@ Dominique Larchey-Wendling :
Je suis assez d’accord avec la première partie de votre commentaire : la généralisation des centrales risquerait de rendre la ressource en uranium de plus en plus rare, cependant il ne faut pas oublier que certaines solutions permettent des économies de ce métal.
Voir par exemple les travaux, notamment indiens, sur la filière uranium/thorium.
Sur la seconde martie de votre commentaire on tombe dans le désastreux, avec en particulier ceci : "Si au moins on les réservait à l’Europe dans la cadre de la sécurité énergétique européenne, histoire de ne pas avoir, d’ici 20 ans, à lêcher les pieds des Russes pour chauffer nos maisons avec leur gaz l’hiver.".
Il faut situer les questions énergétiques dans leur contexte général, celui d’un monde fortement "mondialisé" dans lequel les variations du prix du lait seront à peu près les mêmes au même moment pour les mères africaines, américaines, australiennes, indonésiennes ... quand elles voudront alimenter leur nourrisson.
Un monde dans lequel nous serons tous affectés de façon assez comparable, avec des modalités locales variables certes, par un certain nombre de fléaux : disparition massive d’espèces, réchauffement climatique, pollution généralisée, flux migratoires intensifiés par les modifications du climat...
Un monde dans lequel l’intérêt général serait probablement que nous ayons tous fortement conscience que nous partageons un destin commun, et que nous soyons aussi conscients que l’existence même de l’espèce humaine pourrait bien être sérieusement menacée.
Ce que vous nous proposez, en réservant le nucléaire à l’Europe, est un système clairement ségrégatif, qui renforcerait la différence qui existe aujourd’hui entre les pays les plus riches, qui se réservent les meilleures solutions, et les pays qui ne mériteraient pas d’accéder aux solutions les plus prestigieuses et considérées comme les plus efficaces.
Les conséquences géopolitiques d’une telle attitude ne seraient pas nulles et pourraient bien renforcer des dangers d’instabilités, de conflits et de terrorisme qui existent aujourd’hui.
Outre que le nucléaire n’est pas unanimement considéré comme une "bonne" solution pour produire de l’électricité, ni comme "la meilleure", il existe des procédés plus sûrs, moins dangereux et qui deviennent très compétitifs, comme je le rappelais dans ce commentaire, qui présenteraient en plus l’immense avantage de lier des pays susceptibles de connaître des tensions parfois forte dans une communauté d’intérêts qui serait susceptible d’atténuer ces tensions.
Tisser des liens, intellectuels, d’intérêts matériels et financiers et de tous ordres en fait, entre les pays, les peuples... est probablement un des principaux devoirs auquels nous devons nous attacher dans une époque où de nombreuses menaces pèsent sur notre avenir à tous.
Vous nous proposez strictement le contraire, une démarche finalement profondément égoïste qui ignore que d’autres voies, plus riches en perspectives de paix, sont possibles : dommage que l’on puisse encore réfléchir ainsi !!!
23/05 22:54 - Lisa SION
Les informations du jt de ce soir annoncent que cinquante sources de radioactivité ont été (...)
19/05 09:49 - jcm
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19/05 07:27 - jcm
Entièrement d’accord, Judel.66 "il faut réfléchir" !!! Et si (...)
18/05 22:41 - judel.66
il faut réflechir 1°l’electricité ne peut pas se stocker 2°nous n’avons (...)
18/05 12:08 - Lisa SION
réflechissez une seconde. Le parc nucléaire sera à renouveller dans quinze ans, d’ici (...)
18/05 11:41 - pissefroid
En fin d’article l’auteur dit :"Tout ceci permettrait d’atteindre (...)
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