Attention, ce chiffre partout répété de « 1/3 des enfants en échec scolaire » a été donné à l’origine par une association , et n’a donc aucune valeur statistique puisqu’il ne représente que la situation des enfants dont les familles ont adhéré à la dite association. Il n’existe aucune donnée fiable sur la situation des enfants précoces(il faudrait tester plusieurs milliers d’enfants, ce qui n’est guère envisageable). De même parmi la clientèle d’un psy il y a forcément une forte proportion de personnes en souffrance !
En l’absence de davantage de preuves tout permet donc de penser que la très grande majorité d’enfants à « fort QI » vont plutôt bien - on ne voit pas pourquoi des capacités cognitives supérieures à la moyenne ne seraient pas un atout.
Cependant les tests de QI ne mesurent que certaines capacités, et sont donc effectivement mal corrélés avec la réussite scolaire (et sociale, sportive..) qui demande d’autres aptitudes.
On oublie aussi trop souvent qu’un enfant peut avoir un QI élevé sur lequel l’attention des parents va malheureusement se focaliser, et avoir cependant des problèmes (troubles affectifs, dyslexie, tout bêtement une mauvaise vue pas dépistée).
Je suis d’accord toutefois sur le fait que le système éducatif est maintenant très rigide ; par exemple il y a 30 ans le saut de classe était environ 10 fois plus fréquent alors qu’il soulève à l’heure actuelle beaucoup de réticences. Rien n’est prévu pour un élève de CP qui arrive à la rentrée en lisant couramment (quelle représentation peut il se faire de l’école où il n’apprend finalement pas grand chose cette année là ?)
Les années collège peuvent être également difficiles pour un très bon élève au profil un peu trop intello (en général les options sont soigneusement mélangées pour avoir des classes bien hétérogènes...).