Cet article a été insiré du dossier "Sex Sun and Heritage", un document co-écrit par World Vision et le UN Inter-Agency Project on Human Trafficking in the Greater Mekong Sub-region (UNIAP). Ce document parle des actions conjointes entre World Vision et ECPAT. Vous remarquerez également que le dossier se trouvant sur le site internet de Vision du Monde comprend une interview d’une personne de chez ECPAT France ainsi qu’un lien vers leur site : vous comprendrez mieux pourquoi les mêmes arguments se retrouvent à la fois chez ECPAT et chez Vision du Monde.
Exprimer une réalité, quelle qu’elle soit, sur les motifs et le profil des personnes qui se rendent coupables de tourisme sexuel n’a pas pour objectif de banaliser ce crime, au contraire. Cela vise simplement à souligner que les personnes qui abusent d’un enfant lors d’un voyage ne sont pas des marginaux mais des personnes bien insérées dans la société, dans le pays où ils vivent. Or quelque soit le "profil" du touriste sexuel, son acte est condamnable et doit être sévèrement puni - il me semble sur ce point avoir rappelé la législation. Vision du Monde s’engage d’ailleurs depuis 1950 contre TOUTES les formes d’exploitation, sexuelle ou non. Vision du Monde est membre du Comité consultatif de l’Unicef, est consultante auprès du UNHCR, de l’OMS, de l’OIT. Le travail de Vision du Monde Mexique, Brésil, Cambodge et Thailande (notamment) illustre bien l’engagement de cette ONG à lutter contre l’exploitation sexuelle et commerciale des enfants.
@Kieser : Vous confondez Vision du Monde (agence de tourisme solidaire) et Vision du Monde (World Vision), 1ère ONG de développement et de parrainage d’enfants dans le monde. C’est cette deuxième qui lance la campagne.