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A mon humble avis la vierge qui ne l’était plus au bon moment avait l’air d’être d’accord avec le jugement puisqu’elle n’a pas fait appel et qu’elle a admis avoir été au courant que cette valeur était essentielle et nécessaire pour son futur conjoint. Les deux partis étant d’accord où est le problème du juge sinon de justifier sa décision avec un article de la loi où l’on parle de tromperie sur les qualités essentielles. Malheureusement les exemples cités où les tribunaux définissent les qualités essentielles ne correspondent pas à la situation. Le tribunal aurait pu s’en tirer plus facilement s’il n’avait retenu non pas l’état de virginité de cette femme mais son action d’avoir menti afin d’obtenir l’accord de son futur époux ce qui revient au même car il aurait fallu retenir qu’elle avait menti sur ses qualités ou sur son état de non-virginité. Bon on ne s’en tire pas. C’est là l’essentiel …
C’est beau l’amour quand on y pense.
Cette loi du code civil aurait du être abrogée car elle n’a existé dans le droit français qu’à une époque où le divorce n’existait pas. C’était une manière de pouvoir contourner un tabou imposé sur le divorce par les culs bénis qui auraient accepté qu’un mariage soit cassé à cause d’une tromperie sur les qualités essentielles de l’un des époux. Mais seulement pour les mariages fraîchement consenti …
Ce n’est pas le moyen-age qui revient mais la deuxième République des puritains avec l’application de cette loi qui a été promulguée en … entre 1860 et 1870 ou le deuxième empire. De toute manière la Taverne nous dirait qu’avec Sarko çà va toujours de pire en pire.