Eloi,
ce "gag de la ségrégation et de la discrimination" me rappelle le sketche de Palmade sur le scrabble où il fait dire au père que la seconde condition à ce jeu c’est que les mots existent.
Je m’échine - semble-t-il en vain depuis hier - à dire que pour qu’il y ait discrimination ou ségrégation, il ne suffit pas que deux groupes soient formés mais que la seconde condition c’est qu’ils l’aient été avec la volonté de stigmatiser l’un par rapport à l’autre, de le rabaisser, de l’humilier, voire de le ziguouiller.
A ce compte là, et pour faire plaisir à quelqu’un qui se reconnaîtra, je reprends mon analogie préférée : si demain on me dit que j’ai fait preuve de discrimination envers les handicapés en acceptant qu’ils aient des toilettes séparées parce qu’adaptées à leur handicap, ben je tomberai de haut.
Je suis bien convaincu que c’est capillotracté comme raisonnement mais en quoi la séparation garçons-filles induit-elle une volonté de rabaisser, de mettre à l’écart ?
Et du coup, je repose ma question : qui, des filles ou des garçons, sont discriminés par rapport aux autres ?
C’est comme la blague de Coluche (putain, j’étale une de ces cultures, moi !) quelle est la différence entre un pigeon ? Les deux pattes se ressemblent, surtout celle de gauche.