En effet il faut une ratification par les 27 Etats membres. Cette situation est regrettable mais elle si’mpose aujourd’hui.
C’est précisément pourquoi nous risquons aujourd’hui se nous retrouver avec uen Europe impossible à réformer. Or le traité actuellement en vigueur est le traité de Nice qui a compliqué à l’extrême la prise de décision dans l’Union européenne et rend difficile la mise en oeuvre de politiques européennes pourtant réclamées par la plupart des citoyesn européens, notamment par une grande partie de ceux qui se sont prononcés contre les traités.
Cette situation rend indispensable l’adoption de réformes institutionnelles et c’est précisément l’objedct du traité de Lisbonne.
Concrètement la poursuite de la ratification a pour objectif de permettre de confirmer que l’Irlande est minoritaire dans son refus. De ce fait, il faudra bien politiquement qu’elle accepte de négocier et accepte la ratification, même s’il faut pour cela ajouter au traité comme cela a pu se faire par le passé des exeptions et des précisions visant à convaincre l’électorat irlandais. Cela s’est déjà produit à deuxd reprises (avec le Danemark qui a accepté le traité de Maastrichet avec des exemptions et avec l’Irlande déjà qui a accepté le traité de Nice avec un texte excluant formellement certains domaines).
En l’espèce la propagande des militants nationalistes a semé le doute sur plusieurs points dans l’opinion. Ces points ne posent pourtant pas de problème particulier dans le traiité et ces inquiétudes sont sans fondement. L’ajout d’une annexe au traité venant les préciser et confirmer que l’Union n’a absolument pas l’autorité pour imposer une politique sur l’avortement ou sur la neutralité du pays, entre autres, devrait suffire à emporter l’adhésion de l’électorat a priori plutôt favorable à la construction européenne.