Je suis surpris que tout le monde ( y compris l’auteur) glose sur l’écume des choses (l’hymen, le féminisme, le mari etait-il puceau ?), sans voir le vrai problème nauséabond de ce jugement :
Celui-ci remet en cause la séparation de l’église et de l’état, bien plus gravement que les question d’enseignement "libre" ou non, et fait le lit d’une future jurisprudence de jugements"communautaires" ou communautaristes, selon le poids numérique de la dite-religion, et sa constitution en lobby.
Bien sur, le juge n’a pas fait l’erreur de motiver son jugement avec un considérant citant le verset XXZ du Coran stipulant que la femme doit étre vierge au mariage.
Il est néanmions clair que si un breton avait demandé l’annulation de son mariage avec une normande pour les mémes motifs, on lui aurait gentiment ri au nez, et rapellé que la Justice a d’autres chats à fouetter.
Là, non. On l’a écouté, instruit le cas et on est allé jusqu’au jugement.
Est-ce qu’un maire refuse un mariage à un couple de catholiques divorcés au motif que Rome interdit le re-mariage religieux aux divorcés ?
Non.
Dans ce cas, l’Etat invite les époux à demander au Vatican l’annulation de leur mariage religieux , le civil restant valable.
Pourquoi deux poids, deux mesures.
Est-ce que ce n’est pas cela qu’il faut s’inquiéter ?(surtout sur un média dit "citoyen", au lieu d’y aller de son couplet sur la femme-marchandise, etc (ce n’est pas nouveau dans le Coran...)
Je rappelle au passage que depuis quelques années, en droit français laique, méme l’infidélité avérée (constatée par huissier)d’un des époux n’est plus une cause de divorce pour faute (c’est un "simple renseignement", comme d’alléguer que le mari pue des pieds ou que la femme ronffle et rend le sommeil impossible).
La Justice allait depuis quelques temps vers une justice laique et amorale (c’est à dire en dehors de la morale , du bien et du mal) et ne reconnaissait comme cause valable de divorce (hors conssentement mutuel) que la violence, les coups, le harcèlement, la rupture de vie commune , etc)
Va -t-on en sortir ?