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Commentaire de Blé

sur Les tristes lamentations du secrétaire général de la CFDT devant « le mépris » gouvernemental


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Blé 8 juin 2008 07:34

Durant des années la condition ouvrière avait disparu des médias, de tous les médias, il n’y avait plus que la classe moyenne. La lutte des classes était aux oubliettes. Maintenant que la classe moyenne aisée est touchée par l’économie de marché, les salariés de cette catégorie sociale commencent à comprendre que c’est leur tour. Le néo-libéralisme ne fait pas dans la dentelle, les élites économiques se sont organisées, les capitaux peuvent aller et venir d’un pays à l’autre alors que les salariés en grande majorité ne le peuvent pas. Cela ne date pas d’hier, ces gens là ne connaissent pas de pays car ils en n’ont pas besoin, (sauf pour maintenir des conflits qui rapportent au militaro-industriels) ni la démocratie ni les valeurs républicaines encore moins les besoins fondamentaux de l’être humain sauf pour spéculer. Le "mépris gouvernemental" pour les syndicats en général et monsieur Chérèque en particulier ne surprend que lui même.

Les salariés de bas en haut de l’échelle sociale sont pris en otage par ceux qui imposent leur politique économique avec la complicité des gouvernements élus. Il se passe au niveau de la direction des syndicats ce qui se passe ailleurs, on peut y faire carrière sans trop de problème, l’exemple de madame Notat en est une parfaite illustration. 

La guerre en Irak (U S A) et la crise déclenchée par les subprimes (U S A) n’ont fait qu’accélérer une tendance qui a commencée dans les années 70. Un salarié sans qualification made in U S A , made in China, made in magreb, made in India coûte moins cher à un patron qu’un esclave qui travaillait dans les champs de coton ou de cannes à sucre. Nous sommes en 2008.

 

 


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