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Commentaire de hans lefebvre

sur Violences sexuelles : une enquête qui fait mal


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hans lefebvre hans lefebvre 13 juin 2008 13:29

@coquille, vous restez pertinente et ne contredit point vos observations, si ce n’est qu’en matière de traces, la police scientifique et la mèdecine dlégale peuvent se staifaire de traces infimes. Je sais aussi que les dites violences peuvent être beaucoup plus insidieuses et tapie dans un huit clos étouffant. La pression psychologique peut s’avérer tout aussi efficace que des coups, certaines personnalités perverses jouissent de cela ;

Mais là ne réside pas la difficulté en matière de poursuite, c’est surtout le fait que les dépôts de plaintes font cruellement défaut, et on en revient au problème fondamental de la honte de la victime, ou encore de la peur qui l’empêche de révéler les faits. Par contre, lorsque les faits sont révélés, je ne peux vous affirmer que tant la police que la justice ménent à bien leur travail, et je parle en connaissance de cause, la délinquance, au sens large tout autant que la criminalité sexuelle, est mon quotidien professionnel, c’est en ce sens que j’employais la formule "croyez-moi". En matière d’écoute des victimes, de recueil de leur plainte, d’énormes progrès ont été réalisés. En outre, de nombreuses femmes sont aujourd’hui policières ou magistrates, ce qui change considérablement la donne, vous en conviendrez. 

Le problème fondamental reste le dépôt de plainte, c’est donc le silence qui continue à oeuvrer, mais n’y voyez aucun reproche, je mesure entièrement la difficulté pour les victimes de verbaliser, et ensuite de s’exposer à une procédure douleureuse et longue.

Merci pour vos apports personnels.


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