A l’auteur -
Bien sûr il y a un positionnement marketing - mais n’est-ce pas mieux que le people ?
Bien sûr, il y a la rivalité de coq avec Ségolène, Laurent et les autres - mais ont-ils mieux réussi, ces madones ou démagogues ?
L’intérêt de ce livre (dont je n’ai lu que les extraits NObs, comme vous, puisque le livre n’est pas encore le librairie) est de réintroduire ce mot valise de "libéralisme" dans le vocabulaire de gauche. C’est habile certes (puisque Sarkozy est bonapartiste, féru du levier d’Etat) et permet d’éradiquer la tentation besancenote du PS qui conduira comme d’habitude à l’échec. Même si Besancenot est sympa, le flou artistique de son "programme" et sa référence romantique à un Che épuré de tout ce qui fâche a quelque chose de surréaliste.
Mais pourquoi diable Delanoë n’a-t-il pas fait alliance avec Bayrou à Paris ? SURTOUT puisqu’il n’avait pas besoin de ses voix pour l’emporter ? Cela augure-t-il favorablement de la suite en 2012 ? Le PS ne peut gouverner tout seul ; il ne ralliera les gens du peuple que s’il se recentre. Malgré ses défauts, Bayrou représente une modération qui plaît.
L’image de sectarisme de Delanoe aurait pu être tempérée ; il ne l’a pas voulu. Son libéralisme apparaît donc bien comme un "affichage" un brin démago. Mais il lui reste encore 4 ans pour se faire une position de présidentiable, Congrès PS ou pas. En tout cas, il fait bouger les lignes !
Voir la psychanalyse du libéralisme, note du jour sur AVox qui se croise avec la vôtre.