En effet cette affaire est peut-être un coup monté pour faire entrer la répudiation dans le Droit français par la petite porte.
Le point important à souligner est, qu’en Droit français, l’époux n’avait pas le droit d’exiger que sa femme soit vierge. Et qu’il ne pouvait donc pas non plus invoquer le fait que sa femme lui ait "menti" sur cette soi-disant qualité "essentielle" pour demander l’annulation du mariage.
En fait, la demande du mari n’est pas recevable devant un tribunal et n’a pas à être jugée !
La seule chose qui pouvait être jugée dans cette affaire était une demande de divorce déposée par la femme, pour exigence exhorbitante de virginité préalable de la part de son mari.
Car, en l’occurence, c’est bien le mari qui est fautif de poser des exigences qu’il n’a pas le droit de poser sans porter atteinte au droit de sa femme à disposer librement de son corps pendant son célibat.
Ou bien, seconde possibilité, une demande conjointe de divorce, déposée de concert par les deux époux, pour incompatibilité majeure entre les époux, rendant la vie commune impossible.
Mais, je le répête, cette affaire est assez probablement un coup monté.