@Gül,
Un sujet de cette ampleur, d’un point de vue politique, n’est jamais attaqué de front. C’est un travail de longue haleine pour parvenir à la déconstruction des préceptes qui régissent une société.
Cette démarche s’inscrit donc dans un processus amorcé depuis plus de dix ans ayant donné naissance à l’un des points qui avait déjà alerté, les propos sur : le XXIéme siècle sera religieux ou ne sera pas !
Le cadre juridique concernant la mixité dans les écoles sous contrat étatique existe depuis quelques temps déjà. Cette nouvelle législation propre à lutter contre toute discrimination est une mise en conformité avec les directives européennes ; mais pas du tout l’aspect relatif à l’éducation qui est du ressort exclusif des nations de l’Union. Il n’était donc nullement nécessaire de citer cette phrase dans cette nouvelle législation puisque son domaine d’application excluait de fait son application dans le domaine de l’éducation.
A la limite, si une phrase avait pu être insérée, elle aurait dû avoir le sens de : Cette loi ne remet nullement en cause la législation propre à la mixité dans les écoles ; et nous en restions donc à la législation applicable telle que nous la connaissons. Mais ce n’est pas le sens de la phrase ajoutée (Ce principe ne fait pas obstacle à l’organisation d’enseignements par regroupement des élèves en fonction de leur sexe), elle insiste uniquement sur la possibilité de non mixité. Certes, cela ne remettra pas en cause, du jour au lendemain, la mixité dans les écoles publiques ; mais cela ouvre la voie, pour les écoles confessionnelles (privée) sous contrat, donc soumises à l’obligation de mixité jusqu’alors, pour faire marche arrière et d’instaurer une séparation sexiste. Ne pas faire le lien avec les pressions religieuses consiste, à mon sens, à se voiler la face (désolé ! ) : toutes les religions monothéïstes sont misogynes. En fait, ce n’est qu’une continuité vers une approche identitaire et donc non citoyenne, suite logique donnée au développement encouragé du communautarisme.
Nous constatons d’ailleurs que le gouvernement s’est appuyé sur une obligation réglementaire européenne pour faire valoir ce point ; alors que cette obligation n’est en aucun cas réelle. Un gouvernement faisant acte de mensonge devant les élus de l’assemblée nationale ne laisse planer que peu de doute sur les intentions.
23/12 11:24 - sam turlupine
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30/05 11:30 - Krokodilo
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