La réforme Darcos perdra nos enfants
Notre président veut attiser les haines entre les citoyens, aujourd’hui il a choisi les parents contre les enseignants.
Nous ne faisons pas la grève pour notre plaisir car ceci nous coûte cher et comme tout le monde un jour de grève représente une privatisation sur notre pouvoir d’achat.
Mais nous avons des convictions et nous les défendons, nous pensons que la réforme Darcos est mauvaise pour les enfants, pour vos enfants :
- moins de professeurs donc des classes à effectifs qui augmentent et moins de remplacements ;
- diminution à disparition à long terme des RASED (réseau d’aide) ;
- plus de sujets au programme déjà bien chargé ;
- attention danger ! On supprime la réflexion et on veut privilégier les automatismes ;
- effet d’annonce : plus d’école le samedi matin ! Mais comment dispatcher les 2 heures supplémentaires sur la semaine pour aider les enfants en difficulté ? Le matin ? Début des cours une demi-heure avant l’heure habituelle ! Entre midi et deux ? Pendant que les autres enfants jouent dans la cour ou mangent chez eux ? Le soir après 17 heures ? Les enfants sont fatigués.
Cette décision nous paraît irresponsable.
Notre ministre ne donne pas de solutions à croire qu’il veut seulement abîmer notre Education nationale (les week-ends étant plus importants que l’école).
Nous refusons cela pour vos enfants.
Jusqu’à ce jour, nous pouvions être fiers de notre enseignement car de nombreux cerveaux sortent du cursus scolaire français, nous avons toujours fait ce que nous pouvions pour aider les enfants en difficulté, mais l’école ne peut pas à elle seule panser tous les maux de la société qui resurgissent sur les enfants et les empêchent d’apprendre sereinement : chômage des parents, manque d’argent, mauvaises conditions de logement, etc.
Notre président veut aujourd’hui voler au secours des familles pauvres en imposant le service minimum dit-il alors qu’il intervienne aussi contre l’augmentation des taxes sur les carburants, le gaz et les marges de la grande distribution sur les produits de première nécessité, il participera d’une façon bien plus efficace au bien-être des enfants des familles des travailleurs.
Aujourd’hui plus que jamais, nous devons être solidaires contre ce régime intransigeant et inculte, soutenez-nous dans nos actions et envoyez des mails au ministère et aux inspections.
Il faut qu’on fasse bouger les choses, il faut que notre ministre et le président acceptent de nous entendre pour l’avenir de notre Education nationale.
126 réactions à cet article
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La réduction du nombre d’enseignants en 2008 (rentrée) n’est apparemment que la première étape puisqu’une autre vague est prévue en 2009.
Or j’ai entendu par un média que le nombre d’enfants scolarisés allaient augmenter dès 2010,
Confirmez vous cette "information" ?
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Bien sûr , lesffectifs augmentent dans le primaire puisque le ministre se vante de créer des postes ( environ 1 pour 60 élèves supplémentaires alors qu’il supprime pratiquement autant de postes qu’il y a d’élèves en moins dans le secondaire).
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Une fois de plus,nous lisons un article du TSS qui ne prend pas en compte la réalité et qui déforme l’information de cette réforme nécessaire
Arrêtez de dire que parce que nous réduisons le nombre de fonctionnaires dans ce pays,que la Terre va arrêter de tourner
Votre article participe au nivellement des idées du PS ,représentait maintenant par de vulgaires produits de marketing que sont Me la catholique ROYAL ou Mr PARIS PLAGE
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Lerma,
Hier, sur une radio bien connue, Xavier Darcos a repris et défendu l’idée des 35 heures dans leur établissement pour les profs.
On se demande où certains vont chercher des idées pareilles !!!
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Professeur lerma.
Que pensez-vous de l’école obligatoire qui assure le minimum d’instruction afin de garantir les valeurs fondamentales de notre société, c’est à dire de pouvoir permettre au citoyen la liberté de s’exprimer, d’acceder au savoir et d’oeuvrer pour que la société sorte définitivement de ce nouveau barbarisme intellectuel qui veut enchainer la pensée humaine dès le plus jeune age.
Une question : Vous a-t-on déjà supprimé la réflexion ?
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L’amour rend aveugle comme chacun le sait.
lerma est aveugle. Seule explication, il doit être amoureux de nicolas sarkozy,
Comme l’amour est quelque chose de merveilleux, je propose qu’on arrête de lui répondre pour ne pas le déranger dans ses rêveries, et de le replier pour lui donner un peu d’intimité.
Le Comité de Défense des Fleurs Bleues.
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Toujours dans les bassesses dignes de Le Pen ce pauvre lerma !
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C’est tellement facile d’imputer la responsablité de l’echec scolaire d’un certain nombre d’enfants aux enseignants.
Et la réussite d’un certain nombre d’autres c’est grace à qui ?
Les autres causes d’échec, pourquoi n’en parle t-on pas ? Le parents sont -ils disponibles pour accompagner leurs enfants ? Ont-ils le temps ? Notamment quand Les deux parents sont obligés de travailler à plein temps.
Combien d’émissions éducatives à la télévision ?
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Pourquoi ne parle t on pas de faire des réductions égales aux subventions aux écoles privées ?
Ca semble logique que les deux fassent le même effort .
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Mais... Quelle mauvaise langue !
L’éducation, le gouvernement s’en fout totalement : savez-vous que les communes qui accepteront de mettre en place le "service minimum d’accueil" recevront des subventions de l’Etat ?
IL n’y a pas d’argent, mais on en trouve quand même lorsqu’il s’agit de casser une grève.
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Il est facile à trouver cet argent là, il s’agit de celui économisé par l’État qui ne paye pas les jours de grève des enseignants.
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Pour les établissements d’enseignement privés sous contrat, selon la loi n° 59-1557 du 31 décembre 1959, l’État prend en charge la rémunération des personnels enseignants, les charges sociales et fiscales incombant à l’employeur ainsi que les dépenses de formation initiale et continue des enseignants. Les collectivités locales participent quant à elles au fonctionnement matériel des classes sous contrat sous la forme de forfaits. Pour l’enseignement secondaire sous contrat d’association, la contribution financière des départements et des régions est obligatoire.
Les relations entre les établissements d’enseignement privés et l’État- Les contrats passés entre les établissements privés et l’État
Les établissements privés peuvent être hors contrat, ou bien liés à l’État par un contrat simple (pour les écoles primaires) ou un contrat d’association. Le contrat d’association s’est généralisé et témoigne d’un fort rapprochement des établissements d’enseignement privé avec l’État : l’enseignement est dispensé dans les mêmes conditions que dans le système public, et les professeurs ont la qualité d’agents publics.
Les pouvoirs publics prennent en charge tout ou partie des dépenses de fonctionnement des établissements privés, en échange d’obligations de service public.- Le contrat simple
pour les écoles primaires ou spécialisées. Les classes doivent avoir fonctionné pendant au moins 5 ans, et les locaux doivent répondre aux exigences de salubrité. L’établissement sous contrat simple doit ensuite organiser l’enseignement des matières de base par référence aux programmes et aux horaires de l’enseignement public. Les maîtres sont nommés par l’autorité privée et salariés de droit privé, mais rémunérés par l’État.
Est ce que ceux là seront touchés par les mesures d ’ économies ?
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@tmd. COMMENT ? L’Etat ne paierait plus les jours de grève des enseignants ? C’EST UN SCANDALE !!!!!!
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Diminuer le nombre de personnel EN de moins de 0.1% alors que dans le même temps ,le nombre d’élèves diminue encore plus, je ne comprends pas pourquoi c’est un problème. Surtout quand on sait que 1 personnel EN sur 3 (sur un total de plus d’un million) n’est pas en contact avec les élèves ! D’antant plus que cela fait 25 ans que l’EN demande toujours plus de moyens, et 25 ans que l’EN obtient plus de moyens, alors que dans le même temps le nombre d’élèves n’a pas, loin s’en faut, autant augmenté.
Cela dit, en tant que conjoint d’enseignant, je vois effectivement un lente dégradation. Mais elle n’est pas dûe au manque d’enseignants en soi (quoique pour les remplaçants il soit de plus en plus dur d’en avoir), elle est plutôt dûe à la surcharge de formulaires et de courriers demandés, ce qui implique le besoin de plus en plus de personnels dans les bureaux et non dans les classes. Conjointement à la perte d’autorité induite par le soutient systématique des parents, et non des enseignants, fait par la hiérarchie, ceci implique un part de plus en plus importante du temps de cours à faire de la discipline plutôt que de l’enseignement.
Enfin, je le sais, je le vois, vous faites de votre mieux, et beaucoup d’enseignants se décarcassent et prennent leur métier à coeur. Mais les résultats en comparaison des autres pays de l’OCDE sont désastreux, pour un pays qui investit (en pourcentage) plus que les autres.
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"Surtout quand on sait que 1 personnel EN sur 3 (sur un total de plus d’un million) n’est pas en contact avec les élèves "
Effectivement, mais quel est le problème ? C’est le cas de n’importe quelle grande entreprise. Une chaîne de supermarchés ou un groupe bancaire, par exemple : il n’y a pas plus d’un tiers du personnel derrière les guichets, loin de là. L’écrasante majorité des gens qui travaillent dans le cinéma ou à la télévision n’ont jamais fait face à une caméra, etc.
C’est normal. Ne serait-ce que dans un lycée, il faut des administratifs (comptables, intendants, aides de laboratoire, techniciens, concierges, cuisiniers, proviseur, etc.), et ça, c’est sans compter toute l’administration qui gère le fonctionnement des établissements (et du personnel) entre eux : inspecteurs, recteurs, gestion des RH (mutations, paies, recrutement, gestion des carrières), formation des enseignants, etc. Énormément de boulot, la gestion d’une institution d’un million de personnes. Enfin, dans le supérieur, il y a aussi toutes les personnes qui travaillent exclusivement sur la composante recherche (une des 2 composantes de l’Université) : chercheurs, ingénieurs, techniciens, etc. Eh oui, ça monte vite quand on y regarde à deux fois.
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C’est bien connu, les statistiques, on peut leur faire dire n’importe quoi dès qu’on sait calculer une simple moyenne.
Si on s’en tient aux propos actuels, il y aurait un enseignant pour environ 11 élèves en France contre 13,5 en Finlande . Seulement si dans le calcul on ne tient pas compte des personnes travaillant à temps partiel, des personnes en congé de maternité et il y aurait de multiples exemples, la moyenne est totalement différente, alors chacun prend ce qui l’arrange surtout ceux qui sont de mauvaise foi.
On se demande pourquoi les pays étrangers viennent prendre nos chercheurs, nos ingénieurs sortant des Grandes Ecoles voire même de l’Université. Ils se sont formés seuls ? Il me semblait qu’à un moment ou un autre ils étaient tous passés par cet affreux système !
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ça sert plus à rien les enfants d’faire des années d’études,pasque votre diplome,quelle qu’il soit
s’ras un diplome au rabais,les entrepreneurs iront chercher ingénieur ect ect à l’étranger,ç’est j’crois déjà commencé d’puis un bon moment
à la limite allez jusqu’a un CAP
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Entièrement d’accord avec Philippe. Je signale qu’il m’est impossible de le plusser. Léon non plus je n’ai pas pu le plusser.
Sarkozy ne divise pas pour régner, il règne pour diviser. C’est d’ailleurs ce que ses maîtres qui ont fait sa fortune lui demandent. Il sait que dans 4 ans il sera ’grillé’ dans l’opinion, c’est pour cela qu’il n’envisage pas un deuxième mandat, et qu’il mène tambour battant les ’réformes’.
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post scriptum : les scores de Léon et Philippe sont montés. Il semble que la mécanique qui signale "vous avez déjà voté" soit plus rapide que celle qui met à jour le score, et parfois on a l’impression que le système n’en fait qu’à sa tête. Désolé.
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Je suis totalement solidaire avec les enseignants, et les parents qui se joignent à eux, pour combattre les projets de réforme et de réduction d’effectif conduits par Darcos. Des projets qui reposent en effet sur la démogagie et la comptabilité la plus absurde sans tenir compte des réalités sociales.
Cela étant, il n’en est pas moins vrai qu’un pourcentage non négligeable d’enseignants se révèle incapable d’encadrer utilement des jeunes ou font preuve d’un cruel manque de pédagogie (malgré les techniques apprises) en face à face avec nos enfants. Il me semble donc urgent de réformer en profondeur le recrutement et la formation de ces enseignants, admis trop souvent sur un niveau d’études et en aucun cas sur des aptitudes au contact avec les enfants ou des dispositions charismatiques. Sans compétence avérée, il est sinon impossible, du moins très difficile de faire passer le fond d’un enseignement. Or la compétence est la convergence de connaissances (en l’occurrence pédagogiques) et d’aptitudes. Point de salut si l’une des composantes manque à l’appel. D’où les énormes difficultés de certains enseignants. Car ce ne sont effectivement pas les techniques apprises,en IUFM par exemple, qui font d’un individu, aussi cultivé et déterminé soit-il par ailleurs, s’il n’a au départ pas le profil psychologique pour assumer cette difficile mission. Ce problème existe également en sport où les plus diplômés des entraîneurs ne sont aucunement assurés de succès là où des sans-grade réussissent parfaitement par leur talent à motiver les jeunes, et cela parfois en dehors de toute recette pédagogique.
C’est pourquoi je souhaiterais que le problème soit posé et que, dans l’avenir, le recrutement des futurs enseignants aille beaucoup plus loin dans la sélection de profils adaptés.
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@ l’auteure :
Bonjour, sur le fond, je peux comprendre vos revendications, mais....
"Notre président veut aujourd’hui voler au secours des familles pauvres en imposant le service minimum dit-il alors qu’il intervienne aussi contre l’augmentation des taxes sur les carburants, le gaz et les marges de la grande distribution sur les produits de première nécessité, il participera d’une façon bien plus efficace au bien-être des enfants des familles des travailleurs".......
c’est aller un peu trop vite... comment le gouvernement peut-il infléchir la hausse des énergies fossiles ? il ln’en a pas la capacité, loin s’en faut... réduire les taxes dessus ? d’accord mais c’est autant moins d’entrées d’argent, qu’il faut soit compenser soit assumer... alors en ce cas investir plus dans l’éducation n’ationale, d’accord mais il faut augmenter des impots quels qu’ils soient... ou une taxe... enfin bref il faut aller trouver des sous...
Pour ce qui est des marges de la grande distribution, vous croyez réellement que le gouvernement à la capacité à faire peur à ces marques ? franchement ? c’est fini, dépassé, malheureusement... le gouvernement n’a presque plus son mot à dire dans notre économie telle qu’elle est actuellement...
je ne suis pas pour le sarko team, loin s’en faut, mais il faudrait voir à ne pas mélanger tout...
cordialement à vous, bon courage pour votre lutte.
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3900 contribuables échappent à 43 milliards d’impôts.
Si on est tellement dans la mouise, pourquoi ne pas supprimer les niches fiscales tant que la situation n’est pas meilleure ?
Et si on arrêtait de toujours piquer aux plus pauvres ? Et accessoirement, si vous arrêtiez de nous prendre pour des cons ?
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Vous prendre pour des cons dites vous ?
ah.... pas mal celle là !
je ne faisait que répondre et recadrer certaines assertions de l’article rien de plus, je n’ai jamais dit que j’étais contre... je mettais un peu de pragmatisme dans ces revendications.
maintenant si ça vous gène ce que je viens de dire...
Quant aux 43 milliards de ces 3900 "contribuables", pourquoi pas ? d’ailleurs il me semble que c’est un chantier auquel le gouvernement devrait s’attaquer je crois.
en attendant, je doute que sarko se tire une balle dans le pied et aille réellement dire à ses potes qu’il faut qu’ils payent... ça me parait un peu trop beau pour être vrai......
cordialement à vous.
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"réduire les taxes [sur les énergies fossiles] ? d’accord mais c’est autant moins d’entrées d’argent, qu’il faut soit compenser soit assumer..."
Oui et non. Quand le prix HT augmente de 10%, le montant des taxes augmente lui aussi de 10%. Si l’on décidait d’un montant fixe (85c. au litre, par exemple), la montée des prix se ferait moins sentir, mais le montant prélevé en taxes serait le même.
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@arroc
Vous devriez préciser votre pensée.
Autant que je sache, 43 milliards, c’est le montant cumulé des niches fiscales en France. Dans les niches fiscales, on en trouve dont je doute la remise en cause de votre part. Par exemple la PPE. C’est une de ces 400 niches fiscales, et elle coute 3 milliards. C’est d’ailleurs l’une des plus couteuses. Pourtant je doute que vous remettiez en cause cette niche là.
Et je doute aussi que seulement 3900 personnes en bénéficient. Moins d’ailleurs, parce que dans les 3900, il y a forcément ceux qui bénéficient du bouclier fiscal (400 millions en 2007), et qui n’ont pas la PPE.
Vous me direz, ceux qui touchent la PPE en ont besoin, ceux qui bénéficient du BF non. Oui, je suis d’accord. Reste que sur les 43 milliards que vous dénoncez, on en a déjà trouvé 3 qui ne peuvent pas être récupérés. Reste 40.
Dans les 43 milliards, on trouve aussi 1,5 milliards de non imposition des intérêts du livret A, du LEP et de l’ex Codevi devenu LDD... Vous ne remettez pas en cause cette niche non plus, je suppose ? reste 38,5.
Remettez vous en cause la déduction des dons aux associations (un peu moins de 2 milliards par an), dont au moins un partie part vers les Restos, la Croix Rouge, ... ? Allez, on coupe la poire en deux, on garde 1 milliard de déduction pour les associations vraiment importantes, et on enlève la déduction sur les autres. Reste 37,5.
Tiens, une qui est rémunératrice : les bons de capitalisation. Ca coute de 3 à 4 milliards en manque à gagner. Ca concerne beaucoup les riches, puisque c’est un mécanisme permettant d’échapper en partie à l’ISF. Seulement, ça touche aussi des retraités.
Au final, j’imagine que vous voulez dénoncer les allègements offerts aux plus riches d’entre nous. Cependant, à lancer des chiffres sans regarder ce qu’il y a dedans, c’est aussi les allègements à destination des plus pauvres que vous dénoncez.
Bilan :
1) Les 40 et qq milliards des 400 niches fiscales ne concernent pas uniquement 3900 personnes.
2) Certaines niches n’ont probablement pas de raison d’exister, et il faut les supprimer (allègement des journalistes ?). On pourrait faire la même chose avec certains avantages acquis, qui n’ont plus de raison d’exister, et qui ne sont pas toujours déclarer en avantage (donc non imposé). Vaste sujet.
3) certaines niches fiscales ont une logique et un intérêt, il faut les conserver.
Maintenant, faites nous la liste de ces niches inutiles, couteuses, et dont l’annulation comblerait le manque de ressources de l’Etat.
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@sacado
Le prix HT augmente. Si vous fixez le prix de vente à la pompe, mécaniquement, le volume des taxes baissent, donc l’Etat a moins d’argent qui rentre. Donc il faut compenser (trouver des financements ailleurs ou réduire des dépenses) ou assumer le complément de déficit et augmenter la dette. Cette augmentation de dette, ce n’est que le report dans le temps du même problème : trouver plus tard des financements ou des réductions de dépenses.
Il faut se rappeler que grosso modo, si le prix HT du carburant prend 1 cts, alors les taxes augmentent de 4cts, et le prix à la pompe augmente de 5 cts en tout (1 de HT, 4 de taxes diverses).
Comme on ne peut pas figer le prix HT ............. Quelle est la possibilité pour limiter l’impact des prix des carburants ? on en revient à soit diminuer les taxes (pertes de rentrées), ou prévoir un chèque carburant (niche fiscale supplémentaire), le tout sans réel effet puisque la hausse va perdurer et que le même problème se reposera dans 3 mois (deuxième chèque transport alors ? et ainsi de suite).
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@xa
Effectivement, il ne faut pas figer les prix à la pompe, mais bien la valeur des taxes. Si l’on part du principe qu’actuellement, grosso modo, le prix de l’essence est constitué de 80% de taxes, on a :
- l’essence est à 30c HT ? Cela fait 30x4 = 1€20 de taxes, soit un litre à 1,50€.
- l’essence voit son prix doubler, passant à 60ct HT ? On a 2€40 de taxes, soit 3€ TTC/litre. Les recettes de l’état ont augmenté (certes) mais le prix est prohibitif.
Si l’on applique une taxe fixe, par exemple (vu les chiffres ci-dessus), 1€20 / litre, quel que soit le prix du litre :
- pour l’essence à 30c HT, on a 1€50 TTC
- pour l’essence à 60c HT, on passe à 2€10 TTC, soit plus cher, mais pas trop, avec des rentrées d’argent équivalentes pour l’état, comme si les prix n’avaient pas bougé. Il n’y a pas réellement de perte, même si l’État aurait gagné plus d’argent en profitant de la hausse du pétrole. Mais ce n’est pas forcément sa vocation, et qui dit hausse du prix dit baisse de la demande, donc rentrées d’argent quasi-équivalentes au final.
En plus, avec ce système, les prix du marché ont doublé, mais le prix à la pompe n’a augmenté "que" de 33%, ce qui donne l’impression d’une précarité moindre au consommateur.
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@sacado
En figeant au niveau actuel les taxes, on limiterait effectivement la hausse à la pompe. Au passage, c’est la mécanique d’une niche fiscale : on limite les taxes liées à un revenu, chose dénoncée par ailleurs (complexe, couteux, illisible).
Reste qu’en période de déficit, la manne représentée par les taxes pétrolières ou la TVA (rapport à l’inflation) est providentielle. Douloureuse pour nous, mais providentielle pour les comptes de l’Etat (donc pour notre portefeuille de demain, puisque les dettes sont des impots futurs).On en revient au choix entre des impots tout de suite ou reporter sur nos enfants les impots que nous ne voulons pas payer maintenant.
@parkway
Auriez vous l’obligeance de faire le détail des 15 milliards à destination des riches ?
- Heures sup : 4 milliards
- emprunts immobiliers : 4 milliards
- bouclier fiscal : 800 millions
Même si je considère que la déductibilité des emprunts est une hérésie en ce moment (elle alimente la valorisation immobilière artificiellement) et qu’elle est plutôt destinée aux personnes aisées n’en déplaisent à Mme le Ministre (vu les remboursements annuels pour bénéficier à plein de la mesure) et même en incluant le bouclier fiscal, on est à 5 milliards.
Pire, si la loi TEPA doit couter dans les 15 milliards, au moins 4 sont à destination des salariés ayant droit aux heures sup...
Un peu de précision ne nuit pas à la critique, au contraire.
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@ parkway :
losque je parle du fait que le gouvernement n’est pas pour grand chose dans les prix du pétrole,
en novembre pendant la réunion de lagarde et des patrons prétroliers, elle demandait à ce qu’ils ne prennent pas trop de marge sur le litre... tout lemonde s’est satisfait d’une jolie poignée de main etc...
bilan ? en février on constatait que de 5.5/6 ct par litre ils se mettaient 8.5/9 ct par litre dans la poche....
effectivemetn mme lagarde a été très très écoutée.......
tout cela pour dire que non les patrons de ces boites là se contrefoutent complètement des gouvernements et de quelque bords qu’ils soient... ce sont eux qui font ce qu’ils veulent......
et n’allez pas me trouver un lapin du chapeau sur ce sujet, vu que je travaille dans ce domaine, je le connais trop bien.
les gouvernement du monde entier ne peuvent rien contre les pétroliers, tant fournisseurs que rafinneurs, etc...
Pour le reste, les charges patronales etc, on ne va tout de même pas repprocher à quelqu’un qui s’affiche ouvertement du coté des patrons de ne pas les favoriser ?
je l’ai déjà dit, vaut mieux être une gauche caviar qu’un prolo de droite...... je ne le suis pas, mais c’est la triste vérité ! et pourtant 53% des votants se sont exprimés pour le bling bling donc...
encore 4 ans comme ça ! sympa non ?
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Vous dites en commençant votre article :
’’Notre président veut attiser les haines entre les citoyens..’’
Quelle drôle d’idée de pouvoir penser celà ! Quel aveuglement - manque de réflexion - reprise d’une formule creuse etc.. Que ce gouvernement, comme tout autre avant lui ou après lui, tout comme les syndicats eux aussi, cherche à utiliser des clivages de la société pour faire bouger quelques immobilismes, nous sommes d’accord. De là à parler d’attiser les haines, voilà qui discrédite l’ensemble de votre papier par un ton de militantisme sectaire.
"....un jour de grève représente une privatisation sur notre pouvoir d’achat." Voulez-vous dire privation ?
Qui est le Nous au nom duquel vous parlez ?
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Vous dites en commençant votre article :
’’Notre président veut attiser les haines entre les citoyens..’’
Quelle drôle d’idée de pouvoir penser celà ! Quel aveuglement - manque de réflexion - reprise d’une formule creuse etc.. Que ce gouvernement, comme tout autre avant lui ou après lui, tout comme les syndicats eux aussi, cherche à utiliser des clivages de la société pour faire bouger quelques immobilismes, nous sommes d’accord. De là à parler d’attiser les haines, voilà qui discrédite l’ensemble de votre papier par un ton de militantisme sectaire.
"....un jour de grève représente une privatisation sur notre pouvoir d’achat." Voulez-vous dire privation ?
Qui est le Nous au nom duquel vous parlez ?
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@ Philippe D : Sarkozy ne divise pas pour régner, il règne pour diviser. C’est d’ailleurs ce que ses maîtres, ceux qui ont fait sa fortune lui demandent. Il sait que dans 4 ans il sera ’grillé’ dans l’opinion, c’est pour cela qu’il n’envisage pas un deuxième mandat, et qu’il mène tambour battant les ’réformes’. Il pratique le politique du "ça passe ou ça casse" et est gagnant à tous les coups puisque le but est de casser ! Dans le jeu de "Pile je gagne face tu perds", Sarkozy a depuis longtemps démontré sa supériorité flagrante.
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@ JL
Vous faites un concourt de langue de bois ?
Si oui, Vous êtes bien placé
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Philippe D, si vous n’avez pas des oreilles de bois vous aurez remarqué que les français n’ont jamais été aussi divisés que depuis que Sarkozy a le pouvoir.
La langue de bois est réservée aux gens qui ont le pouvoir. Les autres parlent pour ne rien dire. Un conseil : ne me lisez pas si vous me trouvez insignifiant.
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Castor 19 mai 2008 13:39Quelle drôle d’ambition, ça, de se faire chier à se faire élire juste pour emmerder le monde après...
Y’a vraiment des gens qui n’ont rien à foutre, hein !
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Il y a trop de profs ! Puisqu’on vous le dit ! Et on appelle en renfort des retraités de l’Education nationale pour donner un coup de main.
On n’a plus de sous ! Mais on organisme des stages de rattrapage pendant les vacances. Les heures sont payées en heures supplémentaires aux enseignants volontaires. Chercher l’erreur.
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IMAM ATHEE 19 mai 2008 11:30Vous ne le saviez peut-être pas, mais... 8 6 % des Australiens reniflent leur slip 4 7 fois par minute , mais 7 8 % d’entre eux reçoivent plus de 3 0 patates par minute . Pendant les 7 4 dernières années, 3 2 6 8 milliards de tonnes de purée de carottes ont été consommées par 1 tiers de la population péruvienne
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IMAM ATHEE 19 mai 2008 11:36Les français en ont assez de ces enseignants-pornographe, qui sont toujours en vacances, toujours malades, toujours en grève !
Remettez vous au boulot !
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Bonne idée cela ! Remet toi au boulo, "Imam athée", toi qui trouve intelligent de prendre l’avatar d’un autre pour polluer. Remet toi au boulot au lieu de spammer ici ! A moins que vous ne soyez payé pour spammer, auquel cas votre pouvoir d’achat devrait exploser prochainement.
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Aux trolls : vous êtes identifiés, il est dérisoire de tenter de pourrir les fils, vu que de toute manière, on se torche avec votre opinion, qu’elle soit à -70 ou à +25.
Et puis lire du troll, c’est toujours sympa car d’un coup d’un seul, on se sent tellement plus intelligent et humain (et souvent plus doué en orthographe) :D
Alors, si vous n’avez que ça à foutre... Libre à vous, mais je peine à voir la finalité de vos actions.
Comme disais Léon, faudra peut-être un jour s’installer sur un divan et en causer avec un psy. Ou changer d’employeur, parce que si c’est un boulot, on trouve moins abrutissant, même en travaillant à la chaîne...
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Castor 19 mai 2008 13:41Corrigez vite votre faute, sinon...
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Bonjour à tous,
Ma femme est professeur des écoles depuis bientôt trois ans : avant ça, elle a fait trois enfants et passé 20 ans dans le privé dans 6 entreprises et secteurs trés différents...
Elle n’a pas choisi ce métier pour la planque ni pour les vacances, même si, il faut être honnête, cela est très séduisant (notamment pour la gestion des enfants justement...). Elle voulait réellement s’investir dans une mission qui l’a toujours attiré. La vie a fait que c’est seulement maintenant qu’elle pouvait le faire.
Elle s’est donc retrouvée à l’IUFM avec, pour l’immense majorité, des jeunes de 22 à 25 ans tout droit sortis de la FAC. Là pour le coup, une grande partie d’entre eux n’était pas dans ce cursus par vocation, ni par humanité, ni par volonté de transmettre un savoir. Notre société ayant habitué nos enfants à recevoir sans donner grand choses, à réussir facilement en passant à la télé ou en jouant au loto, nombre d’enseignants (même s’ils ne sont pas tous comme ça, c’est sûr...) pensent d’abord aux vacances et aux 18-20 heures (alez, 25 maxi) de cours semaine. Certains diront : "Ouais, mais y’a beaucoup de correction et de préparation...". C’est vrai : ceux qui sont vraiment concernés par leur job, ceux qui ont une réelle conscience professionnelle y passeront du temps les premières années... Ne me faites pas croire qu’une prof qui a le même niveau ou le même cours pendant 10 ans refait ses prep, tous les ans, ce serait vraiment prendre les gens pour des c...s....
Ma femme n’était, vous vous en doutez, pas en grève jeudi dernier. Ce combat n’est pas le sien : la plupart de ses collègues "anciens" l’était. La seule chose qu’elle y a vu, comme moi d’ailleurs, c’est la volonté de s’arc-boutter coute que coute sur des principes et des idéaux datés.Toutes les statistiques montrent que la suppression des postes d’enseignants est nécessaire. Au même titre que les grèves de trains : prendre les parents en otage lors des grèves des enseignants est scandaleux. Le service minimum assuré par les Mairies est une excellente chose : que ceux qui sont d’accord avec les profs gardent se débrouillent avec leurs enfants les jours de grève... Par solidarité... !!!
La sclérose dont souffre notre système éducatif et pour beaucoup liée à la motivation de ses référants. Je suis d’accord avec un des précédents commentaires (fergus) quand il est dit que la selection sur les critères d’autorité naturelle est insuffisante. L’autorité, le carisme, ça ne s’apprend pas.
Enfin, et pour finir, si les résultats de notre système éducatif était à la hauteur de nos partenaires européens, on pourrait éventuellement tendre une oreille attentive à ces revendications : que tous les enseignants aillent faire un stage d’un mois dans le privé pour voir comment ça se passe : ils pleureraient sûrement un peu moins après.
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@ Smdotu,
Ne me faites pas croire qu’une prof qui a le même niveau ou le même cours pendant 10 ans refait ses prep, tous les ans, ce serait vraiment prendre les gens pour des c...s....
C’est vous qui prenez les gens pour des cons. Savez-vous combien de temps un prof de français peut passer sur une seule copie ? Allez, je vais vous aider : entre 15 et 45 minutes.
Pour les préparations, si vous prenez votre femme comme exemple, alors, elle n’a rien à faire dans l’enseignement, et encore moins dans le primaire. Les préparations utilisables 10 ans ? Alors qu’il y a une réforme des programmes ou méthodes en moyenne tous les 3 ans ?
Personnellement, je passais deux heures chaque jour à corriger mes "cahiers du jour", et plus de deux heures à préparer mes cours, mercredi et samedi compris. Donc, 10 heures de travail par jour. + les cours de soutien ou rattrapage gratuits.
Toutes les statistiques montrent que la suppression des postes d’enseignants est nécessaire.
Quelles statistiques ? Il y a peu, l’inspection académique d’Ile-et Vilaine a envoyé une demande à 300 jeunes retraités de l’enseignement pour aller faire des vacations de 15 jours dans les écoles du département (manque de remplaçants.) Qu’en pensez-vous ?
Au même titre que les grèves de trains : prendre les parents en otage lors des grèves des enseignants est scandaleux.
Il y avait longtemps qu’on n’avait pas entendu cette rengaine !
Je suis d’accord avec un des précédents commentaires (fergus) quand il est dit que la selection sur les critères d’autorité naturelle est insuffisante. L’autorité, le carisme, ça ne s’apprend pas.
Désolé : l’autorité, le charisme s’apprennent, comme la pédagogie. Et, généralement, les profs naturellement "autoritaires" sont dépourvus de qualités pédagogiques : ce sont des psychorigides totalement hermétiques à la nouveauté, à l’altruisme, n’ayant aucune qualité de coeur. Ce sont justement ces gens qui utilisent leurs préparations "pendant 10 ans." Leur seule aptitude pédagogique consiste à imposer cette autorité comme seul argument.
Il n’y a d’autre autorité que celle du travail, de l’exemple : avant d’être exigeant envers ses élèves, il faut l’être envers soi-même. Il n’y a pas de secret. L’autorité "pseudo-naturelle" peut se manifester de bien des manières, parfois bien perverses. Il y a l’enseignant qui souhaite avoir la paix pendant ses cours (et même après) et l’enseignant qui veut amener le maximum de ses élèves à la réussite. Les deux catégories ne se chevauchent jamais.
Bien à vous.
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"C’est vous qui prenez les gens pour des cons. Savez-vous combien de temps un prof de français peut passer sur une seule copie ? Allez, je vais vous aider : entre 15 et 45 minutes."
Je veux bien croire, que dans le secondaire un prof de français, d’histoire ou de philo passe du temps sur les copies, mais, ces profs là sont encore moins présents dans leurs classes que les professeur des écoles...
De plus, la montagne de sources disponibles sur le Net permet de gagner un temps incroyable en faisant de simples "copier-coller". La réforme des programmes n’est faite que pour vous donner du grain à moudre et justifier vos exigences en terme de reconnaissance... Ne nous faîtes pas croire, encore une fois qu’un prof n’a aucune marge de manoeuvre quant aux enseignements et aux méthodes qu’il utilise. Le respect des consignes, c’est bon pour le jour où l’inspecteur passe...
"Quelles statistiques ?"
Regargez simplement les courbes d’évolution démographique, ça ne va pas plus loin : la répartition et les financement des moyens est un autre débat.
"Il y avait longtemps qu’on n’avait pas entendu cette rengaine !"
Et là, vous me sortez quoi si ce n’est une autre rengaine...
"Désolé : l’autorité, le charisme s’apprennent, comme la pédagogie."
Qui vous apprend ça ? Je serais curieux de l’apprendre : vous avez suivi des cours du soir peut-être ? Le module de gestion de classe à l’IUFM ne compte que quelques heures sur 2 ans !!!
"...les profs naturellement "autoritaires" sont dépourvus de qualités pédagogiques : ce sont des psychorigides totalement hermétiques à la nouveauté, à l’altruisme, n’ayant aucune qualité de coeur."
Ca non plus, c’est pas moralisateur du tout, ni réactionnaire. Je persiste et signe : avoir une classe "tenue" c’est quand même la moindre des choses pour essayer un temps soit peu d’avoir l’attention des élèves. Je sens derrière votre discours les infâmes relents des "élèves au coeur des apprentissages" qui ont fait avec le reste, tant de mal à cette société. Je suis désolé, mais les enfants, et encore plus les ados ont besoin de cadre et de repère : il n’est pas question de dictature, il est question de méthode et de discipline.
Cordialement.
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"Désolé : l’autorité, le charisme s’apprennent, comme la pédagogie. Et, généralement, les profs naturellement "autoritaires" sont dépourvus de qualités pédagogiques : ce sont des psychorigides totalement hermétiques à la nouveauté, à l’altruisme, n’ayant aucune qualité de coeur. "
Rarement lu un tel tissu de niaiseries.
Il est stupide de dire que l’autorité et le charisme s’apprennent, rien ne s’apprend moins que le charisme, quant à l’autorité elle ne se décrète pas non plus. Quelqu’un de naturellement autoritaire serait dépourvu de qualités pédagogiques, donc il faut être naturellement mou et laxiste pour être bon pédagogue ?
C’est complètement débile.
Vous êtes tellement engoncé dans vos certitudes de post soixante huitard qu’il vous est impossible de penser le monde autrement que conformément à votre dogme intellectuel. Dans votre esprit tout est déterminé par la société, que faites vous des qualités innées ?
Enfin, pour quelq’un qui a vu des prussiens à Quiberon (souvenir d’une ancienne discussion), pourquoi pas des japonais au siège de Toulon ?
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@ SMDOTU,
Je veux bien croire, que dans le secondaire un prof de français, d’histoire ou de philo passe du temps sur les copies, mais, ces profs là sont encore moins présents dans leurs classes que les professeur des écoles...
Merci pour l’information (c’est 15 heures minimum, pour un agrégé.) Toutefois, les professeurs des écoles sont amenés à ne plus être devant leurs élèves que 24 heures par semaine dès l’an prochain.
De plus, la montagne de sources disponibles sur le Net permet de gagner un temps incroyable en faisant de simples "copier-coller".
Bien, je vais vous avouer un truc : les profs, passent effectivement beaucoup de temps à chercher sur le Net pour dénicher les élèves qui ont fait des copiés-collés. Ça ne fait qu’augmenter leur temps de corrections. Ce sont les élèves qui pratiquent ce sport. Et sûrement pas les profs. Vous imaginez un prof de maths en classe de terminale allant chercher ses cours sur Internet ? Et que penseront ses élèves quand ils le découvriront ?
Par ailleurs, les profs qui, selon vous, préparent leurs cours sur le net profitent largement de travaux auxquels ils n’ont pas contribué. C’est du joli !
La réforme des programmes n’est faite que pour vous donner du grain à moudre et justifier vos exigences en terme de reconnaissance...
Désolé, mais je n’ai pas compris cette remarque : en quoi les réformes justifieraient-elles une quelconque exigence en terme de reconnaissance ?... Pas compris. Les réformes continuelles sont justement un des principaux problèmes de notre système éducatif. La première que j’ai subie, c’est celle de 1975 (réforme Haby.)
Ne nous faîtes pas croire, encore une fois qu’un prof n’a aucune marge de manoeuvre quant aux enseignements et aux méthodes qu’il utilise. Le respect des consignes, c’est bon pour le jour où l’inspecteur passe...
Ah, ça c’est intéressant ! Je m’instruis de plus en plus. Ainsi, votre épouse n’est pas tenue, lorsque l’inspecteur passe, de lui montrer son journal de classe (son travail de préparation) ou les cahiers des élèves ? Je m’instruis vraiment ! Ou bien, les choses ont abominablement changé dans les classes primaires ?
Regargez simplement les courbes d’évolution démographique, ça ne va pas plus loin : la répartition et les financement des moyens est un autre débat.
On peut faire dire ce qu’on veut aux statistiques démographiques.
Qui vous apprend ça ? Je serais curieux de l’apprendre : vous avez suivi des cours du soir peut-être ? Le module de gestion de classe à l’IUFM ne compte que quelques heures sur 2 ans !!!
Comme je l’écrivais dans mon post précédent, le manque de charisme ou d’autorité se comble très facilement par le travail (surtout de préparation) : un prof qui a du "charisme" sans rien faire n’a aucune autorité légitime dans sa classe. Il y règne par la crainte. Le charisme et l’autorité, c’est avant tout montrer aux élèves qu’on a fait son travail. Le reste est de la psychologie de super-marché.
Un prof qui bosse, ne laisse pas ses élèves s’ennuyer, leur fait faire des tas d’activités aura une autorité d’une autre nature. Cela s’appelle le respect, celui du travail accompli.
Ca non plus, c’est pas moralisateur du tout, ni réactionnaire. Je persiste et signe : avoir une classe "tenue" c’est quand même la moindre des choses pour essayer un temps soit peu d’avoir l’attention des élèves.
Ce n’est pas moi qui vous contredirai sur ce point. Mais il y a autorité et autorité et ça fait deux. Et le parfait réactionnaire ici, c’est bien vous. Qu’est-ce que ça veut dire "une classe tenue." Je vois très bien à quel type d’enseignement vous faites allusion : le cours magistral, le plus facile pour un enseignant, et le moins fatiguant. Une classe "tenue", pour moi, c’est une classe qui ne s’ennuie pas une seconde. Malheureusement, cela semande beaucoup d’investissement et de travail personnel.
Je sens derrière votre discours les infâmes relents des "élèves au coeur des apprentissages" qui ont fait avec le reste, tant de mal à cette société. Je suis désolé, mais les enfants, et encore plus les ados ont besoin de cadre et de repère : il n’est pas question de dictature, il est question de méthode et de discipline.
Vous sentez mal, monsieur, vraiment très mal. D’ailleurs, l’expression si chère à nos pédagogistes, est "l’enfant au coeur du système". Il ne manquerait plus qu’il faille évincer les élèves de l’apprentissage ! J’ai toujours essuyé de la part de mes inspecteurs le reproche d’avoir recours à des méthodes un peu trop traditionnelles. Mais, le travail étant fait et au-delà, je n’ai jamais été sacqué, il s’en faut même de beaucoup. Eh oui, j’ai toujours privilégié la pédagogie de la réussite, celle qui donne à l’enfant le sentiment du dépassement. Mais je crois que j’écris dans le vent.
Avec votre "méthode" et votre "discipline", allez donc dans un établissement de banlieue et vous verrez combien de temps vous tiendrez : un quart d’heure, pas davantage. La discipline, ce n’est pas ce qu’on croit.
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@ Chris,
Enfin, pour quelq’un qui a vu des prussiens à Quiberon (souvenir d’une ancienne discussion), pourquoi pas des japonais au siège de Toulon ?
Pas envie de répondre à vos propres niaiseries.
Pour les prussiens, lisez les mémoires des émigrés ayant participé au débarquement de Quiberon. Vous aurez beau faire et dire, vous ne changerez pas l’histoire. Les archives sont là, et elles sont têtues (Puisaye papers, British Museum, par exemple.)
Il est toujours plus facile d’accuser quelqu’un d’excentricité qu’avouer ses propres ignorances. Mais vos arguments font défaut.
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Donc votre femme n’applique pas la différenciation pédagogique.
Les bons élèves et ceux en difficulté reçoivent le même enseignement, cours frontal et magistral.
Les PPRE, elle connaît ? C’est pourtant une obligation de les mettre en place après évaluation et repèrage des compétences non-acquises. Et ceci nécessite un contrat individualisé pour chaque élève. Impossible de refaire la même chose pendant 10 ans.
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smdotu
Très bon commentaire , bravo ,
arc-boutés , boutez ...
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J ’ ai pas vraiment suivi le fil , mais c ’est sans -doute moins simple de créer 1800 emplois que de faire des constructions verbales ..
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D’après moi, la femme de smdotu n’est pas prof des écoles.
Sa présentation des réalités scolaires date d’au moins 10 ans.
Ou bien, son épouse peut être sanctionnée puisqu’elle n’applique pas la directive ministérielle qui est la prise en compte des difficultés scolaires individuelles par la mise en place de Projet Personnalisé de Réussite et de Progrès. Forme de travail qui empêche tout train-train puisque les élèves et leurs difficultés changent d’une année à l’autre.
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Pour les établissements d’enseignement privés sous contrat, selon la loi n° 59-1557 du 31 décembre 1959, l’État prend en charge la rémunération des personnels enseignants, les charges sociales et fiscales incombant à l’employeur ainsi que les dépenses de formation initiale et continue des enseignants. Les collectivités locales participent quant à elles au fonctionnement matériel des classes sous contrat sous la forme de forfaits. Pour l’enseignement secondaire sous contrat d’association, la contribution financière des départements et des régions est obligatoire.Les relations entre les établissements d’enseignement privés et l’État
- Les contrats passés entre les établissements privés et l’État
Les établissements privés peuvent être hors contrat, ou bien liés à l’État par un contrat simple (pour les écoles primaires) ou un contrat d’association. Le contrat d’association s’est généralisé et témoigne d’un fort rapprochement des établissements d’enseignement privé avec l’État : l’enseignement est dispensé dans les mêmes conditions que dans le système public, et les professeurs ont la qualité d’agents publics.
Les pouvoirs publics prennent en charge tout ou partie des dépenses de fonctionnement des établissements privés, en échange d’obligations de service public.- Le contrat simple
pour les écoles primaires ou spécialisées. Les classes doivent avoir fonctionné pendant au moins 5 ans, et les locaux doivent répondre aux exigences de salubrité. L’établissement sous contrat simple doit ensuite organiser l’enseignement des matières de base par référence aux programmes et aux horaires de l’enseignement public. Les maîtres sont nommés par l’autorité privée et salariés de droit privé, mais rémunérés par l’État.
Est ce que ceux là seront touchés par les mesures d ’ économies ?
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IMAM ATHEE 19 mai 2008 12:13Si on cumule toutes les journées de grèves des enseignants + les ponts, les vacances scolaires, les arrets maladies, les arrets pour grossesse (souvent non désirée) on se rend compte qu’ils passent plus de temps à la maison qu’au boulot !
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IMAM ATHEE 19 mai 2008 12:22D’après un sondage Ifop paru ce mois-ci, 85% des français se disent mécontent de l’enseignement dispensé par les instituteurs et professeurs.
A la question "Par quel terme definiriez-vous le mieux un enseignant".
53 % des français répondent "planqué"
17 % répondent "grévistes"
15 % répondent "club med"
7 % répondent "assisté"
8 % répondent "fonctionnaire"
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Commentaire lâche,stupide et insuportable.
Que faites-vous en ce moment même Imamathée, que faites vous à votre domicile ?
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Les Français ont pas toujours raison…
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@ hihihihihihihihihihihihi
Je viens de te replier hahahahahahahahah
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Arrêtez ces lamentations sur le nombre d’enseignants ! Pendant des années, 20, 30, 40 ans, on a augmenté le nombre d’enseignants par élève. Quel résultat ? Des comparaisons avec les systèmes éducatifs étrangers qui nous placent dans les mauvais. Un enseignement plus inégalitaire. Ce dernier point, je l’ai mesuré personnellement et très simplement : ma femme et moi avons fait toute notre scolarité et nos études sans aide de nos parents, mais pour nos enfants nous avons dû combler les lacunes de l’éducation nationale, nous y avons passé beaucoup de temps, heureusement nous avions les moyens (nos niveaux de formation, le temps et la disponibilité) ; nous avons constaté que des enfants tout-à-fait capables échouaient faute de ne pas avoir un entourage capable de les aider ; nous avons vu que les parents enseignants intervenaient beaucoup auprès de leurs propres enfants pour compléter l’enseignement public. Ce n’est pas cela l’égalité républicaine.
Quand est-ce que les enseignants sortiront de leur bulle ? (certains en sont sortis, j’en connais plusieurs, mais ils l’ont fait de leur propre chef, ils n’ont été supportés ni par l’administration, ni par les syndicats) Quand est-ce qu’ils vont aller voir à l’étranger ? voir dans le privé ? Non pas que tout y soit parfait, mais pour faire progresser leur réflexion, pour se remettre en cause, pour essayer de trouver des pistes qui permettraient de mieux faire. Arrêter de se considérer comme supérieur à tout le monde, à l’étranger, au privé (qui est souvent assimilé au diable). Ce n’est pas en multipliant les manifs et les grèves que l’on avance !!! C’est en étant humble, en allant voir ailleurs, en acceptant de se remettre en cause, en rejetant les préjugés dépassés, en faisant preuve d’ouverture d’esprit.
Kasko
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Encore les suintements d’un pays sclérosé. Il me semble que tout le monde est d’accord sur le fait que notre pays à besoin de réforme, arrêtez moi si je me trompe. Après, le Président de ce pays a été élu au suffrage universel me semble-t-il.
Maintenant, que j’approuve ou pas certaines réformes, j’ai pour habitude de laisser faire avant de juger. Si dans 4 ans, le pays va mieux qu’il y a un an, je dirais Bravo, si c’est le contraire, je crierais "Aux lions Sarko".
En attendant, "wait and see".
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Après, le Président de ce pays a été élu au suffrage universel me semble-t-il.
Oui, à 53%. Ca veut dire qu’il y a 47% de la population susceptible de ne pas être d’accord avec les réformes qu’il fait appliquer. De plus, avec la campagne de stigmatisation systématique qu’il a exercée, le retour de bâton n’est que plus violent. Théorie de l’élasticité restreinte pourrait-on dire.
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Bonsoir madame,
Je pense que tout le monde, professeurs et autres catégories sociales, doit abandonner cet esprit corporatiste qui fait tant de mal et tue l’intérêt général. C’est ensemble qu’il faut avancer, au delà de nos intérêts personnels et immédiats.
Pour améliorer la qualité de l’enseignement, il faut diminuer les effectifs par classe. Mais on peut conserver la qualité actuelle en augmentant ces derniers, tout est question d’organisation. Il convient donc d’organiser les enseignements différemment avant de réduire les effectifs, ce que ne fait pas le gouvernement.
Les professeurs ne se battent pas uniquement pour leurs élèves mais aussi pour eux. Un effectif par classe en augmentation signifie plus de travail. Mais le salaire n’augmentera pas. C’est cela que dénoncent les enseignants, mais ils n’osent pas le dire à voix haute parce que la population croit que les profs sont privilégiés, ce qui est naturellement faux.
Les syndicats sont opposés à la réduction d’effectifs pour conserver leur influence. Même démarche pour le PS qui verrait sa réserve d’électeurs diminuer.
Le grand danger de cette réforme, vous ne l’avez pas assez souligné, c’est qu’effectivement on va appauvrir les capacités réflexives des élèves puisque seul le raisonnement déductif sera mené. Le raisonnement inductif est oublié. Comme l’application des recherches en pédagogie qui commençait à faire son entrée. Ce mouvement était déjà très timide, mais avec la réforme, il sera stoppé. Pourtant l’avenir réside dans ces pédagogies « nouvelles ». http://www.newcityschool.org/ http://www.pz.harvard.edu/index.cfm http://www.garanderie.com/
Les programmes sont effectivement déjà trop chargés. L’élève d’aujourd’hui sait plus de choses, mais moins bien, que l’élève d’hier.
Il y a un problème avec l’EN, c’est l’impossibilité d’adapter les outils aux réalités d’aujourd’hui. Mais ce problème est commun à toutes les organisations de grande taille, qu’ils soient publics ou privés (grandes entreprises). Un mammouth est toujours plus lourd à déplacer et pas très réactif.
Les conflits public/privé fonctionnaires/salariés sont stériles. Les uns ont besoin des autres et inversement.
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Tristan Valmour,
Un effectif par classe en augmentation signifie plus de travail.
Je ne pense pas que la semaine soit extensible. Donc, "plus de travail", je ne le crois pas.
En revanche, ce seront les heures de soutien scolaire, l’investissement dans les activités périscolaires (clubs, forums scolaires, associations) qui passeront à la trappe.
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@ 5a3n5d
Plus de travail car plus de copies à corriger puisque plus d’élèves par classe !
@ tous, sur le thème des écoles privées qui nourrissent les fantasmes
Les écoles privées catholiques sont associatives. Elles assurent un service public au même titre que les écoles publiques. Elles ne peuvent se répartir les excédents, lorsqu’il y en a. D’autres structures associatives privées assurent une mission de service public : associations caritatives (restos du cœur…) et autres. Elles bénéficient également d’un financement public et des fonctionnaires sont détachés auprès d’elles. Si on supprime les écoles cathos, il faut alors supprimer toutes les assos privées car elles concurrencent aussi l’Etat dans ses missions.
Le niveau dans les écoles catho n’est pas meilleur que dans le public. Le niveau des écoles dépend avant tout des élèves. Il y a presque autant de problèmes dans les écoles catho que dans les écoles publiques. La fréquence et la gravité des problèmes dépend de l’homogénéité de la population scolaire et de la personnalité du directeur/proviseur/principal.
Dans certaines communes, il n’y a que des écoles catho. Les écoles catho bénéficient d’une subvention moindre que les écoles publiques selon la municipalité. Certaines écoles catho tombent en ruine, et les parents sont obligés de fournir le matériel scolaire. Ces parents sont très loin d’être riches. La participation financière des parents aux écoles catho dépend de leur situation. L’UDAPEL joue un rôle très important.
Les profs vacataires ou contractuels (ils n’ont pas passé de concours) sont plus nombreux dans les écoles catho, ce qui permet de ne pas conserver ceux qui n’ont pas rendu le service escompté. Mais le niveau des profs est le même.
Les cours de théologie sont optionnels, comme les retraites dans les monastères. L’appartenance à une confession n’est pas un critère pour être accepté dans les écoles catho. Tout élève peut être accepté. On ne lui demande pas d’être bon, mais de fournir les efforts pour progresser. Cependant, il existe des écoles élitistes – comme dans le public – qui trient les élèves pour que les résultats au brevet/bac ne baissent pas.
L’administration diocésaine est de bien meilleure qualité : plus réactif, plus à l’écoute, meilleure communication. Les chefs d’établissement des écoles cathos sont plus compétents que dans le public. D’ailleurs les mauvais sont virés. Dans le public, ils sont promus.
Les écoles catho travaillent avec de nombreux partenaires externes, ce qui permet aux parents d’avoir une solution à leurs problèmes. Besoin d’un orthophoniste, d’un pédopsychiatre, de soutien scolaire (cours Legendre), etc. ? Pas de problème, ils ont les bonnes adresses.
Donc, écoles catho / écoles publiques, c’est la même chose à quelques détails cosmétiques près. On a besoin des deux. D’ailleurs il y a aussi une « guerre » interne aux établissements publics en matière de recrutement d’élèves. Et la suppression de la carte scolaire va accroître le phénomène. Normal, chacun veut conserver ses classes et son budget, donc il vaut que ce soit le voisin qui trinque. Ainsi va la société quand on pense d’abord à soi avant l’intérêt général.
Je vous laisse les amis, Morphée m’appelle.
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@ Tristan Valmour,
Plus de travail car plus de copies à corriger puisque plus d’élèves par classe !
Non, désolé, pas d’accord. Si le nombre d’élèves augmente, le nombre de copies ne pourra pas suivre. Il y aura donc des contrôles, mais plus espacés dans chaque classe.
Au total, moins de devoirs, moins de notes, moins de moyens de contrôle des acquisitions.
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C’est une erreur de croire que les élèves sont les mêmes dans les écoles catho ou les école privées que dans l’enseignement public.
Les écoles catho (et privées) font passer des examens d’entrée et ne prennent que les meilleurs élèves : le public n’a pas ce choix.
Ce qui leur permet aux écoles privées de se vanter de leurs succès ! -
A propos de surcharge des programme... Que penser de la nouvelle piste gouvernementale qui prône la mise en place des cours de "Code de la Route" dans le cursus des Lycéens (entendu ce matin à 7h30 aux infos de RTL) ???
Qui, si cela est adopté, s’en chargera ?
Sera-ce un moyen de conserver quelques postes en "Histoire-Géo", brache déjà chargée des cours d’Education Civique ainsi que du permis " vélomoteur" (je ne sais plus comment cela s’appelle, désolé) ???
La grogne risque de n’en jamais finir avec des déclarations à l’emporte-pièce de ce genre...
Pour info je travaille dans la réinsersion professionnelle et ma femme est enseignante en collège et voici certaines de mes positions :
je suis POUR un service minimum dans les classes de maternelle et de primaires, ces enfants n’étant pas, jusqu’à ce qu’on me prouve le contraire, autonomes... des solutions de rechange peuvent être mises en place plus aisément pour les collégiens par les parents (c’est le moment de prouver que le "système D" - le "French Sysytem", comme le disent les anglo-saxons - marche toujours). Quant aux Lycéens : de l’argent pour un Mc Do Kebab Pizza pour le midi (pour éviter de détruire le logement par un "feu de marmitte") et le tour est joué. On peut faire grêve sans entraîner de domages collatéraux dans les rangs des parents d’élèves, dont beaucoup sont, faut-il encore le rappeler, en situation de travail précaire, précarité renforcée par cet absentéisme aléatoire et imposé à des patrons pas toujours compréhensifs.
POUR un apprentissage préalable des acquis de base en français et maths dans les petites sections plutôt que de commencer à parler d’imposer des cours de langues étrangères aux élèves dès la maternelle ou quelqconque autre matière scientifique "poussée" autre que celle du monde qui les entoure (SVT, par exemple, en liaison avec les profs de collège (ma femme fait cela dans son secteur))...
POUR un remaniement de "l’école à la française" : pourquoi ne pas s’inspirer de nos voisins qui enseignent les matières théoriques et scientifiques le matin et laisser l’après midi aux activitésé sportives et culturelles voire de soutien scolaire ??? quitte à rogner un peu sur le temps de vacances (17 semaines/an c’est quand même un record européen !), même si je sais que ce temps est généralement dévolu, pour les enseignants, à la préparation des nouveaux programmes, des nouvelles actions de formation etc., mais ces "temps" pourraient alors être "transférés" durant les après-midi ou matinées où ces profs n’auraient pas cours. Cela nécessiterait plus d’investissements en terme de temps et de personnels de la part des IUFM, par exemple, et pourrait fournir une piste de réflexion sur le thème de l’utilisation des capacités des "anciens" à former les "nouveaux" en faisant passer leur expérience et en leur permettant de ne plus s’exposer à 60 ans passés (et plus si affinité) aux tracas quotidiens des postes enseignants de base confrontés à une jeunesse parfois turbulente qu’ils ne sont plus nécessairement/physiquement aptes à contrôler/juguler.
par contre je suis CONTRE cette manie de déshabiller Paul pour habiller Jacques, contre une baisse du nombre d’ENSEIGNANTS et de SURVEILLANTS,
CONTRE le fait de vouloir maintenir à poste pendant 35h00 les enseignants dans leur établissement pour remplacer ces derniers, sinon quid des temps de correction, de préparation des cours et du matériel INDIVIDUEL à mettre en place, parce que pour l’instant la norme est plutôt à UN ORDINATEUR en salle des profs pour toute la communauté enseignante.
On ne peut demander à la fois de faire de la quantité et de la qualité, n’importe quel PDG débutant vous expliquera qu’à un moment ou un autre il vous faudra choisir entre les 2 => si on choisi la quantité : adieu les 80% de bachelier. En même temps sera-ce une perte : je suis CONTRE la dévalorisation des métiers dits "manuels" à laquelle se sont livrés systématiquement tous les gouvernements depuis ces 30 dernières années et
CONTRE le maintien au collège jusqu’en classe de 3e pour chaque élève, en grave difficulté ou non, et jusqu’à l’âge de 16 ans => moralité : un plombier ou un couvreurs sont devenus plus difficiles à trouver qu’un BAC+2 qui, ne trouvant rien qui lui corresponde, enchaînera les petits jobs précaires => on voit dans quelle situation sont les jeunes de moins de 26 ans aujourd’hui) ... retarder l’entrée de ces jeunes sur le marché du travail en les maintenant enchaîné de gré ou de force, et si possible jusqu’à la FAC (combien vont en fac d’histoire ou de socio parce qu’ils ne savent pas quoi faire d’autre), ne doit pas être considéré comme une variable d’ajustement aux chiffres du chômage sous couvert de progrès technique ! Certains enfants perdent leur temps et celui des ensignants sur les bancs d’école alors que la plupart d’entre-eux ne demande qu’à s’épanouir dans des métiers basés sur des réalisations concrettes ! Quel gaspi d’énergies et de moyens financiers.
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Que penser de la nouvelle piste gouvernementale qui prône la mise en place des cours de "Code de la Route" dans le cursus des Lycéens
Que vous avez l’esprit sérieusement mal placé pour prétendre que ce sont les profs qui ont formulé une demande aussi ridicule : il y a déjà beaucoup trop de "matières" dans les programmes, à tous les niveaux.
Entendu également à la radio ce matin : il serait nécessaire de dispenser des cours de decryptage de l’information à la télé.
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"CONTRE le fait de vouloir maintenir à poste pendant 35h00"
La proposition de maintenir les enseignants 35h dans l’établissement pourrait pourtant être bénéfique pour eux.
Exit l’argument "ils ne travaillent que 12 h / semaine". Non non, on est présent 35h à l’école, dont xx en enseignement direct, et le reste pour préparer les cours, corriger les copies, aider les élèves, ...
Exit l’argument "enseignant = feignant".
Resterait alors une problématique majeure : comment fournir à ces enseignants des locaux et les équipements (bureaux, ordinateurs, ....) pour qu’ils puissent faire le travail traditionnellement fait chez eux depuis l’école (correction des copies, préparation des cours). Surtout en période de disette budgétaire.
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Je n’ai pas dis qu’il s’agissait d’une demande des professeurs, mais d’une piste de réflexion du gouvernement concernant, je précise, la difficulté d’acquérir le permis de conduire pour les jeunes.
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@ Xa
"La proposition de maintenir les enseignants 35h dans l’établissement pourrait pourtant être bénéfique pour eux. [...] Resterait alors une problématique majeure : comment fournir à ces enseignants des locaux et les équipements (bureaux, ordinateurs, ....) pour qu’ils puissent faire le travail traditionnellement fait chez eux depuis l’école (correction des copies, préparation des cours). Surtout en période de disette budgétaire."
Je suis entièrement d’accord avec vous sur ce point, c’est bien ce que je souligne dans mon post initial.
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@ Acheron,
"Sera-ce un moyen de conserver quelques postes en "Histoire-Géo", brache déjà chargée des cours d’Education Civique ainsi que du permis " vélomoteur"
"Je n’ai pas dis qu’il s’agissait d’une demande des professeurs, mais d’une piste de réflexion du gouvernement concernant, je précise, la difficulté d’acquérir le permis de conduire pour les jeunes."
Votre propos n’était pourtant pas susceptible d’être interprétée autrement. Désolé si je n’ai pas compris.
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@ 5A3N5D
Non, j’ai simplement induit un lien de cause à effet entre une proposition faite par le gouvernement ce matin pour un problème complètement extérieur à l’EN (mais qui, au vu des développements actuels, risque de lui échoir assez rapidement) et ce qui ce passe déjà dans les classes de collège avec les actions de sensibilisation à l’éducation routière...
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A quand un Grenelle de l’Education ? Pour s’en sortir, il n’y a qu’une seule solution : revoir le système de A à Z.
1/A force d’empilement de réformes qui se contredisent, les enseignants ne savent plus où ils habitent.
2/ il y a certes des économies urgentes à faire et des économies d’échelle à réaliser, c’est inéluctable et nécessaire. Commençons par étudier sérieusement les dossiers qui fâchent ; Ainsi, l’éducation détache ou laisse à la maison une quantité invraisemblable d’enseignants potentiels qui n’ont pour certains jamais donné une seule heure de cours depuis belle lurette
En commençant pour faire une RGPP consensuelle, courageuse et intelligente, les profs pourraient retrouver les postes supplémentaires qu’ils revendiquent.
@ Chantal
Tant que vous resterez sur ce registre de déclarations, vous resterez des perdants et votre discours ne pourra pas passer auprès de gens comme moi. Et pourtant, je sais que la plupart des enseignants font de leur mieux avec tout ça.
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Bulgroz 19 mai 2008 13:45J’instituerai donc la liberté de présentation au premier tour des élections professionnelles et seuls les résultats des élections permettront de dire quels sont les syndicats représentatifs.Après huit jours de grève, un vote à bulletin secret sera obligatoire. Chacun pourra continuer à faire grève même en cas de vote négatif, mais une minorité ne pourra plus faire croire qu’elle représente l’avis de la majorité.
Je crois résolument dans le service public, à son rôle pour l’égalité des chances. C’est pourquoi il est essentiel d’assurer sa présence dans les quartiers en difficulté, en milieu rural, outre-mer. Mais je veux que le service public soit au service du public.Je souhaite que son fonctionnement et ses horaires d’ouverture répondent mieux à vos attentes. Dès l’été, une loi créera un service minimum garanti en cas de grève. En échange des efforts que je leur demanderai, nos fonctionnaires seront plus considérés, mieux payés et leurs carrières seront plus valorisantes.
["Mon Projet" - Nicolas Sarkozy- Mars 2007]
Pour la suite du programme et éviter de faire l’étonné après, consulter la tableau de bord des engagements de l’UMP et de Nicolas Sarkozy :
"Je veux tout dire avant pour pouvoir tout faire après." Nicolas Sarkozt (15 Mars 2007)
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Bulgroz 19 mai 2008 13:52Comme je l’ai entendu hier dans la bouche d’un journaliste du "Monde" face à l’ineffable Aschiéri : "Vous êtes en train de perdre la bataille de la communication, vous vous mettez à dos tous les Français. Révisez votre stratégie, prenez des experts en relations publiques."
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"En échange des efforts que je leur demanderai, nos fonctionnaires seront plus considérés, mieux payés et leurs carrières seront plus valorisantes."
Ça commence fort cette année : 0,8% d’augmentation (en deux fois) alors que l’inflation batifole à 3,2%. Et il y a des décennies que la situation dure.
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Castor 19 mai 2008 14:18Bienvenue à Utopia,
le pays où tout le monde travaille moins et gagne plus,cotise moins longtemps et profite d’une looooongue retraite à taux plein (et majoré)...
En attendant, vous proposez quoi pour endiguer les hémorragies ?
Prendre ce qu’il manque à ceux qui ont trop ?
Remettre en route le collectivisme ?
Dire "pouce, on joue plus" aux autres pays ?
Vous êtes irresponsables avec vos croyances selon lesquelles "tout finira bien par s’arranger, après tout, ça fonctionnait bien il y a 50 ans, ça va revenir".
Remarquez, les pattes d’eph’, c’est bien revenu...
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@ Castor,
le pays où tout le monde travaille moins et gagne plus,cotise moins longtemps et profite d’une looooongue retraite à taux plein (et majoré)...
Je ne vois pas ce que les retraites viennent faire dans ce débat, mais, bon ....
En attendant, vous proposez quoi pour endiguer les hémorragies ?
Il y a, dans un pays, des priorités. Je ne dis pas que tout va bien dans l’enseignement. Mais supprimer des postes, c’est la dernière des solutions.
Dire "pouce, on joue plus" aux autres pays ?
Quels autres pays ? Les meilleurs étudiants français, les plus diplomés, y sont partis depuis longtemps.
Vous êtes irresponsables avec vos croyances selon lesquelles "tout finira bien par s’arranger, après tout, ça fonctionnait bien il y a 50 ans, ça va revenir".
C’est cela : irresponsable. Mais dites-moi où vous avez vu que je prétendais que tout allait s’arranger.
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Castor 19 mai 2008 16:18Merci d’avoir retrouvé mon post, je l’avais égaré...
A dire vrai, il était destiné à Léon, plus haut, dans un débat qu’il mène avec Tu Seras Un Homme...
Ceci étant dit, j’ai relu vos posts...et si j’avais le temps, j’aurais bien ouvert une deuxième ligne de front !
A une prochaine et désolé pour l’erreur d’aiguillage.
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Castor 19 mai 2008 18:21Rhââââ, Léon,
discuter avec en point de mire des postulats tels que les typologies d’individus (les salauds de patrons, en l’occurrence), c’est honnête, ça ?
Allez, si vous donnez des leçons de cette manière, vous devez bien accepter un blâme, de temps en temps.
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Castor 20 mai 2008 09:40Quant à votre vie je n’en ai rien à foutre."
Vous avez raison Léon
J’ai du mal vous lire et percevoir de l’ironie là où il n’y en avait pas.
Allez, à une prochaine parce que là, franchement...
"Je vais vous dire un truc "jeseraipeutêtreunhomme" , votre métier ne m’étonne pas, la typologie et le profil psychologique des "patrons" a déjà été faite par d’autres, je ne vais pas la refaire .
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Castor 20 mai 2008 13:24TSUH,
Il y a définitivement un fossé entre entrepreneurs et les autres...
Manifestement, il ne pourra être comblé qu’à la condition de parler le même langage, et encore, avec un minimum de bonne volonté...
Tant que l’on considèrera le patron comme un gros con dont la seule ambition est de bouffer du salarié, je crois qu’on est condamnés à errer dans l’absolue tristesse de l’incompréhension mutuelle !
Il en va malheureusement de même en ce qui concerne les mesures politiques...le petit bout de la lorgnette est bien pratique pour refuser d’avancer. On ne voit que son propre intérêt tout en gueulant que l’on protège là l’intérêt général !
Je ne crois pas une seule seconde à l’intérêt des futures générations mais bien plus à la protection d’intérêts bien partisans et égoïstes ! Le coup du "je fais grève pour vous", j’y crois moyen quand je constate au quotidien l’absence totale de regard ou de partage.
Pour parler crûment, les donneurs de leçons, je les emmerde, je préfère ceux qui agissent !
Sur ce, à+
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Vous n’y connaissez absolument rien, un des grands problèmes au primaire, c’est justement que chaque ministre veuille y laisser sa marque.
Réforme des programmes en 2007, même pas vraiment le temps de les appliquer qu’une nouvelle arrive en 2008.
Bientôt, il y aura de nouveaux programmes tous les trimestres.
Le ministère de l’Education Nationale, c’est devenu du grand n’importe quoi.
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Insatisfait d’insulter , vous floodez.
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IMAM ATHEE 19 mai 2008 14:48Oui Shawford, ils ne pensent qu’a eux ! Une grande partie de la population approuve les réformes du président Sarkozy, seulement une minorité (toujours les mêmes) se plaignent !
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@ Shawford - Swarm
C’est quoi le rapport entre Anti-OGM et Reopen ?
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@ Shawford
Anti-OGM.info est rédacteur Avox, voir sa fiche, (collectif hébergé par Reopen)
Logo ’’amusant’’ très copié-collé sur Reopen.
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OK Arnaud, laissez tomber. Merci.
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@ Shawford
On se retrouvera peut-être ailleurs. Du reste vous devez avoir mon adresse mail.
Je crois avoir été un peu la cause (indirecte) de votre banissement de reopen, vous m’en voulez toujours ?
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Oui j’ai vu ça.
J’aimerais bien voir la trombine de Charmord, soit-disant juriste d’Outre-Quiévrain.
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Arrêtez de taper sur les profs ! Ça n’a pas été facile de trouver quel jour faire grève avec tous ces ponts...
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Toujours plus de profs, toujours moins de résultats !
Cher Auteur, pouvez-vous nous expliquer cela ?
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Depuis le début des années 1970, soit l’avènement du politiquement correct, l’exigence égalitariste a relégué au second plan la transmission des connaissances. Ce qui définit les "bons programmes" pour les pédagogues à la Meirieu, c’est qu’ils puissent être enseignés à tous.
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Plus de 30 000 vacataires dans l’éducation nationale, payés à ne rien foutre. Et en plus, ce n’est même pas leur faute, ni leur désir : c’est le système qui est ainsi !
On fait quoi ?
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La gauche miterrandienne, elle, a réussit son objectif : 80 % d’une classe d’âne obtient le bac !
Qui j’embauche avec tous ces CV truffés de fautes ?
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Réformer l’Education Nationale ? Vous n’y songez pas quand même ! Le réservoir de voix du PS ne saurait souffrir d’une réduction d’effectif !
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Ecoutez donc le brillantissime Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU : le modèle de la France qui bouge et qui avance ! Un modèle pour nos bambins !
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@ Trash Titi,
Plus de 30 000 vacataires dans l’éducation nationale, payés à ne rien foutre.
Une fois de plus, je vous prends en flagrant délit de mensonge : les vacataires ne sont payés qu’à.... la vacation.
Donc, ils ne peuvent pas être "payés à ne rien foutre" : ils ne sont pas payés.
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Partiellement vrai. Ils peuvent bosser 200 h/an, soit grosso-modo un trimestre. Ce sont les nouveaux pauvres de l’Education Nationale, auxquels s’ajoutent le profs titulaires n’ayant pas de postes fixes, mais qui eux sont normalement payés toute l’année. C’est surtout à eux que je pensais. Les plus malins font du soutien "au black" et s’en sortent très bien !
Mais vous avez certainement raison : des précaires + des sans postes = une excellente raison d’embaucher encore plus de personnel !
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Ce sont les nouveaux pauvres de l’Education Nationale, auxquels s’ajoutent le profs titulaires n’ayant pas de postes fixes, mais qui eux sont normalement payés toute l’année. C’est surtout à eux que je pensais. Les plus malins font du soutien "au black" et s’en sortent très bien !
Strictement n’importe quoi !
« Madame, Monsieur,
Vous avez été admis à faire valoir vos droits à la retraite après avoir exercé des fonctions de professeur dans l’Académie de Créteil.
Je vous informe que vous avez la possibilité, si vous le souhaitez, de reprendre une activité enseignante au sein des collèges et des lycées de l’Académie. Cette activité, qui peut être exercée pour quelques heures hebdomadaires sur des suppléances de courte ou de moyenne durée, est rémunérée sous formes de vacations. Elle est désormais compatible avec la condition de retraité de la fonction publique (…).Je vous prie d’agréer l’expression de ma parfaite considération. » Rectorat de Créteil.
Les vacataires, nouveaux pauvres de l’Education nationale ? Il y a trop de profs dans l’Education nationale, mais on fait appel aux retraités ?
Renseignez-vous avant d’écrire n’importe quoi !
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@A5....... ;
Vous aussi, sortez de votre grotte au lieu de regarder votre nombril et trier votre courrier personnel !!!
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@5A3N50. Je me suis renseigné pendant les 25 années passées à l’intérieur de l’EN.
Ma conclusion concernant les effectifs c’est qu’en France nous sommes en moyenne 30% plus nombreux pour le même nombre d’élèves que la moyenne européenne pour des résultats qui ne sont pas meilleurs que ceux de nos voisins, mais au contraire plutôt médiocres.
Pour comprendre cette médiocre performence peut-être faudrait-il commencer par reconnaitre le fait d’un absentéisme phénoménal, chronique, quasiment institutionnalisé parmi certains enseignants. Les collègues loyaux en souffrent, mais la culture corporatiste de l’EN impose, relayée par les pressions syndicales, une Omerta totale sur cette réalité.
D’où l’appel constant à des recrutements précaires (vacataires (traités comme des supplétifs) retraités etc...
Effectivement il faut savoir de quoi l’on parle, sur ce point je suis en accord avec vous ; mais je rajoute qu’en outre il faut en parler avec un maximum de transparence et surtout d’honnêteté ! Et cela n’est jamais possible depuis les positions corporatistes de notre EN. -
8 % de salariés syndiqués dans notre pays. Certainement plus dans l’Education Nationale, mais sûrement pas une majorité. Et ce sont toujours ces minorités qui nous expliquent combien elles ont raisons...
Bon, j’arrête. Je sens que je vais devenir désagréable...
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Je peux comprendre sans problême le motif de la grêve.
Je suis aide soignant dans la fonction publique hospitaliere et depuis que j’y bosse je n’ai jamais pu faire grêve puisque je suis systématiquement réquisitionné, afin qu’il y ai donc un effectif minimum pour assurer la securité des patients, ceci dit nous sommes toute l’année en service minimum...
C’est donc une bonne chose que d’autres corps de la fonction publique puissent faire grêve.
Non, d’apres moi (et certains(es) de mes collêgues, le prôblême viendrait plus du fait qu’il y a trop souvent des grêves (au moins une par an) et qu’elles n’emmerdent (excusez l’expression) pas les bonnes personnes, de plus ce sont toujours les mêmes que l’on entend (sncf, education nationale,...), de plus chacun roule pour sa bosse, il semblerait plus constructif que pendant un temps il ne se passe rien, puis beneficiant de l’effet de surprise, il y ai des actions disons plus virulentes, que l’on represente tous les secteurs tous ensemble et surtout que l’on propose une alternative a ce que l’on conteste, là je pense que l’on sera plus credible.
Je vais vous donner un exemple.
Récemment dans l’hopital ou je travaille, ils ont voulu faire passer une mesure fortement impopulaire, reaction immédiate des employés (les syndicats s’en sont mélés apres), petition, puis diffusion de l’info aupres du journal local et enfin comme rien ne bougeait, ils se sont pointé à 50 au conseil d’administraton, peu avant la periode éléctorale , et comme par hasard peu de temps apres on n’a plus entendu parler de cette mesure.
Pour illustrer cette idée, j’emploierai cette image :
Une personne qui vocifére en permanence, agace, amuse, lasse.
Une personne d’ordinaire calme qui explose et tape du poing sur la table, en genéral surprend et se fait entendre.
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Bulgroz 19 mai 2008 15:38En ce glorieux mois de Mai, quasiment chômé et payé,nous fêterons avec allégresse la deuxième « journée perdue de l’éducation » .
Nous célébrerons cette semaine une fois de plus la race sacrée, sublime et supérieure des fonctionnaires de l’Education Nationale qui sont en grève encore et toujours aujourd’hui pour on ne sait quel motif.
Avec son armée de 1 290 026 fonctionnaires, l’Education Nationale longtemps troisième en terme d’effectif après l’armée rouge et General Motors, résiste à tous les temps et est désormais la première armée du MONDE.
La plus grosse gabegie budgétaire de la planète : +100 Milliards d’Euros annuels, 10 milliards de plus par rapport à 1970 alors que le nombre d’élèves a baissé depuis.
Selon le haut conseil à l’éducation (rapport Bilan 2007 des résultats de l’École)
http://www.hce.education.fr/gallery_files/site/21/40.pdf
25% des élèves entrant en 6ième ont des acquis fragiles, 15 % connaissent des difficultés sévères ou très sévères, bref, au total une usine qui produit 40% de malfaçons.
Alors, avec eux, crions : « non au changement, pas touche à l’éducation, pas de service minimum, droit minimum universel à l’éducation, non aux heures supplémentaires, l’éducation est à nous, on est chez nous, laissez nous tranquilles, Aschiéri à l’Elysée !! Nous devons lui faire comprendre qui commande içi. »
Signé le collectif syndical:FERC-CGT, FSU, SNUipp, Unsa-Education, Snalc-Csen, SUD, SNESup, SNPTES, SNEP, SNETAA, SNETAP, SE-FEN,SNUDI-FO, etc...
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@Bulgoz,
25% des élèves entrant en 6ième ont des acquis fragiles, 15 % connaissent des difficultés sévères ou très sévères, bref, au total une usine qui produit 40% de malfaçons.
Et quelle en est la cause mon cher Bulgoz ?
En fait ce rapport, même si il reste pertinent pour l’analyse de l’existant, ne se focalise que sur un point : la formation des enseignants ; il y pointe donc un doigt accusateur exclusif. Même si il semble découvrir que le savoir est cumulatif et que les carences du savoir le sont aussi.
Pourtant, lorsque nous nous intéressons de près à ce qui se passe dans l’école, si nous pouvons admettre qu’il y a certaines choses à faire dans la formation des enseignants, il reste évident que tant que perdurera le droit d’opposition des parents au doublement en primaire, et bien les carences de l’élève se cumuleront.
Lorsque vous devez traiter sur le terrain, et pas de façon abstraite, les problèmes énoncés par la commission, vous remarquez très vite que quasiment 50% des élèves en difficulté et grande difficulté en 6ème sont un héritage direct de l’opposition parental au doublement d’une classe de primaire ; beaucoup de parents pensent être plus aptes que l’équipe pédagogique pour décider si l’élève / l’enfant a atteint ou non le niveau d’acquisition requis.
Si ce comportement est pénalisant pour l’élève (ce n’est jamais marrant d’assister à un cours où vous ne comprenez pas de quoi il est question), il est aussi compréhensible eu égard aux règles appliquées dans les collèges et lycées concernant les élèves ayant doublé deux fois ; il n’ont plus droit à la moindre erreur.
En effet, il est sans doute nécessaire de réformer l’école, mais il serait bon de se poser les bonnes questions concernant les causes réelles qui ont menées à un tel fiasco. Mais il vaut mieux, à n’en pas douter, stigmatiser les enseignants que de remettre en question une règle qui ne serait pas appréciée par les parents plus nombreux à n’en pas douter.
Alors, avec eux, crions : « non au changement, pas touche à l’éducation, pas de service minimum, droit minimum universel à l’éducation, non aux heures supplémentaires, l’éducation est à nous, on est chez nous, laissez nous tranquilles, Aschiéri à l’Elysée !! Nous devons lui faire comprendre qui commande içi. »
Je ne pense pas que le problème soit là où vous tentez de l’amener. La réforme actuelle est une opération purement comptable mais ne cherche en aucun cas à résoudre les problèmes énoncés dans le rapport auquel vous faites référence.
D’autres points pourraient être levés. Les rectorats peuvent fournir des données d’effectifs sans aucune source objective ; cela est du vécu. Lors des grèves administratives des années 1990-2000, les rectorats ne recevaient pas les effectifs des écoles primaires ; ce qui ne les empêchaient pas de faire des estimations d’effectif pour la répartition dans les collèges. Dans bien des cas, il manquait deux à trois unités (des classes). D’autre part, certains rectorats que j’ai pu contacter m’ont assuré qu’il ne tenaient pas compte des données démographiques des secteurs dont ils avaient la charge.
Pour revenir au principe de doublement d’une classe, l’association entre l’âge d’un élève et ses capacités à appréhender les savoirs en correpondance est purement théorique, pour ne pas dire purement administratif ; alors qu’appréhender des connaissances dépend plus de la maturité que de l’âge. Les solutions se cantonnant toujours sur ce type d’achaïsme est principalement motivé, là aussi, par un besoin purement comptable : un doublement engendrant, vous vous en doutez, un coût économique.
Pour ma part, faire un comparatif sur les acquis en 6ème est une bonne chose, mais il ne peut être comparé à d’autres résultats qu’au regard de l’âge moyen d’entrée en 6ème. Il nous faut donc rechercher ces statistiques que je n’ai pas à ma disposition.
Quoiqu’il en soit, cela ne concerne pas un clivage gauche droite ; tous deux ont participé activement à cette détérioration, et le gouvernement actuel continue sur la même voie.
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Bulgroz 19 mai 2008 17:08Christophe,
Je vous remercie de votre réponse mesurée et circonstanciée. C’est assez rare pour le le relever.
Je suis volontiers provocateur, n’étant pas ni de l’EDuc Nat ni Fonc. Je me contente de payer des impôts comme beaucoup et je dis les choses comme je les perçois. C’est un point de vue comme n’importe quel citoyen. Je n’ai pas spécialement de gants à prendre vis à vis de cette catégorie de population.
Vous évoquez les problèmes liés aux redoublements, je n’en sais rien.
J’imagine que 80% des problèmes de l’Education Nationale viennent des parents eux mêmes. On demande aux profs de régler des problèmes qui sont ceux de la société.
Quand je dis que l’EN produit 40% de malfaçons, je sais pertinemment qu’aucun prof n’est en capacité de les éviter en totalité.
Le problème est que le discours des profs est toujours le même :"effectifs insuffisants, administration archaïque."
Il faudrait les croire sur parole et les laisser augmenter sans cesse le budget de l’état sans amélioration des résultats et sans que jamais ceux ci ne se remettent en cause ni expliquent la nature des problèmes qu’ils rencontrent. Le problème de la classe unique de Bendejun (Basse Auvergne) n’est pas le même que celui de l’école de la cité Stalingrad à Argenteuil. On n’en entend jamais parlé de ça, bizarre ?
La dernière fois, sur Agoravox, quelqu’un a parlé de cet élève qui a donné 7 coups de poignard à sa prof. L’auteur n’a fait aucune mention du fait que cet élève était congolais,que sa mère était à la dérive et ne comprenait rien, non l’auteur a mis en cause le proviseur et le rectorat.
L’Education Nationale a un énorme problème, en s’agitant comme elle le fait, elle se met à dos les citoyens.
Ce qu’on demande,c’est de la transparence et l’assurance que les problèmes soient bien ciblés, tant du point de vue des défaillances de la société que des défaillances des fonctionnaires.
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@Bulgroz,
Je suis volontiers provocateur, n’étant pas ni de l’EDuc Nat ni Fonc. Je me contente de payer des impôts comme beaucoup et je dis les choses comme je les perçois. C’est un point de vue comme n’importe quel citoyen. Je n’ai pas spécialement de gants à prendre vis à vis de cette catégorie de population.
La provocation ne me gène pas, pas plus que l’avis de n’importe quel citoyen ; mon avis n’a pas plus de poids qu’un autre, je suis comme vous, j’essaie d’exprimer certaines choses que je resens en m’appuyant aussi, parfois, sur du vécu. D’ailleurs, je ne suis pas fonctionnaire, ni de l’Education Nationale.
Vous évoquez les problèmes liés aux redoublements, je n’en sais rien.
En tant que Président d’association, j’ai eu beaucoup de cas de cette espèce à traiter ; pourtant la plupart des parents n’étaient ni étrangers, ni socialement défavorisés ; comme certains parents m’ont demandé conseil en la matière (que leurs enfants soient en primaire ou au collège).
J’imagine que 80% des problèmes de l’Education Nationale viennent des parents eux mêmes. On demande aux profs de régler des problèmes qui sont ceux de la société.
Tout ne repose pas sur les enseignants, du moins c’est aussi mon avis. Les facteurs sont nombreux, qu’ils soient d’ordre parental voir même sociétal. Ce n’est pas une recherche de fuite devant les responsabilités de chacun en exprimant les problèmes pouvant être inhérents à la société, mais il faut être conscient que l’école n’est pas un sanctuaire, quand la société évolue, l’environnement scolaire évolue dans les mêmes proportions.
Quand je dis que l’EN produit 40% de malfaçons, je sais pertinemment qu’aucun prof n’est en capacité de les éviter en totalité.
Mais il me semblerait tout à fait pertinent de trouver des solutions permettant de résoudre de façon la plus complète possible les problèmes posés.
Le problème est que le discours des profs est toujours le même :"effectifs insuffisants, administration archaïque." Il faudrait les croire sur parole et les laisser augmenter sans cesse le budget de l’état sans amélioration des résultats et sans que jamais ceux ci ne se remettent en cause ni expliquent la nature des problèmes qu’ils rencontrent. Le problème de la classe unique de Bendejun (Basse Auvergne) n’est pas le même que celui de l’école de la cité Stalingrad à Argenteuil. On n’en entend jamais parlé de ça, bizarre ?
A environnement différents, problèmes différents. Je suis d’accord qu’il y a un bruitage conséquent dès lors que nous essayons d’aborder les questions relatives à l’école. Je suis aussi d’accord sur le fait qu’un investissement suplémentaire doit porter ses fruits et qu’il doit pouvoir être mesuré objectivement (ce n’est pas toujours facile dans ce domaine, mais il faut essayer).
La dernière fois, sur Agoravox, quelqu’un a parlé de cet élève qui a donné 7 coups de poignard à sa prof. L’auteur n’a fait aucune mention du fait que cet élève était congolais,que sa mère était à la dérive et ne comprenait rien, non l’auteur a mis en cause le proviseur et le rectorat.
Comme les médias ne parlent pas de cas d’exception inverses avec une forte implication du corps enseignant. Le sensationalisme des médias oblitère totalement les réussites pourtant dans des contextes sociaux très difficiles.
L’Education Nationale a un énorme problème, en s’agitant comme elle le fait, elle se met à dos les citoyens.
Il arrive parfois, en croyant bien faire, que les actions que nous menons sont perçues à l’inverse de l’attendu. Pour avoir été en contact avec bien des enseignants, je n’en n’ai pas vu beaucoup qui considéraient avoir la science infuse, même si certains ont des positions hautaines, ils exacerbent autant leurs collègues que les parents.
Ce qu’on demande,c’est de la transparence et l’assurance que les problèmes soient bien ciblés, tant du point de vue des défaillances de la société que des défaillances des fonctionnaires.
L’éducation des enfants, ou plutôt l’acquisition des connaissances nécessaires à leur avenir, nous concerne tous. La transparence devrait être de mise, même si la structure de l’E.N. est diffcile à appréhender. Je suis comme vous, il me semble qu’il est essentiel de bien cibler tout d’abord les problèmes (ce que le rapport commence à aborder de façon très macro), il faut en identifier la nature, trouver les rouages défaillants et améliorer là où cela ne va pas. Les résultats macroscopiques mettent en évidence des problèmes évident qui nécessitent résolution.
Après, c’est une question de méthode. Il serait peut-être pertinent de faire intervenir des membres de la société civile, des enseignants de tous les niveaux, du primaire aux études supérieures, une sorte d’Etats Généraux pour faire le bilan des carences, et trouver les solutions les plus adéquates en correspondance au budget national et ce par niveau. Il faut assurer une continuité dans les différents cycles scolaires et aborder les points sans tabou.
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Regardons ce qui se passe allieurs , juste pour détendre l ’ atmosphère .
http://www.lelombrik.net/images/16154/bus-scolaire.html
mais je maintient qu ’ il faut demander le même effort sur les aides aux écoles privées .
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IMAM ATHEE 19 mai 2008 17:22Après avoir proné le laisser faire dans les années 70 et 80, que les enfants doivent pouvoir se dévelloper sans discipline et rigueur, nos amis enseignants du ps trouvent bizarre que les enfants se mettent à les poignarder à coup de couteau ! Qu’ils se droguent, boivent, sont dépucelés à 10 ans , etc...
Et maintenant que Sarkozy veut remettre de l’ordre dans tout ce foutoir, ils se plaignent encore !
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Cet "Imam athée" qui reprend le pict et un des logos de Tall n’est pas moi.
Facile de le repérer, outre son orthographe défaillante, son ip commence par xxx.76, le "76" étant fixe car lié à son provider. Aucun de mes posts n’a un ip commençant par "76". En général, c’est "19".
J’ai déjà signalé la chose à Avox, mais ils s’en branlent, et j’ai donc demandé la suppression de tous mes comptes. Car à force de fouiller les poubelles, on finit par puer soi-même.
Il est possible que ce soit Shawford ou un autre imbécile désoeuvré quelconque de ce site, on a l’embarras du choix.
Tall
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snoopy86 19 mai 2008 17:26Manifestation de retraités de l’enseignement sur Agoravox
52 participants selon la police, 52000 selon la direction du site
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snoopy86 19 mai 2008 18:27Salut Furtif
Et ton potager qui dépérit pendant que tu surfes !!!!
Moi j’ai l’excuse de surveiller la bourse...
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@ Philippe
Rassurez-vous ! Vous n’avez rien perturbé du tout, l’auteur est un collectif syndical quelconque qui ne sait même pas que l’article est paru, ni qu’il a la possibilité de s’abaisser jusqu’à répondre aux misérables commentateurs que nous sommes. C’était juste un message politique à faire passer. Agoravox sert à ça aussi.
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C’est terrible ce que vous dites !.. Moi qui commençait a aimer Chantal pour sa grande indulgence envers Renève.
Je me disais " Gasty... ferme ta gueu.. , fait preuve de complaisance."
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Comme les tomates du furtif ...." Franchement !"
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@ Gatsy
Je compatis, ça me rappelle le jour où j’ai surpris le père Noël en train de monter mon train électrique.
On grandit d’un seul coup. C’est terrible.
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Le Haut Conseil de l‘Education compte neuf membres désignés pour six ans par les plus hautes autorités de l’État :
- trois personnalités désignées par le Président de la République,
- deux personnalités désignées par le Président de l’Assemblée nationale,
- deux personnalités désignées par le Président du Sénat,
- deux personnalités désignées par le Président du Conseil économique et social.Toute cette histoire est basée sur des rapports, notamment celui du ’Haut conseil de l’Education’, ainsi que des comparaisons européennes. Mais ces institutions ne sont en rien démocratiques. Nous avons une école républicaine qui est évaluée par des institutions libérales. Faut-il s’étonner des mauvaises notes qu’elle obtient ?
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j’ espère simplement que personne ne porte une Rolesque ici , que personne jamais ne monte sur un yachte , et que demain à l’ aube ( mais pas trop tôt syndicat oblige , on passe par les armes ces salauds de patrons , ces moins que rien , ces ceux-là par qui les malheurs arrivent .
Vive la Chine , ses travailleurs , ses enfants , ses lois sociales ses doigts de l’ homme , et les chinoises et les chinois , enfin tous ceux qui rient jaune qui nous évitent de suer la transpiration dans nos contrées verdoyantes et chamarées , qui font le bonheur des Michel-Edouard vendant au petit peuple Français les chemises , pantalons , chaussures , parapluies , chaussettes , couteaux , cuillers pinces à sucre et tout ce qui fait le charme de la vie quotidienne de nos arrières-pays .
Le progrès est en marche .
Vive Mao , Ségolo , Sarkoli , Zavatta et dotor Folamour , toujours .
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En plus TSUH mon fils , vous avez une magnifique casquette , voilà qu’ c’est beau !
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@ l’auteur. Bonjour, pouvez-vous m’expliquer ce que vous entendez par " 1 jour de grève représente une privatisation sur notre pouvoir d’achat " ? est-ce à dire que le pouvoir d’achat pour certains est "public" comme l’Ecole du même nom, et donc garanti par l’Etat même en cas de grève ?
J’avoue ne pas comprendre ce terme...
Merci de m’éclairer.-
Bonjour a toutes et a tous,
Bon tout dabord je préviens tout de suite, je suis étudiant, lycéen.
Pourtant de ce que j’ai vu, j’ai principalement vu une réduction des heures de base pour y préférer des options, par conséquent, la "spécialisation" choisi par l’élève, pourra être plus poussée et enrichissante puisque tous les élèves qui y seront l’auront vraiment choisi, je suis élève, je sais malgré moi que la plupart des élèves sont mal orientés, mais bref ...
Un point retient mon intention ... vous dites qu’on pouvait être fier de notre enseignement en vue des cerveaux français qui sortent de nos écoles ... se jeter des fleurs c’est bien gentil, mais il y a aussi dans notre si beau pays des étudiants qui ont tendance à ... ne pas sortir très vite, justement, y avez-vous pensé ?
Sinon supprimer la réflexion au nom des automatismes, amusant, en quoi se spécialisé d’avantage limite les gens ? pour réfléchir, avoir plus de connaissances ca peut toujours servir non ?
réseau d’aide ... ce n’est donc pas une légende ? ( franchement avant de mettre ca en cause faite le exister, personellement je n’en ai jamais vu, d’aide ...
Pour ceux qui ne sont pas encore partis, franchement je ne suis pas fixé sur le bienfondé de cette réforme, mais par contre, a celui qui a écris ce poste, j’aimerais dire : vous choissez bien mal vos arguments
car le réseau d’aide, bien qu’êtant moi-même étudiant, je n’en ai jamais ne serait-ce que vu ...
être fier des résultats de l’éducation je trouves ca limite choquant, tant je vois de mes camarades qui ne s’en sortent pas.
"votre" education est également là nôtre, ils serait bon d’y penser non ?
Pour finir j’aimerais souligner que je dis ca sans partialité pour ou contre, je suis un élève de filière technologique et donc pas "directement" touché par cette réforme.
Mais s’il doit y avoir débat, au moin que les arguments soient justifiables, n’utilisez pas les brillants résultats en oubliant les échecs désastreux pour les familles, et les "reseaux d’aide" fantômes que beaucoup (trop ) d’entre nous n’ont même jamais vu ...
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