Au hérisson,
Mes reflexions sur le choix n’ont jamais rien eu à voir avec ma situation..même très amoureuse par exemple, j’ai toujours pensé que c’était une liberté, la liberté :
Notre vie nous appartient et à personne d’autre et si nous sommes dans une société qui favorise les exclusions, le spleen a toujours existé et l’absurdité est plus que jamais présente.
Je crois que la vie nous est imposée -c’est une évidence- et qu’à vouloir mettre du Prozac pour "normaliser" les reflexions et les constats abrupts , on se prive d’une partie du regard sur soi....
Mais là encore c’est personnel, j’ai connu des gens autour de moi qui avaient l’intention de choisir le moment de partir et j’ai respecté ce choix intime, ils n’étaient ni malades ,ni en soins palatifs. Je trouve ce choix noble et aussi courageux que de rester malgré tout ...Et surtout, je n’ai aucun jugement de valeur sur ces choix là, je les respecte.
Après tout, c’est aussi - quoique le mal être et la depression existent chez les mamifères supérieurs - la conscience humaine d’avoir un regard sur soi, sa vie, son rôle et le sens de son existence.
Par contre, ce qui effectivement est dur, c’est la culpabilisation des personnes de l’entourage qui restent et songent à ce qu’il b’ont pas vu , pas compris " pour éviter ça ".
Une chose est certaine, c’est un débat complexe, qui mértait d’être posé, sans doute plus travaillé dans les réponses et qui touche au coeur de l’intime et de notions comme celles de la liberté, du choix.Quelqu’un qui décide de partir reste à jamais un mystère pour les autres.C’est drôle que seuls les hommes aient répondu, j’aurais aimé l’avis d’autres femmes ...