Dans la série posts maudits, celui-ci s’était égaré plus haut...
Vous poussez tout à l’extrême.
Ma critique envers l’article de Sisyphe était précisément là : vous voyez du religieux partout et, pardonnez-moi, mais ça vous pervertit la pensée et en l’occurrence*, vous pousse à débattre dans le vide.
Votre explication sur ma prétendue condescendance et votre présumée tolérance est en parfaite contradiction avec ce que vous développez. Vous êtes tout, sauf tolérant car votre tolérance s’arrête brutalement à des frontières intangibles, que vous fixez à raison de vos réactions épidermiques.
Je me fous de l’opinion que vous avez de moi, je voudrais juste vous dire encore que votre conception de la discrimination est redoutable.
Quand admettrez-vous que la tolérance n’est pas de vouloir que nous soyions tous regardés comme identiques mais que nos différences ne soient plus des freins à nos échanges et enrichissements mutuels ?
Un homme est différent d’une femme et je ne vois pas en quoi nier un handicap qui toucherait l’un ou l’autre ferait avancer le débat. A vous lire, il faudrait gommer toutes ces différences, qu’elles ne soient plus visibles, je vous cite :
"Votre exemple est parfaitement représentatif, les chiottes pour handicapés (pour femmes) différents, vous admettez cette ségrégation qui semble constructive, mais ce n’est qu’une façade arbitraire, au début on croit donner à l’handicapé (à la femme) un équipement plus adapté à sa différence, puis on se demande ce que fait l’handicapé (la femme) dans les chiottes des hommes (normaux ?), enfin on leur fait remarquer qu’ils (elles) ont des chiottes spécifiques et qu’ils (elles) n’ont rien à faire là."
Je vous pose une question, êtes-vous paranoïaque au point de croire que faire des chiottes adaptées à un handicap mène à interdire les autres chiottes manu militari ou à mettre les handicapés au ban de la société ?
Je ne comprends pas cette obsession à voir le mal partout, à vouloir déceler derrière chaque idée, chaque décision, chaque mesure, un danger pour l’humanité.
Quant à la "dure réalité" que vous évoquez, elle est à mon sens beaucoup plus cruelle dans le fait que les handicapés doivent "survivre" dans un environnement qui leur est hostile (je pense aux aveugles, notamment) que dans le fait de rappeler sans cesse les heures sombres de la race humaine pour nier nos différences.
Pour finir, votre universalité laïque me fait peur. Elle est tout sauf humaine, tolérante ou même réaliste.
Encore une fois, nous sommes différents, tous !
*c’est l’eau qui fait le cul rance