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Commentaire de Tristan Valmour

sur La réforme Darcos perdra nos enfants


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Tristan Valmour 19 mai 2008 12:47

 

Bonsoir madame,

 

Je pense que tout le monde, professeurs et autres catégories sociales, doit abandonner cet esprit corporatiste qui fait tant de mal et tue l’intérêt général. C’est ensemble qu’il faut avancer, au delà de nos intérêts personnels et immédiats.

 

Pour améliorer la qualité de l’enseignement, il faut diminuer les effectifs par classe. Mais on peut conserver la qualité actuelle en augmentant ces derniers, tout est question d’organisation. Il convient donc d’organiser les enseignements différemment avant de réduire les effectifs, ce que ne fait pas le gouvernement.

 

Les professeurs ne se battent pas uniquement pour leurs élèves mais aussi  pour eux. Un effectif par classe en augmentation signifie plus de travail. Mais le salaire n’augmentera pas. C’est cela que dénoncent les enseignants, mais ils n’osent pas le dire à voix haute parce que la population croit que les profs sont privilégiés, ce qui est naturellement faux.

 

Les syndicats sont opposés à la réduction d’effectifs pour conserver leur influence. Même démarche pour le PS qui verrait sa réserve d’électeurs diminuer.

 

Le grand danger de cette réforme, vous ne l’avez pas assez souligné, c’est qu’effectivement on va appauvrir les capacités réflexives des élèves puisque seul le raisonnement déductif sera mené. Le raisonnement inductif est oublié. Comme l’application des recherches en pédagogie qui commençait à faire son entrée. Ce mouvement était déjà très timide, mais avec la réforme, il sera stoppé. Pourtant l’avenir réside dans ces pédagogies « nouvelles ». http://www.newcityschool.org/ http://www.pz.harvard.edu/index.cfm http://www.garanderie.com/ 

 

Les programmes sont effectivement déjà trop chargés. L’élève d’aujourd’hui sait plus de choses, mais moins bien, que l’élève d’hier.

 

Il y a un problème avec l’EN, c’est l’impossibilité d’adapter les outils aux réalités d’aujourd’hui. Mais ce problème est commun à toutes les organisations de grande taille, qu’ils soient publics ou privés (grandes entreprises). Un mammouth est toujours plus lourd à déplacer et pas très réactif.

 

Les conflits public/privé fonctionnaires/salariés sont stériles. Les uns ont besoin des autres et inversement.


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