Je tiens d’abord à préciser que je n’ai rien contre le libéralisme. C’est une théorie qui serait du plus bel effet si elle trouvait à s’appliquer pratiquement, ce qui n’est pas le cas.
Comme vous me posez la question sur les éléments qui font de vous un "libéral", les voici :
- alignement sur des pays à fiscalité plus réduite (sous entendu moins d’Etat)
- plus de liberté pour les entrepreneurs (sous entendu les individus qui prennent des risques)
Or, ce discourS qui parait simple, me semble simpliste, voir populiste.
D’abord, parce que croire à plus de liberté pour quelques catégories sociales sans plus de contraintes pour les autres est une utopie.
Ensuite, de quel droit telle ou telle catégorie sociale imposerait son échelle de valeur aux autres.
Ainsi, octroyer plus de liberté aux entrepreneurs, c’est forcément demander plus (ou donner moins) aux acteurs qui n’ont pas la fibre entrepreneuriale mais qui n’en sont pas moins très utiles, ex :
- l’environnement (qui devra absorber les bavures de vos chers entrepreneurs)
- les chercheurs (qui devront renoncer à telle ou telle ressources)
- les artistes , les parents, les bénévoles, les enseignants, ... (et tout ces gens qui donnent bcp plus que ce qu’ils recoivent - mais à un moment faut pas déconner non plus)
Or, tous ces acteurs, même si ce qu’ils vous apportent n’est pas vraiment chiffrable en "argent" est tellement important que vous ne sauriez vous en passez.
Je veux dire par là que le système nécessairement le fruit d’un ajustement entre différents acteurs qui ne raisonnent pas tous en terme d’économie.
En sus, tous ces économistes simplificateurs dont vous semblez faire partie se rendent compte, lorsqu’il font marcher leurs neurones au delà de leur vision réduite à 5 ans que la valorisation de la "non-économie" réduit leur propre apport au système à ... quelque chose de très faible, voir même de négatif.
Oui, négatif : les tenants d’une vision du monde 100 % économique nous foute l’avenir en l’air.