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Commentaire de Sylvain Reboul

sur La France bientôt gouvernée par un parti unique... un peu comme la Chine


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Sylvain Reboul Sylvain Reboul 27 mai 2008 10:46

Vous persistez dans l’erreur, tout en reconnaissant pradoxalement vos insuffisances quant à votre lecture de Kant , je vous engage à lire "la critique du jugement" dans sa totalité (en particulier le chapitre sur l’analytique transcendantale et sur la dialectique transcendantale) et les ouvrages politiques et pratiques de Kant que je cite et que j’analyse sur mon site. Kant, la connaissance, la morale et l’action

Il ya bien des jugements synthétiques à priori pour Kant que sont les jugements mathématiques (en particuliers tous les axiomes) que servent à démontrer et à calculer ; ses jugements sont formés à priori sont et/ou construit et/ou s’expriment dans l’imagination pure (non empirique) selon sa théorie du shématisme transcendantal (et là il y a débat chez les historiens de la philo). Tout bon manuel de classe terminale vous le confirmera. Ce qui n’est du reste pas tout à fait mon avis et j’en fait aussi la critique.

Les guerres et les révolutions pour lui peuvent contribuer au progrès moral sans pour autant que celui-ci en découle nécessairement (Kant n’est pas hégelien). Ce que je n’ai pas dit. Mais sans guerre l’humanité en serait, dit-il, restée à une société de bergers d’Arcadie pacifiques mais incultes. Texte : "les opuscules sur l’histoire" et surtout : les "idées sur l’histoire d’un point de vue cosmpolique". Les guerres et les révolutions sont donc des conditions nécessaires mais pas suffisantes du progrès, l’éducation de la raison théorique et pratique est tout aussi et même plus nécessaire. Or il n’y a pas d’éducation sans sanction et apprentissage du sens et du goût de l’effort sur soi-même pour se dépasser. Toute la question (que Kant ne résoud pas, mais qu’il a le mérite de poser dans son tranchant) est de savoir quels doivent être les éducateurs, dès lors qu’ils éduquent, non pas pour se reproduire, mais être eux-mêmes dépassés. J’espère par là vous encouragez à approfondir vos connaissances. Mais, comme chacun sait, on ne peut prétendre faire boire un âne qui n’a pas soif. ou qui a soif d’autre chose...

Kant et la production des connaissances
Critique de la raison morale

 


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