Les musulmans sont pauvres ? certains oui, d’autres non.
La zakât (l’aumone aux pauvres) est une obligation faisant partie des cinq piliers de l’islam.
Elle incombe au musulman une fois que sa fortune dépasse la quotité fixée par la sharîah, qu’elle soit restée en sa possession pendant une année lunaire échue, qu’elle soit libre de toute dette et en excès par rapport aux besoins de l’individu et des personnes dont il a la charge..
Par exemple, dans le cas d’un placement d’argent et donnant lieu à intérêts (intérêts impies par définition), le musulman pour s’acquitter de sa dette envers Dieu, doit verser la zakât due sur l’ensemble de son capital déposé en banque et non sur le seul revenu (intérêt) qu’il en tire puisqu’il le dépense au fur et à mesure pour faire face à ses besoins courants. Le montant de la zakât correspond au quarantième, soit 2,5% de l’épargne.
Une question importante subsiste :
Est-il permis de verser une partie de la zakât à un non-musulman ?
Le site français :
http://www.islamophile.org/spip/article708.html
Répond :
À l’unanimité, les imâms sont d’avis qu’il n’est pas permis de verser la zakât prescrite — à ne pas confondre avec zakât al-fitr — à un non-musulman car le Messager — paix et bénédictions sur lui — dit à Mu`âdh — que Dieu l’agrée — lorsqu’il l’envoya au Yemen : « Informe-les que Dieu leur a prescrit une aumône sur la fortune, prélevée auprès des riches parmi eux et reversée aux pauvres parmi eux. » (rapporté par Al-Bukhârî)
Je m’en vais poser la même question au secours catholique de savoir s’il est corect d’aider des musulmans dans la détresse.