@Castor,
Bien sûr qu’elles auront un choix, là n’est pas le problème. Les écoles confessionnelles pourront faire ce que bon leur semble.
Ainsi, les écoles musulmanes pourront décréter que l’apprentissage de la femme dans la société française doit être à l’identique de ce qui se pratique dans les pays d’origine, que les écoles chétiennes pourront remettre la femme à sa place, au service de l’homme. L’école fait partie intégrante des outils qui mènent à la citoyenneté, mais elle pourrait très bien avoir le droit de développer l’appartenance communautaire plutôt que la citoyenneté.
La mixité permet simplement de faire en sorte que le savoir s’adresse à des élèves, indépendamment de leurs caractéristiques physiologiques. La notion d’élève s’efface dans la non mixité, le savoir s’adresse à l’identité que l’on vous assigne ; il y a une nuance qui est lourde de conséquence dans l’approche et qui marquera le futur.
Le problème de la liberté ne consiste pas à laisser n’importe qui faire n’importe quoi. Sinon, pourquoi aller récupérer des enfants éduqués par des sectes et condamner cette dernière ? Là aussi, les parents ont le choix, non ?
Il est vrai que nous constatons l’échec de l’émancipation, alors pourquoi ne pas sombrer corps et âme dans son opposé ?
Quant à d’autres sujets sur la relation future entre les hommes et les femmes, je vous recommande quelques travaux en neurobiologie qui parviennent à identifier les frustrations générées par la séparation des sexes dès le plus jeune âge. Mais peut-être ne développons-nous pas suffisamment de frustations dans nos sociétés ?