Le ton de... procureur employé par Madame LEDUC NOVI est amusant. "Haro sur le juge de Lille !" Bigre ! Victimisation, excessivité du propos, sensationnalisme, on dirait un article de presse ... de caniveau ! A toutes ces... "charges" on pourrait ajouter celui de corporatisme. "Le juge n’a fait qu’appliquer la loi" dites-vous d’un ton définitf ! Oui et alors, que voulez-vous que ça nous fasse, vous "répond-je" avec "fôte" de français, mais ton... définitif. Si la loi n’est pas bonne, changeons la loi ! C’est un droit et aussi un devoir d’en débattre publiquement. Le seul argument développé dans cet article repose sur l’idée que les deux parties étaient d’accord. C’est un argument très relatif qui ne dit rien de l’essentiel : Qui est à même de juger de ce que sont "les qualités essentielles d’un accord qui relève de la vie privée ? Cela mérite débat et c’est ce débat là, qui a lieu autour de cette affaire. C’est tout... chère Madame.
Mais vous avez raison, à mon sens, sur un point : les débats sociétaux et politiques, véhiculés par des médias en quête de sensationnel, n’ont malheureusement plus depuis près de 20 ans, qu’une seule ligne de mire qui se situe en un lieu géographique très précis : de l’autre côté de la méditerranée. La société contemporaine ne semble plus être porteuse d’aucune autre ambition collective que celle de... "juger" des maux et des faiblesses des étrangers à soi-même, qui ont tous tein basané... cela va de soi, manière de mieux se dédouaner de nos responsabilités face au monde que nous construisons. Nous finirons tous par payer le prix de ce goût excessif pour le statut de victime... et de procureur !