Deux choses :
la première est que j’ai mis cette théorie au conditionnel bien qu’elle me plaise malgré tout. Et si cette partie de théorie concernant la langue des esquimaux est tirée par les cheveux, il sera difficile à vous de me faire croire que cela a les mêmes conséquences pour notre façon de réfléchir si on est obligé d’attendre la fin d’une phrase (allemand) pour en comprendre le sens ce qui impose la patience et une langue qui supprime (pas tout le temps) les pronoms personnels et qui fait des abréviations pour tout . Il y a forcément une incidence.
Ka seconde c’est que je suis allé lire votre article fort intéressant mais qui se dévalorise à la fin car il compare deux séries de nom (les lexèmes) pour prouver sa théorie et ces deux séries ne sont absolument pas équivalentes. Il nous embrouille avec tout un tas de déclinaisons et autre modifications (j’aimerais du reste comprendre une langue qui a 280 flexions pour un mot si cette langue n’est pas complètement folle car j’imagine mal 280 situations pour un même mot - du reste pour le coup son explication est complètement absconse). Cet article part du principe de relativisme et que cette théorie du plus grand nombre de mots pour la neige serait une sorte de racisme qui permettrait de dire que certains sont plus ouverts que d’autres de par leur langue. En conclusion cet article est intéressant mais à mon sens un peu péremptoire, il me fait penser au docteur Diafoirus, on inonde une explication de beaucoup de mots complexes et on nous noie dans cette explication. Evidemment il est, et de beaucoup, plus savant que moi en la matière et je lui laisse la possibilité d’avoir raison. Reste cette dernière comparaison qui est assez malhonnête.