“ La jurisprudence a retenu, à titre d’exemple simplement, comme « erreur sur les qualités essentielles de la personne », le fait d’avoir épousé sans le savoir un ancien criminel condamné ou un conjoint ayant caché sa maladie ou sa stérilité ou son impuissance. “
Il est clair que l’ odieux mensonge qu’ a orchestree la jeune femme est tout definitivement condamnable. Le fait d’ avoir epouse une femme non vierge – contraire aux volontes du mari – est tout aussi comparable que si le pauvre homme avait epouse une ancienne criminelle, hepathique ou seropositive.
“ Il peut être moralement choquant qu’un mariage puisse être annulé parce que la mariée n’est pas vierge, même si la virginité est pour les deux époux un fondement primordial de leur mariage. Tout comme il est moralement choquant qu’un criminel soit remis en liberté parce qu’il y a un vice dans la procédure. Mais le juge est là pour appliquer la loi, rien que la loi, toute la loi, indépendamment de la morale. “
J’ ajouterais “ appliquer la loi “ parfois en depit du bon sens et de toute logique.
Neanmoins, ecartons nous de la froideur humaine de la justice pour nous tourner vers un de ses effets collateraux benefiques : la pauvre femme a malgre tout ete ecartee d’ une longue et douleureuse vie de couple qu’ elle aurait vecu avec un mari dont les attentes sont aussi pauvres que la virginite.
Toute cette affaire frise le pathetique, pas vraiment de quoi en faire un foin, on sait depuis belle lurette que les decisions judiciaires sont prises avec la rigueur quelquefois bebete du droit, comparables a des oeuilleres sur un champs de vision humain.
( Hamt)aro sur le juge de Lille et sur les effets regressistes du droit sur une justice un peu plus humaine !