Morice, à l’époque de l’ORTF il n’y avait qu’une chaîne et un gars hyper servile. Maintenant, plein de chaînes et plein de présentateurs super serviles. Donc finalement, n’’était-il pas plus facile de réfuter le message à l’époque ? Celui-ci, de nos jours, est décliné dans presque toutes les émissions, par presque tous les présentateurs, tv ou radio. Le journalisme se restreint de plus en plus au publi-reportage, mais qu’attendre de mieux lorsque les journalistes sont pris entre le marteau des annonceurs et l’enclume des industriels qui les possèdent ? Les braves qui refusent de vendre leur âme aux financiers ou aux marchands de canons, tels Pierre Carle ou Denis Robert, sont brimés et moqués par leurs serviles - mais plus heureux en affaires - confrères.
Quant à Poivre d’Arvor, il entre à mon avis exactement dans le cadre de ce qu’expliquait Charles Péguy dans son cahier "de la raison" : il a beau prendre la posture du parangon du journalisme, il n’a jamais fait que cirer les chaussures avec beaucoup d’entrain (ou au pire par omission) à une génération de puissants qui n’est plus aux commandes, il n’est donc pas acceptable de l’entendre se plaindre de sa vertu baffouée, celle-ci n’ayant jamais été qu’un mirage.
Merci cependant, comme à votre habitude, d’appuyer là où ça fait mal, même si je n’adhère pas à tout votre discours. Il suffit de voir le nombre d’imbéciles qui viennent pourrir les fils de discussion pour voir combien vous êtes un empêcheur de tourner en rond pour les inféodés.
P.S. à la modération d’Agoravox : pourquoi ne supprimez-vous pas tout simplement les messages qui n’ont rien à voir avec le sujet ? La première page des commentaires n’est que cela.