@Zalka,
Franchement, deux familles où on tient tant à la virgintié, vous pensez qu’il n’y a pas de pression ? De plus je n’ai jamais dit que toutes les femmes musulmanes en étaient victimes. Simplement que c’est une réalité pour une partie d’entre elles. Hors, un type qui exige la virginité de sa promise fait partie des personnes usant de ce genre de pression !
Bref, il n’y a aucun amalgame de ma part. Juste de l’hypocrisie de votre côté.
C’est une pure supposition, aucun fait réel et sérieux. Penser est une chose, s’en assurer en est une autre. La justice ne juge pas en fonction de ce que nous pensons mais en fonction de faits avérés. Vous prenez vos hypothèses pour une réalité que vous appliquez dans ce cas. Même la mariée n’a pas référence à des pressions, mais ce n’est pas grave, elle ne le sais pas mais beaucoup de gens le pense donc c’est la vérité. Drôle de conception de la justice !
Au cas où : évitez de me prendre pour un islamophobe, je suis à moitié maghrébin.
Je ne prends personne pour un islamophobe, ni un pro-islamiste. Là n’est pas la question ! Nous sommes là pour discuter des points de cette affaire, pas pour catégoriser tel ou tel intervenant.
Un précédent divorce peut avoir des implications financières. C’est suffisant.
Les implications financières appartiennent à une catégorie. Les implications morales en est une autre. Que dire alors des relations sexuelles perturbées ? D’ailleurs, il ne me semble pas que tout divorce a des implications financières dans le cadre d’un mariage futur !
Et bien si, justement ! Les critères peuvent être librement consentis, mais seuls une partie d’entre eux peuvent être recevable.
Sur quels critères sélectifs ?
Bravo à vous ! Selon votre point de vue, le droit des femmes vient de connaître une reculade appréciable. Et si la femme refuse la burqa alors qu’elle avait accepté le principe avant, que va-t-on faire ? L’annulation ?
C’est la répudiation qui est légalisé ! Il ne veut plus de sa femme ? Qu’il divorce. Mais qu’on annule rien !
Nous, selon moi, il me semble légitime que le mariage repose sur une relation de confiance entre les époux ; du moins, cela ne me choque pas. Si c’eût été le mari qui avait menti, j’aurais eu la même position et n’aurait pas crié au recul du droit des hommes.
Quant aux élucubrations qui suivent votre propos, elles n’engagent que vous. Si une femme se sent dans l’obligation de portée la burka dans notre République, elle a le droit de le décider librement ; si cela se fait sous pression, alors cela est répréhensible par la loi !
Les raccourcis de cet ordre sont monnaie courante. La virginité n’est absolument pas un critère nécessaire au mariage, à l’inverse de ce que soutiennent les associations. Le jugement veut simplement signifier que tout critère librement consenti par des conjoints avant le mariage peut être source d’annulation dès lors que l’un des deux conjoints à menti avant le mariage sur un critère pour lequel les deux protagonistes attachaient une importance capitale. Cela n’a strictement rien à voir avec une démarche ni anti-féministe, ni anti-laïc !