Vrai sauf pour les RH : ce n’est pas la création d’un nouveau diplomé qui va créer spontanéement le besoin et le poste... ! On parle ici de BtoB, pas de B2C où on peut créer des besoins immédiats et artificiels par le marketing (j’en sais qq chose, j’étais directeur marketing...). Du reste quand vous espérez créer un besoin, vous faites une étude de marché et de besoins préliminaires et un business plan à partir de statistiques concretes. J’aurais aimé voir cela pour nos bataillons de diplomés d’Histoire de l’Art, de langues, de Philo, de Lettres, etc... Et enfin, ma foi, si l’"agence" ou l’Université qui a pris ce risque de vous former à ce nouveau métier veut vous payer à ne rien faire si elle ne réussi pas à créer ce nouveau marché, je n’y vois pas trop d’inconvénients (bien que je n’y confierais pas ma progéniture...), puisque c’est bien le but de ce système que de mettre les acteurs de la RH, depuis la formation initiale, au pied du mur de leurs investissements... et plus des notres.
Dans les RH, j’espère tout de même que vous réalisez que former un diplomé qui réponde à des offres d’emploi concrètes a tout de même de bien plus fortes chances de voir se concrétiser une embauche que former un diplômé et... prier Dieu qu’un "marketeur RH" réussisse à créer le besoin donc le poste qui lui siera !
Du reste, n’est ce pas cette dernière méthode qui a si bien "réussi" en France, avec le succès qu’on sait (le plus piètre taux d’emploi des jeunes de l’OCDE...) ???
Merci donc de jouer l’avocat du diable, mais en restant honnête et les pieds sur terre...