommes pas toutes attirées par le même type d’homme. N’en déplaise à Raphaël, certaines apprécient le genre d’hommes qu’il décrie. Fort heureusement vous même, messieurs, n’appréciez pas tous les Pamela et autres bimbos siliconnées !

            Ce cher Raphaël est bien gentil avec ses théories lessivières mais il oublie une chose essentielle : la vie est diversité. Il n’y a donc aucune explication à donner quant au fonctionnement, aucune recette. C’est un peu dommage je le reconnais. Une bonne vieille recette de grand-mère éviterait les coeurs solitaires ...

            Cordialement, aigue-marine.


          • La Taverne des Poètes 17 mai 2008 16:47

            Quel talent ! Quel humour et quelle provocation ! C’est autrement mieux que ce Philippe Renève, ce ridicule oiselet qui s’essaie à la comédie alors qu’il n’a pas une once d’humour.

             


            • Bobby Bobby 17 mai 2008 16:48

              Bonjour,

               

              Juste une petite expérience que j’ai effectuée : faites lire "les matins bruns" de Franck Pavlov et demandez de quoi il retourne.... résultats sidérants garantis !

               

              bien cordialement

               


              • La Taverne des Poètes 17 mai 2008 17:25

                Renève, on cherchera en vain dans votre prose théâtrale un trait d’esprit ou d’umour. Vous pâlissez dans l’ombre ce l’auteur et n’avez point sa magnificence. Ayez au moins la discrétion de vous faire aussi petit que vous l’êtes dans la réalité !

                 


              • La Taverne des Poètes 17 mai 2008 17:55

                Une fois encore votre humour est irrésistible décidément !

                Mais quand on se targue d’écrire, on connaît au moins le "on" littéraire.

                Héals, chez vous, entre le "on" et le "con" il n’y a que l’épaisseur de votre esprit, ou du papier à cigarettes c’est pareil.


              • La Taverne des Poètes 17 mai 2008 19:53

                Malotru du coup ?


              • Yohan Yohan 17 mai 2008 23:41

                Renève et Taverne

                Un petit duel ça vous dit ?


              • pseudo pseudo 17 mai 2008 20:02

                Vous voulez dire l’époque des petits marquis enrubannées, parfumés qui portaient de jolies petites perruques bouclées et des chaussures à talons ?

                Vous avez raison, l’auteur doit regretter le XVIIIè siècle !

                 


              • Georges Yang 17 mai 2008 20:18

                 

                Je suis assez d’accord avec votre interprétation, même si le ton de votre article me semble un peu grandiloquent. Hélas, la société dans laquelle nous vivons ne permet plus ce que vous regrettez.
                Une France ou l’on prône le tri sélectif des poubelles, les bio carburants, les lois anti-tabacs, les alcotests à la sortie des discothèques etc…ne peut accepter qu’une forme asexuée et édulcorée des relations amoureuses. On en arrivera bientôt à une France à l’américaine ayant institué comme aux USA le délit de date rape pour des ados ayant tripoté un peu trop leur copine et d’autre part, on aura une bande de barbares violant dans les caves. Entre ces barbares et de pauvres châtrés incapable de se comporter normalement avec une femme, il y a de moins en moins de place pour un homme normal, capable d’aimer sans se laisser marcher sur les pieds.
                On n’y peut rien, sinon être nostalgique, on ne change pas une société surtout quand elle est contente de bêler.
                 
                Suis en Ethiopie, à Addis, ici c’est un autre monde ! 

                • Gül 18 mai 2008 00:27

                  C’est un gros volatile mais un menu mulet !


                • Gül 18 mai 2008 11:09

                  Malgré mon goût accru du risque et de l’aventure, je m’abstiendrai de toute tentative d’en savoir plus !


                • Gül 18 mai 2008 11:14

                  Un certain relent d’Alain Soral....


                • kolge 18 mai 2008 00:24

                  A quoi est dû cet angouement chez les filles pour se faire gonfler les seins ? Les prothèse mammaires en silicone se vendent comme des petits pains ! Pour séduire qui ? Des hommes qui veulent jouer à la poupée bimbo ?

                  Et côté masculin, expliquez-moi pourquoi ces messieurs, au moindre début de calvitie, se précipitent pour se faire faire des implants capilaires : Patrick Poivre d’Arvor, Yves Calvi, Aznavour, Ben Affleck, John Travolta, Brendan Fraser, William Shatner, Chuck Norris, etc. Et des tas de copains quinqua qui ont inexplicablement honte de perdre leurs cheveux…

                  C’est sûr qu’il y a un truc qui ne colle pas… Ou qui ne colle plus…


                  • Lisa SION 2 Lisa SION 18 mai 2008 04:09

                    Yves Calvi...nooon  ! Yves Calvi ...siiiiie !

                    Quant aux prothèses mammaires, les femmes, avides de soumettre non pas par leurs facultés à séduire l’homme de par une alchimie culinaire et culbutative, mais en se parant ainsi d’artifices promoteurs, soumettent les hommes qui ne survivent que difficilement à la séparation maternelle leur offrant la promesse de tétée infantiles inoubliables. C’est vous dire l’avenir des hommes en question... ?


                  • pseudo pseudo 18 mai 2008 09:35

                    Ah éternelle question !

                    Pourquoi au XIX siècle, les femmes se martyrisaient-elles le corps avec des corsets ?

                    Pourquoi au XVIIè, portaient-elles des talons de 5 pouces de haut, ce qui les obligeait à marcher avec une canne ?

                    Pourquoi..

                    Ceci dit, pour en revenir aux seins siliconés et aux implants capilaires, j’avoue que je ne comprends pas très bien le pourquoi de ces interventions, mais je crois que cela reste encore marginal. Personnellement, je ne connais personne dans mon entourage qui ait eu recours à ce genre de choses.


                  • Dimetrodon Dimetrodon 18 mai 2008 11:15

                    @ pseudo qui a dit (je cite) : « Personnellement, je ne connais personne dans mon entourage qui ait eu recours à ce genre de choses. »

                    Question de fréquentation ou de milieu, moi au contraire j’ai beaucoup de copains qui, terrorisés par la perte de quelques cheveux se sont soit fait mettre des implants, soit portent moumoute, au moins 8 de mes ancien camarades de classe… C’est donc un syndrome.

                    Ceci dit, pour parler plus en général, la chirurgie esthétique est un marché en pleine expansion… C’est, à n’en point douter, symptomatique d’un mal-être et d’un besoin de paraître plus que d’être… Ce qui en dit long sur la misère psychologique humaine.


                  • vivelecentre 18 mai 2008 07:20

                    Ah d’accord !!!!!!!!! tout est de la faute du crémier et de l’épicier !!!!! je comprends mieux pourquoi je n’arrive pas à conclure plus souvent !!!!!

                    Merci ! moi qui croyais que cela venait de mon torse trop poilu pas vraiment à la mode....

                    Non , c’est à cause de la réclame pour le jambon !

                    Du moins , c’est ce que j’ai compris de ce chef d’oeuvre.. 

                     


                    • Weinstein 18 mai 2008 07:33

                      Raphaël,

                      J’ai aimé votre texte à l’antipode de ce qui peut se lire généralement, neparlons même pas d’agora, la pensée unique y est de mise.

                      Je vis dans un pays ou heureusement les différences naturelles et objectives(!) entre hommes et femmes sont encore là, pour le bonheur des deux sexes.

                      Ce type d’homme, androgyne, que produit l’Europe est singulier, une sorte d’escargot bien baveux en quelque sorte...

                      Bien à vous.


                      • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 18 mai 2008 10:45

                        Le rôle de la femme dans cette affaire, me demandent mes détracteurs ? Voici un texte qui répond à leur ironique interrogation... Sans ironie.

                        LA SOUMISSION NATURELLE DE LA FEMME

                        La femme naît soumise. Son destin est d’être enchaînée à la virile autorité. Malheureusement la société a perverti la femme, avec la complicité du mâle dévirilisé.

                        Notre monde occidental obsédé d’égalité et de modernité nie bêtement ce principe naturel. Ainsi la femme dénaturée se croit libre sous prétexte qu’elle vote, conduit, boit, fume, jure, crache... Or la vraie liberté de la femme est de se contenir sous la coupe de l’homme. La femme n’est véritablement femme que lorsqu’elle ne sort pas de son rôle, qu’elle demeure sur le trône où l’a placée sa naissance : à mi hauteur entre le mâle et la casserole.

                        Quoi de plus détestable, de plus vulgaire qu’une femme qui ignore les préceptes les plus élémentaires du savoir-vivre et qui se rebelle contre les lois cosmiques ? Une femme de classe sait se taire, se placer dans l’ombre pour laisser la lumière éclairer son maître. La femme digne de ce nom aime faire valoir son seigneur. Je sais bien que, à l’heure où tout le monde trouve normal que la femme moderne -que j’appellerais volontiers "dégénérée"- cherche à humilier l’homme au lieu de lui faire honneur, mon propos semblera insupportable...

                        La société est à ce point corrompue par la dictature de la vulgarité féminine, par l’hystérie générale faite autour de l’égalité contre nature des sexes, que prétendre que la femme doit élever l’homme et non l’écraser, le célébrer et non le maudire, le servir et non l’opprimer passe pour un crime aux yeux de la plupart des gens !

                        La femme de par la volonté céleste, terrestre, cosmique et même atomique est soumise à l’homme de la même façon que la lune est soumise à l’attraction de la Terre.

                        Toutes les femmes sont soumises.

                        Beaucoup l’ignorent tant notre société frileuse, molle, éprise de nivellement envers les êtres (qu’elle appelle "égalité") a formaté leur cervelle dans le sens du sexuellement faux. Certaines se croient autonomes, insoumises, libres parce qu’elles gagnent leur vie seules, vivent en solitaire, ont remplacé la présence souveraine et magistrale de l’homme par un vulgaire salaire. Voire son phallus par une prothèse en plastique qu’ont réussi à leur vendre des professionnels du marketing exploitant le filon de la "femme libre". Bref, loin de l’autorité de leurs seigneurs et maîtres, les "femmes libres" mènent des existences vides qu’elles meublent avec de la vanité.

                        Elles ont beau arborer des apparences de liberté triomphante, dans le secret de leur âme elles restent des femmes, fondamentalement. Même si elles l’ignorent, s’en défendent, se rebellent. Le mensonge social ne résiste pas devant la force, l’éclat, l’évidence de la Nature qui dicte à la femme ses lois justes, belles, vraies.

                        Il suffit juste que la femme cesse d’alimenter son sot orgueil, renonce à adopter les modèles artificiels de cette société pour que la nature sur elle reprenne ses droits et que tout aille pour le mieux dans le plus ordonné des mondes.

                        Raphaël Zacharie de Izarra

                         


                      • pseudo pseudo 18 mai 2008 11:03

                        Vous devriez aller voir un psy. Il vous aiderait peut-être à résoudre votre problème.


                      • elric 18 mai 2008 11:54

                        non seulement,c’est écrit dans un style pompeux,mais en plus c’est stupide,on ne sait pas si il faut en rire ou en pleurer.C’est le style d’individus qui justifie le féminisme.Et puis aprés tout certains hommes s’accomodent fort bien des femmes indépendantes,qui ont du caractères,qui même préferrent,c’est mon cas,Je pense,qu’il faut être méchamment frustré pour écrire des trucs pareils.


                      • Grasyop 18 mai 2008 12:04

                        « la femme moderne -que j’appellerais volontiers "dégénérée" »

                        Dégénérescence, quand tu nous tiens...

                        (Attention, la lecture de ce texte peut entraîner des troubles cardiaques chez les rois-soleils, et peut-être même chez des pas-rois-pas-soleils.)


                      • marine marine 18 mai 2008 13:02

                        J’ai une copine à forte tendance masochiste. Je pense que je devrais vous la présenter .....

                        Quant à Madame, nous ne sommes, à mon (humble, c’est la tendance ici quand on est femme) avis pas prêts de l’entendre. Elle est attachée à sa cuisine par une laisse de 1 mètre 10, longueur qui lui permet de faire l’aller-retour entre son réfrigérateur et sa cuisinière pour mitonner des p’tits plats à son Raphou chéwi. Plats qu’elle lui servira en tablier, debout derrière lui, prête à réagir au moindre froncement de sourcil de son seigneur (saigneur ?) et maître.

                        Vos élucubrations me laissent à la limite du vomissement. Je pense que vous êtes perdu pour l’humanité.

                        Cordialement, aigue-marine.


                      • ka 18 mai 2008 16:35

                        "Il suffit juste que la femme cesse d’alimenter son sot orgueil, renonce à adopter les modèles artificiels de cette société pour que la nature sur elle reprenne ses droits et que tout aille pour le mieux dans le plus ordonné des mondes."

                        @ l’auteur

                        Vous n’êtes pas sans savoir que même dans le monde animal (puisque vous parlez de nature), la femelle peut s’avérer être dominatrice, exemple  : la mante religieuse qui dévore le mâle après s’être accouplée avec lui. Et les manchots empereurs qui couvent les oeufs de leur bien aimée jusqu’à éclosion et qui nourissent eux-mêmes leurs petits, pas très viril tout ça ! Et pourtant c’est tout à fait naturel.

                        La nature n’ordonne pas la domination de l’homme sur la femme c’est plutôt la culture qui fait parfois de la femme une soumise de l’homme.


                      • Georges Yang 20 mai 2008 15:52

                        Je me souviensd’un dessin de J.M. Reiser avec ce commentaire:C’est deja triste de devenir vieux et moche,c’est ecore pire quand on vit avec une femme elle aussi vieille et moche !

                        Tout est dit


                      • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 18 mai 2008 12:10

                        A vingt ans la femme est légère, voire insignifiante. A trente elle est désirable, à quarante elle est resplendissante, mais dès quarante-cinq ans elle devient douteuse.

                        A cinquante ans, elle est devenue un fruit en voie de putréfaction.

                        Je les vois bien ces visages en fin d’épanouissement qui traversent les rues à l’heure de sortie des bureaux, ces corps femelles qui commencent à faner... Je les vois chanceler sur leurs souliers un peu plus épais, ces chandelles presque éteintes. Je les vois peser de plus en plus, ces traits empâtés qui sous le fard inutile annoncent déjà la décrépitude... Ce fard qui souligne la disgrâce naissante de la femme, trahit sa beauté dégradée, ce fard sans joie qui n’est que le dernier artifice de l’amour avant la tombe, l’illusion qui ne trompe plus personne.

                        Tandis que l’homme vieillit comme un vin exquis, grave et serein, comme un chêne, tout en force et hauteur, tout en charme et légèreté, beau et solennel qu’il est, la femme avec les ans hérite du masque de la pourriture.

                        En avançant en âge elle doit apprendre à regarder en face sa laideur. Les plus belles ne sont point épargnées (voir le cas douloureux de Brigitte Bardot).

                        Rares, très rares sont les femmes qui gardent intact leur éclat jusqu’aux portes de la soixantaine.

                        L’originelle flamme qui fait d’elles le centre du monde les quitte en général avant cinquante ans..

                        La femme de cinquante ans est morte au monde, sur le plan des charmes. Et plus elle vieillira, moins elle sera désirée, et souvent sera méprisée.

                        Chez l’homme on constatera exactement l’inverse.

                         
                        Raphaël Zacharie de Izarra


                        • Gül 18 mai 2008 13:21

                          Ca finit par devenir franchement drôle !!!

                          Une ’tite pilule peut-être ? Une bleue, Ha ! d’accord, si vous voulez, ici on ne contrarie personne....


                        • marine marine 18 mai 2008 13:27

                          J’avais ri au début. Je dois dire que là, je peine à retrouver mon souffle.

                          Je suis loin bien loin d’être féministe. En vous lisant cependant, je suis ravie qu’elles existent.

                          La femme marche vers sa décrépitude tandis que l’homme, tel le vin, se bonifie, nous dites-vous. OMG ! [ Oh ! My God ! je traduis pour l’homme des cavernes que vous êtes ) Je dois reconnaître que je me pame d’extase à la vue d’un quinca bedonnant et chauve. Regardez-moi ce parangon d’esthétisme qui avance fier et ahanant, gêné dans ses déplacements par le poids des confits de canard dont il remplit goulûment sa panse démesurée. Je dois l’avouer, ça c’est du mâle, du vrai. Du comme on aimerait en voir plus souvent.

                          Mon cher Raphaël, allez donc consulter. Vous avez un besoin urgent de lunettes correctrices.

                          Hommes comme femmes, marchent toute le vie vers la fin. Les uns comme les autres se décrépissent, se ratatinent, leur peau pandouille (et pas que leur peau !). Ma grand-mère me le dit tout le temps, "c’est moche de vieillir !" Oui c’est moche, on devient moche. De quelque sens que vous tourniez cette équation, vous arrivez au même résultat, on devient moche. Mais c’est seulement physique, enfin pour certains !! Par contre ce qui est beau c’est de devenir moche à deux, avec une vie de partage et de beaux souvenirs avec soi, une vie remplie d’amour.

                          Vous m’avez l’air de considérer que le progrès en matière d’émancipation féminine est le pire mal. Je reconnais que le XVIIIème siècle est un exemple on ne peut plus judicieux en la matière. Des couples qui se croisent à peine, qui baisent à tout-va et surtout pas dans le lit conjugal, histoire de ramener une bonne chaude-pisse quand l’heure d’agrandir la famille a sonné. La femme était plus libre sexuellement au XVIIIème qu’elle ne l’est maintenant.

                          Décidement vous avez besoin de consulter. Tant que vous y êtes, allongez vous un brin sur le divan du psy du coin, vous ferez sa fortune.


                        • Gül 18 mai 2008 13:40

                          Sur le divan de LA psy !!!


                        • Gül 18 mai 2008 13:48

                          Bonjour Constant !

                          C’est dingue !!!!! Hein !


                        • Weinstein 18 mai 2008 13:54

                           

                           

                          Gul,

                          Une psy de moins de cinquante ans !


                        • Gül 18 mai 2008 14:04

                          Surtout pas, gare au transfert !

                          Une vraie, très vieille, très moche, avec des lunettes à quadruple foyer, des cheveux gris terne, un rictus malsain, et un regard sévère.

                          Faut pas déconner non plus !!!


                        • armand armand 18 mai 2008 15:02

                          Mon Dieu !

                          Est-ce du second degré, Raphaël !

                          Essayez-vous de faire concurrence à d’Annunzio, qui écrivait à propos de statues que "la muette parole sur leurs lèvres de pierre était la même que celle dite par l’immobile sourire sur les lèvres de la femme défleurie : RIEN" !

                          Et qui, dans les faits, était beaucoup plus éclectique.

                          Surtout que par rapport à l’époque on a gagné largement une vingtaine d’années de "jeunesse".

                          Il y a des femmes de plus de cinquante ans qui son resplendissantes ; des gamines de ving ans insignifiantes. Chez les hommes aussi, d’ailleurs. Et c’est très bien ainsi.


                        • pseudo pseudo 18 mai 2008 16:29

                          Vous parlez de Brigitte Bardot, et pour les hommes resplendissants de plus de 50 ans, vous pensiez à quelqu’un en particulier peut-être ? Daniel Auteuil ? Gérard Depardieu ? Non, je ne vois pas alors.


                        • armand armand 18 mai 2008 16:55

                          Il y en a plein - Malavoy, Giraudeau, Karyo, Grégory et bien d’autres.

                          Et leurs contreparties féminines sont également très bien - même si, faut-il reconnaître, elles ont parfois du mal à trouver des rôles et on les relègue injustement à des téléfilms. Mais bon, Huppert, Miou-Miou, Ardent...

                          Pour ma part, jamais sectaire - je peux me pâmer devant une étudiante ou une grand-mère, il faut simplement qu’elle ait quelque chose... du chien comme on disait dans le temps.


                        • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 18 mai 2008 17:15

                          La femme est sotte, faible, hystérique, l’homme est grand, fort, sage.

                          La femme dépense, l’homme achète. La femme ignore, l’homme apprend. La femme est belle, l’homme pense.

                          Entre l’homme et la femme les différences s’accentuent encore plus lorsqu’ils prennent de l’âge. Tandis que l’une vieillit purement et simplement, l’autre s’ennoblit.

                          La femme avec l’âge blanchit, devient cendreuse, perd ce qui faisait, plus jeune, son principal intérêt : l’éclat. L’homme tout au contraire mûrit idéalement avec les ans, prend de la valeur en s’argentant. Lorsque la première entre dans la plus infâme décrépitude physique et mentale, le second devient un marbre, un socle, un mythe. L’homme se déifie pendant que la femme s’amenuise.

                          La femme est une poule d’eau, l’homme un lion.

                          De la tête aux pieds l’homme de grand âge est noblesse, hauteur, force. Il sourit comme un seigneur, mange avec des grâces célestes et viriles, détaché des choses vulgaires avec grande classe. Digne, beau, magistral, exquisément intemporel dans sa toge aux plis si esthétiques (car le vieillard porte le linge blanc avec une naturelle élégance pleine de simplicité et d’authenticité), l’homme âgé impose le respect. Le mâle qui a vécu a le front antique, ses allures sont olympiennes, ses pensées profondes, radieuses... Et quand il parle, de ses lèvres marmoréennes sortent des sentences immortelles.

                          La vieillarde n’est que petitesse, mesquinerie, avarice, acrimonie, charogne hurlante, parfaite abjection, objet de répugnances et sujet de toutes moqueries. Mais surtout elle est l’ image sordide, immonde de l’originelle beauté gâtée par le temps. La femme vieille incarne la marche inéluctable de Vénus vers les gouffres de Vulcain.

                          Le patriarche est auguste, la femelle devenue inféconde est grotesque, fielleuse, pitoyable.

                          Les jeunes filles sont attirées par le noble centenaire au pas réfléchi et au regard clair. Mais quel éphèbe aurait l’idée de poser ne serait-ce qu’un demi regard sur une affreuse vieillarde de soixante-dix, quatre-vingts ans ? La déchéance n’a jamais allumé aucune flamme. Mais la sagesse, la gravité, la majesté sont de mâles trésors que toutes les femmes -les belles encore plus que les autres- cherchent en secret.

                          Ce qui est encore le signe le plus certain de la valeur grandissante de l’homme qui prend racine dans le temps.

                           
                          Raphaël Zacharie de Izarra

                        • marine marine 18 mai 2008 13:39

                          Je m’auto-corrige. Notre cher Raphaël consulte déja. édifiant !

                           


                          • Weinstein 18 mai 2008 13:50

                            Raphaël est un grand provocateur, teinté d’humour et de mégalomanie, cela étant dit, beaucoup d’hommes pensent comme lui et vivent avec des femmes ayant moins de vingt qu’eux, moi par exemple


                            • Grasyop 18 mai 2008 17:03

                              « cela étant dit, beaucoup d’hommes pensent comme lui »

                              C’est bien pour ça qu’il est impossible de savoir si l’auteur est un pur provocateur qui pense le contraire de ce qu’il dit ou bien si c’est un vrai macho qui en rajoute un peu pour faire passer sa pensée sincère pour de la provocation. Regardez Tall, juste en dessous, je suis sûr que lui au moins se situe dans la seconde catégorie...


                            • IMAM ATHEE 18 mai 2008 13:57

                              Toutes ces bonnes femmes avec leurs discours hypocrites qui rêvent du beau Georges Clooney, de Villepin, des males dominants et sur d’eux !


                              • ka 18 mai 2008 15:38

                                Tall

                                Georges Clooney n’est pas spécialement beau et son succès auprès des femmes est venu avec l’âge (jeune il ne faisait pas tant fantasmer il faut dire aussi qu’il n’était pas très connu à l’époque), je pense que son succès auprès des femmes et aussi des hommes est principalement du à son charisme et peut-être aussi à son humour et à son engagement humanitaire mais dans une moindre mesure.

                                Mais c’est vrai qu’un homme trop sensible et pas sûr de lui ça fait pas spécialement rêver les femmes, pour le dominant ça dépend des femmes.


                              • marine marine 18 mai 2008 15:40

                                Mon bon monsieur, Clooney ne me fait pas rêver deux minutes. Ce qui me ferait rêver ça serait de trouver un mec qui ait le courage (j’allais écrire autre chose mais apparemment ça fait défaut chez certains ...) après avoir fait 3 mômes de rester suffisamment longtemps pour les élever. Ca permettrait aux "bonnes femmes" comme vous le dites si galamment, d’être un peu plus femme au lieu de suppler au rôle du père absent. Pas facile d’être siupa féminine quand on doit se taper tout le boulot.

                                Vous m’excusez de vous abandonner à vos opinions "bonnes-femmesques", j’ai un portail à réparer, des volets à peindre, une lessive qui m’attend, le goûter de mes enfants à préparer ...... Entre deux si j’ai quelques secondes je tacherai de penser à ma féminité et je rêverai à Clooney ....

                                (navrée si ça fait un peu aigrie, mais y’a des moments faut pas pousser mémé trop loin dans les orties non plus)

                                Moins cordialement, aigue-marine. 

                                 


                              • armand armand 18 mai 2008 17:12

                                Certes, Marine,

                                Mais bien des femmes de nos jours, encourgées en cela par la dictature de l’épanouissement à tout prix et du bonheur absolu, sont prêtes à envoyer valdinguer le père et embarquer les trois enfants chez un beau-père pour peu qu’elles aient l’impression de ne plus être amoureuse comme au premier jour.

                                Les hommes ont souvent un sens (dévoyé parfois) de la responsabilité. Leurs affections ne s’annullent pas mais se surajoutent.


                              • marine marine 18 mai 2008 18:19

                                Mon cher Armand

                                Je suis tout à fait d’accord avec vous ! On trouve des crétins dans les deux camps ! Le crétin est universel

                                cordialement, aigue-marine.


                              • Weinstein 18 mai 2008 15:13

                                Je ne pense pas que Raphaël s’adresse aux retraités "libidineux ", les mousquetaires sur le retour que sont Zen, Renève et le furtif, il parle aux vrais hommes, à moi en quelque sorte ou à Hihihi, Rocla , Armand, Bulgroz, Drzz


                                • IMAM ATHEE 18 mai 2008 16:43

                                  Les femmes ne cherchent pas d’hommes cultivés et sensibles comme woody allen, elles sont attirés par les hommes de pouvoir et d’argent. Es-ce qu’un petit ouvrier pauvre les faits fantasmer, meme si celui ci a toutes les qualités du monde ?

                                  Non elles sont attiré par un homme riche, qui a de l’humour, sur de lui, qui sait se faire écouter, qui brille en societé, le macho quoi.

                                  Le reste n’est que balivernes !


                                  • IMAM ATHEE 18 mai 2008 16:45

                                    Pourquoi les femmes ont de petits pieds ?

                                    C’est pour etre plus proche de l’évier.


                                  • IMAM ATHEE 18 mai 2008 16:48

                                    Comme ka l’a si bien reconnu elle-meme, Clooney est attirant car il a du charisme !

                                    Voila la qualité principale que les femmes cherchent, et comment on a du charisme ?

                                    En étant plutot riche, ça aide, et en étant sur de soi !

                                    Un homme sensible et qui doute de tout n’aura certainement pas de charisme !


                                  • ka 18 mai 2008 16:59

                                    Pourquoi être aussi catégorique.

                                    Les hommes riches peuvent attirer les femmes mais s’ils n’ont que la richesse matérielle ils savent pertinement que ce n’est pas ce qu’ils sont qui attire mais ce qu’ils ont et ce n’est pas forcément bien vécu par certains hommes qui ne se sentent finalement pas aimés mais seulement utiles. L’homme de pouvoir peut être séduisant mais sans amour ce n’est finalement que de l’hypocrisie et comme pour les hommes riches, en apparence ça peut flatter l’homme d’être accompagné de jeunes et jolies filles mais il lui manquera toujours quelque chose intérieurement.

                                    Perso la richesse ne m’attire pas chez un homme, ce n’est pas suffisant et la richesse ne rend pas amoureuse. Mais il y a des femmes qui se fichent des sentiments et qui préfèrent vivre confortablement auprès d’un homme qu’elles n’aiment pas, ce sont soit des femmes déçues par certains hommes qu’elles ont aimés ou des femmes qui pensent que l’amour seul ne pourra pas les rendre heureuses.


                                  • ka 18 mai 2008 17:05

                                    Tall

                                    Contrairement à ce que vous pensez les hommes sensibles ont beaucoup de succès auprès des femmes, ce sont les hommes-enfants, pleurnichards qui ont beaucoup plus de mal à séduire. La sensibilité peut être une qualité chez un homme, mais comme pour tout c’est quand il y en a trop que ça peut poser problème.

                                    Les femmes-enfants qui voient leur compagnon comme un père n’ont je pense pas non plus trop la côte auprès des hommes.


                                  • armand armand 18 mai 2008 17:05

                                    Ka :

                                    Ne serait-ce pas plutôt la façon de vivre sa richesse - certes, quand on est dans le besoin de telles considérations sont souvent bien loin. Mais sans être riche on peut être généreux - savoir amuser, entourer d’attention, alors que bien des riches sont radins, vulgaires, ou assortissent leur richesse d’habitudes misérablement petites-bourgeoises.


                                  • armand armand 18 mai 2008 17:08

                                    Ka :

                                    Oh que si - les femmes-enfant ont la côte. Mais on déchante assez vite. C’est surtout qu’elles s’attendent effectivement à être rassurées comme si on était leur père. Donc, en cas de coup dur ou simplement interrogation sur la vie, le temps, les gens, on ne peut pas dévoiler la moindre faiblesse, chercher le moindre réconfort. ça casse l’image.

                                    Ce n’est pas pour autant qu’on cherche une maman !


                                  • ka 18 mai 2008 17:15

                                    Bien sûr Armand Etre riche ne fait pas apparaître comme par enchantement des qualités humaines. Les hommes riches ne sont d’ailleurs pas tous accros aux bimbos ou aux belles et jeunes femmes, il y en a qui sont restés fidèles à la femme qu’ils ont connu avant d’être riche (pour ceux qui n’ont pas reçu leur richesse en héritage), même si celle-ci n’était pas spécialement belle, mais de toute façon une femme aimée est toujours belle pour celui qui l’aime.


                                  • ka 18 mai 2008 17:22

                                    Oui ça plaît à l’homme de se sentir fort et protecteur mais pas de jouer les substituts de père et les femmes n’apprécient pas non plus de jouer les mamans avec leur compagnon, il y a quelque chose de malsain dans ce genre de relation.


                                  • armand armand 18 mai 2008 17:35

                                    Ka,

                                    Mais c’est vrai aussi qu’il y a une catégorie d’hommes - assez jeunes, visiblement incapables de parler aux femmes, de prodiguer des attentions, souvent très près de leurs sous - vous ne les verrez jamais inviter au restau. Or ils sont souvent d’une classe plutôt aisée. Faute à l’éducation ? Ou à une certaine indifférenciation des sexes ?

                                    Ayant animé récomment un colloque, j’ai remarqué que quand on rassemblait les trentenaires, hommes et femmes, on n’avait pas vraiment l’impression de sentir voler les phéromones. Un peu dommage la spécialisation. En somme, au travail, on est asexués, par contre, si on se pointe dans tel ou tel bar (ou site de rencontre) tout se fait très vite, comme pour un poste à pourvoir.

                                    En somme, je déplore qu’on ne fasse plus vraiment la cour... que les compliments puissent être mal pris. Remarquez, dans les faits je trouve que ça marche plutôt bien d’être un peu ’vieux jeu’


                                    • ka 18 mai 2008 17:52

                                      Oui Armand c’est paradoxal : plus de liberté et pourtant moins de facilité. Je pense que les femmes d’aujourd’hui ont tendance à trop inetellectualiser les rapports entre hommes et femmes (la faute aux magazines féminins, aux modèles de femmes modernes présentées dans les séries télé ?(souvent des femmes indépendantes, sûres d’elles, irréprochables, fortes, intelligentes, etc...). Les relations entre hommes et femmes sont devenues plus complexes d’où le succès des sites de rencontre et autres speed-dating, on ne sait plus comment aborder. Je pense que nos parents et grands-parents étaient plus doués que nous  

                                       

                                       


                                    • ka 18 mai 2008 18:09

                                      J’ai vu il n’y a pas très longtemps un reportage sur une école qui apprenait aux jeunes hommes à séduire les femmes (comme s’il y avait une rectte miracle qui fonctionne avec toutes les femmes, comme si toutes les femmes réagissaient de la même façon face aux avances d’un homme), c’est une école qui prétend pouvoir apprendre et faire assumer la séduction aux hommes, on en est là !


                                    • Paradisial Paradisial 18 mai 2008 18:20

                                      Lui s’y connait en matière de séduction de poissons.

                                      Saura-t-on faire pareil avec les femmes ?!!!


                                      • ka 18 mai 2008 18:25

                                        @ Paradisial

                                        Là il ne s’agit pas de séduction mais de dressage, c’est comme ça que tu t’y prends avec les femmes ?Tu les dresses pour qu’elles t’obéïssent au doigt et à l’oeil ?  Je doute qu’elles puissent apprécier.


                                      • Paradisial Paradisial 18 mai 2008 18:31

                                        Ka,

                                        Oh que non. Je ne suis pas ce genre de brutes.

                                        J’ai tout à partager.

                                        Par contre, en parlant de dressage, voilà un paradox de plus ma chère : il y en a de ces femmes maso qui ne savent apprécier que les hommes qui sachent les faire torturer.

                                        En parlant de dressage, voilà ce à quoi pourrait ressembler une vraie escort-girl.


                                      • Paradisial Paradisial 18 mai 2008 18:33

                                        Philippe Renève,

                                        Hal youmkinouka tarjamatou maa taqoule ?!



                                      • ka 18 mai 2008 18:39

                                        "il y en a de ces femmes maso qui ne savent apprécier que les hommes qui sachent les faire torturer."

                                        C’est vrai Il y a des femmes qui aiment souffrir en amour. Ce qui est acquis les ennuie.


                                      • Paradisial Paradisial 18 mai 2008 18:47

                                        Ka,

                                        Est-ce que partager les tâches ménagères avec sa femme pourrait lui être torturant ?!!!

                                        Question de savoir jusqu’où limiter la propension au partage.


                                      • ka 18 mai 2008 18:53

                                        Pardisial

                                        Il y a des hommes qui aiment faire le ménage et/ou cuisiner et qui le font parfois même très bien. Ce n’est donc pas forcément vécu comme une torture.


                                      • Paradisial Paradisial 18 mai 2008 18:57

                                        Philippe Renève,

                                        Alors là votre "of course" est sidérant. Etait-ce les " ?!" qui vous eurent mis la puce à l’oreil, ou bien serait-ce possible que vous sachiez lire aussi ...... classique ?!!! 


                                      • Paradisial Paradisial 18 mai 2008 19:26

                                        Philippe Renève,

                                        Anaa ouqaddirou laka itqaanaka al moutamayyiz likoulli haatihi alloughaate, wa ou-’abbirou laka ’an koulli faa-iqi ihtiraamaaty wa ’an i’-jaaby bi si’ati thaqaafatika.

                                        Laka minny ahlaa at-tahiyyate al khalissah.




                                          • Paradisial Paradisial 18 mai 2008 19:05

                                            Pour Ka encore : une autre dédicace.

                                            C’est d’origine Tadjike.


                                            • ka 18 mai 2008 19:13

                                              Merci pour les dédicaces même si ce n’est pas trop ce que j’apprécie niveau musique.


                                            • Paradisial Paradisial 18 mai 2008 19:18

                                              Ce serait pas mal que tu puisses me confier ce que serait ton style.

                                              J’apprécie bien la concaténation des genres, et la découverte surtout des traditionnalismes exotics.

                                              Du coup : The Hancher Dance Groupe.


                                            • ka 18 mai 2008 20:20

                                              Paradisial,

                                              Il n’y a pas un style musical particulier que j’apprécie, c’est au feeling.


                                            • ben ben 20 mai 2008 14:31

                                              Raaaah vous avez bien raison, rien ne vaut une bonne levrette surprise devant l’évier pendant que bobonne fait la vaisselle ; en la tenant bien évidemment par les cheveux. Et qu’elle n’en profite pas pour salopper le travail la gourdasse !!!

                                               

                                                

                                               ......

                                              Il parait qu’il vaut mieux lire ca que d’etre aveugle...

                                               


                                              • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 20 mai 2008 14:35

                                                L’auteur d’un des coups montés les plus audacieux de ces dernières décennies s’est manifesté sous le nom d’emprunt "Jean Daude Rit" (allusion douteuse au pseudonyme adopté par le jeune Rimbaud lui-même "Jean Baudry"). De source indiscutable, l’imposture a été prouvée auprès d’un certain journaliste parisien collaborant à la rédaction d’une célèbre revue littéraire (et qui a préféré -on le comprend- garder l’anonymat). Le faux a été effectué grâce à la recomposition frauduleuse d’archives anciennes à l’aide de vieilles feuilles vierges (authentiques celles-là) ajoutées à la revue en question qui aurait été ensuite "retrouvée" chez un bouquiniste de Charleville-Mézières. Affaire à suivre...

                                                Piégé comme les autres, Nabe hier soir dans l’émission de Taddéi sur France 3 a pour la première fois lu ce faux à l’adresse de millions de crédules :

                                                LE RÊVE DE BISMARCK

                                                C’est le soir. Sous sa tente, pleine de silence et de rêve, Bismarck, un doigt sur la carte de France, médite ; de son immense pipe s’échappe un filet bleu.

                                                Bismarck médite. Son petit index crochu chemine, sur le vélin, du Rhin à la Moselle, de la Moselle à la Seine ; de l’ongle, il a rayé imperceptiblement le papier autour de Strasbourg : il passe outre.


                                                A Sarrebruck, à Wissembourg, à Woerth, à Sedan, il tressaille, le petit doigt crochu : il caresse Nancy, égratigne Bitche et Phalsbourg, raie Metz, trace sur les frontières de petites lignes brisées, et s’arrête…

                                                Triomphant, Bismarck a couvert de son index l’Alsace et la Lorraine ! 


                                                - Oh ! sous son crâne jaune, quels délires d’avare ! Quels délicieux nuages de fumée répand sa pipe bienheureuse !

                                                Bismarck médite. Tiens ! un gros point noir semble arrêter l’index frétillant. C’est Paris. 

                                                 Donc, le petit ongle mauvais, de rayer, de rayer le papier, de ci, de là, avec rage, enfin, de s’arrêter… Le doigt reste là, moitié plié, immobile. 

                                                 Paris ! Paris ! Puis, le bonhomme a tant rêvé l’œil ouvert, que, doucement, la somnolence s’empare de lui : son front se penche vers le papier ; machinalement, le fourneau de sa pipe, échappée à ses lèvres, s’abat sur le vilain point noir… 

                                                 Hi ! povero ! en abandonnant sa pauvre tête, son nez, le nez de M. Otto de Bismarck, s’est plongé dans le fourneau ardent… Hi ! povero ! va povero ! dans le fourneau incandescent de la pipe…, Hi ! povero ! Son index était sur Paris !… Fini, le rêve glorieux ! 

                                                 Il était si fin, si spirituel, si heureux, ce nez de vieux premier diplomate ! 

                                                 - Cachez, cachez ce nez !

                                                 Eh bien ! mon cher, quand, pour partager la choucroute royale, vous rentrerez au palais 

                                                 Voilà ! fallait pas rêvasser ! 

                                                 (Rimbaud)

                                                 

                                                 

                                              • La Taverne des Poètes 22 mai 2008 19:38

                                                Monsieur Raphaël Zacharie de Izarra ,

                                                j’informe sa majesté L’oiseau-unique-et-majestueux que j’ai soumis un article à la rédaction d’Agoravox sur cette question sur laquelle vous polémiquez sans véritables preuves de ce que vous avancez.

                                                Votre nom y est cité. J’espère que vous participerez au débat.

                                                Cordialement.

                                                 


                                                • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 22 mai 2008 22:03
                                                  Voilà : je suis l’auteur de cette imposture qui est en train de prendre des proportions énormes. J’en frémis d’horreur. Et d’aise. Je n’en suis pas à mon coup d’essai il est vrai : j’avais déjà fabriqué des faux documents littéraires à propos de Maupassant et de Hugo, pour ne parler que des plaisanteries un peu consistantes (publiées sur support papier "authentique", donc)... Bien entendu mes potacheries n’avaient jamais marché, du moins pas au point de déranger les cercles officiels. Jusqu’à ce que je m’essaye à un "faux Rimbaud". Cette fois la supercherie a été prise au sérieux, trop. Beaucoup trop, à hauteur inconsidérée de la folie furieuse des médias souvent prompts à s’emballer à la moindre alarme littéraire !
                                                   
                                                  Les seuls responsables sont les "spécialistes" crédules relayés par les journalistes pressés de vendre de l’information et non l’auteur de cette malicieuse falsification. Je ne me considère pas comme un faussaire au sens judiciaire du terme mais comme un aimable gredin qui a ouvert sa cage à plumes que le vent médiatique a emporté plus haut que prévu. La blague sera de toute façon utile : elle permettra de remettre les pendules à l’heure chez les prétendus spécialistes de Rimbaud.
                                                   
                                                  Pour la partie strictement littéraire la rédaction du texte "à la Rimbaud" fut l’étape la plus facile et la plus plaisante de l’entreprise. Un peu plus complexe -mais à la portée de tout bon faussaire un peu habile- fut de confectionner un faux matériel sur vieux papier. Le faire entrer ensuite dans un circuit classique afin de lui donner la "patine onirique" nécessaire à sa crédibilité (grenier de particulier, bouquiniste, antiquaires) à travers un protocole plausible ne demande pas une grande imagination, au contraire ! Découvert par un cinéaste sur les traces de Rimbaud (comme le hasard fait bien les choses, n’est-ce pas ?) le document fut fatalement récupéré "dans les règles de l’art". La presse n’avait plus qu’à prendre le relais.
                                                   
                                                  Et voilà comment un gentil farceur se retrouve avec une méchante affaire sur les bras !
                                                   
                                                  Raphaël Zacharie de Izarra
                                                  [email protected]
                                                  2, Escalier de la Grande Poterne
                                                  72000 Le Mans
                                                  FRANCE
                                                  Téléphone : 02 43 80 42 98
                                                  Freebox : 08 70 35 86 22
                                                   
                                                  =======
                                                   
                                                  IZARRA : faux nom, vrai faussaire ?
                                                   
                                                  L’auteur est un habitué des coups montés littéraires, il semblerait qu’avec des moyens chimiques, techniques mais surtout informatiques il soit parvenu à tromper la vigilance des plus rusés ! A partir de vieilles archives vierges authentiques il aurait fabriqué ce faux. Les naïfs s’y seraient laissé prendre.
                                                   
                                                  Rien que les circonstances de cette trouvaille devraient inciter à la plus extrême prudence... Comme par hasard un cinéaste justement en train de faire un documentaire sur Rimbaud entre dans une bouquinerie (une librairie de quelle ville donc se demandera le péquin ? Mais oui bien-sûr de Charleville-Mézières voyons !) et là, hop ! comme par enchantement il trouve le fameux trésor littéraire qu’on recherchait depuis 1945 ! Bref, un mauvais scénario de Indiana Jones qui semble passer comme une lettre à la poste ! Sans parler des détails tellement "beaux et évidents" qu’il en sont invraisemblables quand y réfléchit bien. Un romancier qui aurait écrit cette histoire aurait été taxé d’écrivain sans imagination. La vérité est que, comme l’avoue avec complaisance l’auteur de cet étrange message, le faux après avoir circulé un certain temps dans un circuit "traditionnel" pour accréditer son authenticité aurait finalement été dirigé vers cette boutique de Charleville dans l’attente de sa "découverte".
                                                   
                                                  D’ailleurs trouver un tel document là où précisément dans l’imaginaire collectif on est censé le trouver, c’est plus fort que fort ! Et c’est pour cela que c’est aussi un peu faible quand on commence à se poser quelques questions... Des faux littéraires ont déjà été fabriqués, cela ne serait pas la première fois (récemment il y eut les faux carnets d’Hitler pour ne citer qu’un cas célèbre). Pour ce qui est des parties manquantes du document, les détériorations "naturelles" ont été machiavéliquement confectionnées à des endroits stratégiques du texte : il fallait que cela fasse vrai. Mais pas trop non plus quand même car on se doute bien que l’auteur de la farce n’aurait pas masqué, même en partie, la signature "Jean Baudry" ! C’était la seule chose importante, la signature. Il fallait même que ça fasse plus vrai que vrai. C’est réussi...
                                                   
                                                  Signé : un complice impliqué qui n’aura pas l’inconscience, lui, d’en dire plus sur son identité...
                                                   
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                                                  Piège pour sots admirateurs d’auteurs connus
                                                   
                                                  Certains spécialistes et profanes ne se ridiculisent-il pas superbement en admirant avec des airs béats des écrits signés "Jean Baudry" ?

                                                  Ce canular, si c’en est un selon les sceptiques, a un but : dénoncer l’imposture d’une certaine littérature. Imposture orchestrée par des éditeurs opportunistes aux dépens d’esprits faibles se croyant épris de belles lettres dans le dessein que l’on devine : fabriquer des mythes rentables. Plus grave : elle est relayée de manière insidieuse par l’Éducation Nationale à travers ses manuels scolaires étatiques, sans aucune place pour la réflexion critique, et ce dans l’intention inique et faussement démocratique de fabriquer de futurs bacheliers au rabais.

                                                  Tout lecteur, averti ou non, sera influencé par la signature des textes qu’on lui soumettra officiellement sous noble reliure. Une nouvelle preuve éclatante avec l’affaire de l’inédit de Rimbaud ? Aux esprits sagaces de trancher. Les imbéciles qui se seront trompés, eux mériteront le blâme littéraire. Surtout si ce sont des spécialistes.
                                                   
                                                  Une simple signature -certes illustre mais une signature n’est pas une oeuvre- apparaissant au bas d’un texte médiocre (pseudonyme authentifié, agréé par les cercles littéraires officiels nécessairement infaillibles...) suffit pour que des lettrés tombent en pâmoison. Avec n’importe quel texte, pourvu qu’il soit sur un support "authentique" et signé d’une plume illustre, il est possible de faire passer un potache -ou pour être plus précis un IZARRA- pour un Rimbaud. 
                                                   
                                                  Ho ! Cette divine ponctuation ! Ha ! Quel esprit ce Baudry ! Avez-vous vu madame cette pénétration dans l’ironie ! Ho ! Le nez de Bismarck ! Oh la la ! La moustache du teuton qui sert de virgule dans cette phrase-ci, quel génie ce Baudry, ne trouvez-vous pas ?

                                                  Le test est concluant : lorsque l’on signe du nom d’un bel auteur connu n’importe quel mauvais texte écrit en cinq minutes, pourvu que le lectorat soit déjà bien conditionné par cette imposture que je dénonce, il applaudit. A l’inverse, lorsque l’on signe avec des noms d’inconnus des textes authentiques pris dans la Pléiade, ce même lectorat raille, peu conditionné qu’il est pour s’extasier devant des écrits d’auteurs non appris à l’école, donc parfaitement inconnus...

                                                  Pour résumer, prenez des textes classiques peu connus du grand public, signez-les "Marcel Dupond", soumettez-les à des prétendus beaux esprits et écoutez les commentaires pleins d’âneries qu’ils ne manqueront pas de sortir... Dans le cas concret qui nous préoccupe, parce qu’un texte classique est signé du nom de votre "ennemi" (Izarra pour bien nommer celui qui vous ridiculise), cela suffit pour que vous perdiez subitement tout jugement esthétique : vous devenez curieusement incapables d’apprécier le texte en lui-même...

                                                  Je suis heureux de prouver une nouvelle fois (de manière concrète et non théorique) que la sottise ambiante est à nos portes. La supercherie grandira certains esprits qui auront su rester critiques et ridiculisera les autres. Il est tout de même décevant de constater que mes contemporains sont d’incorrigibles naïfs, et en même temps je suis très satisfait que ma thèse sur l’imposture de la littérature tienne à ce point la route.
                                                   
                                                  Que le document soit un faux ou un vrai, le fait est anecdotique. Je suis là pour une affaire plus essentielle : ébranler certaines certitudes littéraires.
                                                   

                                                  Raphaël Zacharie de Izarra
                                                   
                                                  =======
                                                   
                                                  Ma principale utilité : éprouver la sagacité des prétendus beaux esprits de toutes espèces. Et des spécialistes de la question rimbaldienne. Je suis le trublion des Lettres, c’est de bonne guerre. Et finalement très sain. Les impostures ont toujours existé dans l’histoire de la littérature et certains imposteurs furent aussi de grands auteurs plus facétieux que d’autres. Je fais éternuer messieurs les grands professeurs de littérature, enrager les sots convaincus. Rien que des choses fort salutaires !
                                                   
                                                  Raphaël Zacharie de Izarra
                                                   
                                                  DEUX REPONSES A L’ADRESSE DE MES DETRACTEURS
                                                   
                                                  1 - REPONSE A JEAN-JACQUES LEFRERE
                                                   
                                                  Monsieur l’éminent spécialiste de Rimbaud Jean-Jacques Lefrère me taxe d’hurluberlu dans le "Figaro Littéraire". C’est de bonne guerre. Il défend sa cause, n’est-ce pas légitime ? J’assume totalement les volées de bois vert que l’on me destine. Je m’expose au feu, il est naturel que j’en endure les effets. En outre le qualificatif "hurluberlu" est plutôt aimable. Bien entendu, pas question de m’attaquer aux personnes dans cette affaire. Le débat doit porter sur l’objet du délit littéraire, non sur les protagonistes. Chacun a le choix de ses armes : la vérité pour moi, la mauvaise foi pour les autres.
                                                   
                                                  Il va de soi que je respecte tous mes détracteurs, quels qu’ils soient. Avec férocité certes je continuerai à défendre ma version, mais dans les règles strictes de la courtoisie.
                                                   
                                                  Glorieux ou vaincu, déchu ou grandi, je saluerai avec la même flamme mes adversaires.
                                                   
                                                  L’esprit chevaleresque imprègnera toujours mon glaive izarrien.
                                                   
                                                  Raphaël Zacharie de Izarra
                                                   
                                                  +++++++
                                                   
                                                  2 - REPONSE AUX JOURNALISTES
                                                   
                                                  Les journalistes ne cessent de me réclamer des preuves palpables accréditant la version "littérairement impopulaire" selon laquelle l’inédit de Rimbaud serait un faux. Mais quel genre de certitudes matérielles ? Les journalistes sont-ils des experts en vrais et faux documents ? Si des experts -des vrais- en analyse de feuillets on pu se laisser berner par un faux document, les pauvres journalistes y verront-ils plus clair du haut de leur courte plume ? D’ailleurs le document en question n’est plus en ma possession puisqu’il est actuellement entre les mains expertes des "experts", précisément...
                                                   
                                                  L’unique preuve concrète que ce document est un faux -ou un vrai- est à chercher... dans le document lui-même !
                                                   
                                                  Et pas ailleurs.
                                                   
                                                  Après, si des techniciens du papier ancien et des spécialistes de Rimbaud incompétents se font berner par ledit document et sont incapables de persuader définitivement et les journalistes et le grand public de leur unique, exclusive, étroite, obtuse vérité d’experts et d’exégètes, alors le doute qui nécessairement se renforce devient de plus en plus légitime. Tout expert devrait d’un docte mot, d’un seul, parvenir à imposer son incontestable vérité d’expert au profane désarmé...
                                                   
                                                  Sinon il est tout sauf un expert.
                                                   
                                                  Bref, si les tenants de la vérité tangible sont absolument certains de l’authenticité de ce prétendu trésor rimbaldien, pourquoi cette soudaine prudence dans les médias ? A cause certainement de la précédente affaire des faux carnets d’Hitler... Les savants pétris de certitudes rimbaldiennes ne devraient même pas se donner la peine de répondre à "l’hurluberlu" du Mans qui ose se dresser contre un mythe... Répondre, c’est alimenter la rumeur.
                                                   
                                                  Alors qu’ils se taisent !
                                                   
                                                  Et pendant ce temps, qu’on me laisse chanter ma version. Elle a au moins l’avantage d’élargir la vue des brebis pensantes qui préfèrent -saine attitude- prendre le risque d’écouter un son différent au lieu de bêler sottement avec le reste du troupeau.
                                                   
                                                  Raphaël Zacharie de Izarra
                                                   
                                                   

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