• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de sisyphe

sur Tibet : « Le moulin à prière » des « bien pensants »


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

sisyphe sisyphe 24 mai 2008 23:25

Encore de l’intox US....

 

L’occupation du Tibet par l’armée chinoise de Mao Zedong et le durcissement de la politique chinoise à l’égard du Tibet dans les années 1950, incita le peuple tibétain à se soulever à plusieurs reprises. Un soulèvement du peuple tibétain débute en mars 1959, suite à une tentative de la Chine d’arrêter le Dalaï Lama. Le 17 mars 1959, le Dalaï-Lama, dont la vie était menacée, décida de fuir le Tibet en traversant l’Himalaya pour rejoindre l’Inde, accompagné des membres de son gouvernement, où il arrive le 31 mars. La révolte fut férocement réprimée par l’armée chinoise. Selon un rapport de l’armée chinoise [2] , 87 000 Tibétains furent tués dans la région de Lhassa, les militaires chinois s’attaquant particulièrement aux moines tibétains.

Depuis, le 14e Dalaï Lama réside à Dharamsala. Réfugié en Inde où l’ont rejoint plus de 100 000 compatriotes tibétains, il a fondé le gouvernement tibétain en exil en 1959.

Demarches auprès de l’ONU et la communauté internationale [modifier]

En septembre 1959, le Dalaï Lama en appelle à l’ONU avec l’espoir que l’organisation prenne enfin une position claire face à la Chine. Grâce au soutien de l’Irlande, de la Malaisie et de la Thaïlande, la question du Tibet est enfin mise à l’ordre du jour. Le 21 octobre, l’Assemblée générale adopte une première résolution où elle se déclare gravement préoccupée et consciente de la nécessité de préserver les Droits de l’Homme au Tibet.

En 1960, après la publication du second rapport de la Commission internationale des juristes, le Dalaï Lama lance un second appel à l’ONU. Pour la deuxième fois, l’Assemblée générale vote une résolution constatant la violation des droits de l’Homme et des règles internationales et mettant la Chine en demeure de les respecter.

Le 18 décembre 1965, l’ONU vote une 3e résolution dénonçant la violation continuelle des droits fondamentaux des Tibétains. L’Inde, qui jusqu’alors s’était toujours abstenue sur la question tibétaine, l’a également votée. Mais le silence de la République populaire de Chine n’entraîna aucune mesure de coercition de la part des États membres de l’ONU.

Il fonde le gouvernement tibétain en exil sur une base démocratique [modifier]

Le 2 septembre 1960 le Dalai Lama annonça l’établissement d’une forme démocratique de gouvernement pour les Tibétains vivant en exil. C’est un système fondé sur l’union de valeurs spirituelles et laïques. Cette même année, une ébauche de la Constitution du Tibet fut écrite, et des représentants des 3 provinces tibétaines et des écoles du Bouddhisme tibétain ont été élus à l’Assemblée des Députés du peuple tibétain. En 1964, le peuple tibétain en exil a élu les membres de l’Assemblée pour la première fois. En 1990 les membres de l’Assemblée ont élu les ministres (Kalons) pour la première fois et en 1991, la Constitution pour un futur Tibet libre a été promulguée. Plus récemment, en 2001, pour la première fois, le Premier Ministre, (Kalon Tripa) a été élu au suffrage universel. C’est le Professeur Samdhong Rinpoché qui a été choisi par la population tibétaine en exil[3], [4]

Il ne demande plus l’indépendance, mais une réelle autonomie pour le Tibet [modifier]

Depuis l’ouverture de Deng Xiaoping qui déclara en 1979 qu’en dehors de l’indépendance tout était discutable, le Dalaï Lama ne demande plus l’indépendance, mais une autonomie réelle du Tibet au sein de la République populaire de Chine, en se basant sur la constitution chinoise.

En 1987, le Dalaï Lama présenta son Plan de paix en cinq points pour le Tibet qui propose :

  1. la transformation de l’ensemble du Tibet en une zone de paix ;
  2. l’abandon par la Chine de sa politique de transfert de population, qui met en danger l’existence des Tibétains en tant que peuple ;
  3. le respect des droits fondamentaux et des libertés démocratiques du peuple tibétain ;
  4. la restauration et la protection de l’environnement naturel du Tibet ainsi que la cessation par la Chine de sa politique d’utilisation du Tibet dans la production d’armes nucléaires et pour y ensevelir des déchets nucléaires ;
  5. l’engagement de négociations sérieuses à propos du statut futur du Tibet et des relations entre les peuples tibétain et chinois.

Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès