La cause ?
"on attend la visite de M. Fillon, M. Darcos et Mme Dati, venus animer un débat avec les élèves sur la prévention de la toxicomanie"
Des jeunes lycéens, bien propre sur eux, on peut se lâcher, ce n’est pas la banlieue "racaille"...
Olivier Bonnet avait fait cet article :
Je me permet de reposter les liens :
Contre les violences policières :
Des dépôts de plainte quasi systématiques des policiers pour "outrage et/ou rébellion" dont le but est, le plus souvent, de justifier les violences illégitimes par l’attitude belliqueuse de la victime. Les délits d’outrage et de rébellion ( articles 433-5 et 433-6 du code pénal) sont punis d’une peine maximum de 6 mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende et relèvent du tribunal correctionnel. L’un des objectifs de toutes les démarches décrites dans ce guide sera de faire joindre dans une même audience, la plainte de la victime de violences policières et la plainte des policiers pour outrages et rébellion. Au Commissariat : Il est inutile de tenter de le faire dans un commissariat. Dans la majorité des cas, les policiers refusent de prendre ces plaintes contre leurs collègues et s’ils le font, il arrive qu’elles ne soient pas transmises. Il en est de même en ce qui concerne les plaintes à la gendarmerie, s’il s’agit de la brigade à laquelle appartiennent les gendarmes, auteurs présumés de violences.
Il faut donc directement porter plainte auprès du Procureur de la République par lettre recommandée avec Accusé de Réception (AR) au Tribunal de Grande Instance (TGI) du lieu où les faits se sont produits (Cf. modèle de lettre en ANNEXE 1).
Si l’on est certain , par expérience, que le parquet (Procureur) classe systématiquement ces plaintes, se constituer partie civile auprès du doyen des juges d’instruction du TGI du lieu où les faits se sont produits.
Petit rappel : La Police Républicaine
Nous avons choisi ce métier mus par un idéal de service, pour faire respecter les lois de la République, protéger la vie, les biens, les droits de nos concitoyens. Nous sommes fiers de cet idéal que nous portons chevillé au coeur, nous sommes fiers d’être policiers. Mais nous avons honte de ce qu’on nous fait faire, de l’image que donne d’elle-même notre institution (…).