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Commentaire de Imhotep

sur Jean Sarkozy, un conte de fée


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Imhotep Imhotep 17 juin 2008 10:35

 Toute justification est un aveu d’impuissance

 

Voilà ce qui résume exactement de ce que je pense de votre façon de réagir et de raisonner. Ce n’est donc ni pour vous répondre ni pour vous convaincre que j’écris ce message. De cette phrase je dirais juste deux choses :

1- vous vous êtes justifié quant à la cigarette mise dans la bouche d’un nourrisson

2- c’est exactement ce que l’on appelle un slogan définitif. Il permet d’avoir le dernier mot parce qu’il paraît en surface une vérité alors qu’il n’est qu’un slogan. Il y a une justification quand il y a une demande de justification et si on demande à un accusé de se justifier par exemple de fournir un alibi, il ne démontre aucunement une impuissance mais donne une preuve. La justification est la fourniture d’une preuve.

 

Parmi mes détracteurs, il y en a de plusieurs natures. Il y a les sarkozystes aveuglés qui ne jaugent que par leur soutien sans condition et sans réflexion à Sarkozy et tout ce qui tourne autour de lui. Il y en a qui exècre la " peopolisation ", la presse spectacle et sans doute ceux pour qui la fin justifie les moyens. Et bien d’autres cas encore

 

Afin d’expliquer (justifier ma démarche) je vais faire un détour vers ce que j’appelle la perversité intellectuelle. C’est un état d’esprit qui a des caractéristiques déterminées dont l’une est de toujours avoir raison en utilisant dans le discours de l’autre tout et son contraire. Elle se caractérise par vouloir toujours avoir le dernier mot et ne peut pas être autre que le dernier à avoir parlé. Elle utilise une partie de phrase, la sort de son contexte et la renvoie déformée à son auteur. Elle s’affranchit de toute logique, de toute règle et de toute honnêtteté intellectuelle. Quelques exemples ? Dans tout un article qiui parle des diverses trahisons et du toupet d’un jeune homme de 21 ans qui prend les places des autres, on ne relève par exemple qu’un bout de phrase sur Carla Bruni. Elle n’est qu’une enfant de quarante ans à 30 amants. Cette phrase vient de son dernier album. S’en servir dans certains contextes peut être exécrable. En revanche dans ce cas précis ne pas tenir compte des faits suivants : a- elle est la première dame de France b- elle est une femme publique c- c’est bien elle qui a écrit ces paroles d- cet album - et c’est là l’essentiel qui m’autorise à les utiliser - est un album qui sera en vente libre, diffusé avec évidemment son accord, ce ne sont pas des paroles volées, ce sont des paroles assumées et surtout, surtout, cet album sort après qu’elle s’est mariée, après qu’elle est devenue la première dame de Fance. Il ne s’agit donc ni de paroles volées, ni d’une femme inconnue, ni de paroles publiées avant son accession au trône en épouse. Elle assume soit par provocation, soit par insouciance soit par souci de vérité ces paroles. Cela va plus loin. Blanc Francard qui a reçu le Figaro a fait écouter en avant première ces textes. Il a voulu que cela serve en buzz marketing. Ceci fait aussi entre autres que le ’énonciation d’avoir eu 30 amants pourrait être une norme sentimentale, de vie en société, puisque prôné et assumé par la femme du président de la République. Et si à titre privé elle fait ce qu’elle veut, elle fait de sa démarche privée un mode de vie publique et donc un modèle. On peut également le regretter non en fonction de la morale mais en fonction de la valeur des sentiments et d’une durée de ceux-ci, également vis à vis des enfants. un enfant qui voit aucune stabilité dans la vie amoureuse de sa mère doit en supporter les conséquences. Il est une chose quand on est sans enfants, une autre quand on a des enfants. Toutes ces raisons me donnent le droit absolu de l’utiliser. Cette réflexion n’est pas faite par ceux qui disent que les autres utilisent tout et n’importe quoi, faisant eux-mêmes la même chose à la différence près c’est que l’état public de ces paroles, la position de Carla Bruni m’en donnent la légitimité mais la leur ne l’est que par la volonté de contrer un article par n’importe quel moyen y compris une indignation fondée sur une analyse superficielle des mots et de la raison de leur publication. Dans ce même cadre de pensée. Un autre intervenant crie victoire parce que j’ai reconnu m’être trompé. En effet l’image à l’arrêt de la première vidéo de Pierre Sarkozy avec sa bouche ouverte m’a trompé. Je croyais dur comme fer que c’était Jean qui a cette bouche caractéristique, et contrairement à d’autres sa voix m’a aussi trompé. Les intonations sont sensiblement les mêmes que celle de son frère. A ceci il y avait que cette vidéo avait ét reprise par rue89. Tous ces faisceaux m’avaient fait crore que c’était bien Jean. Je me suis trompé et j’en suis bien marri. Je n’ai jamais aimé utiliser des artefacts pour défendre ce que je voulais dire. D’autant moins que c’est malhonnête et que j’essaye le plus possible de rester honnête en sachant qu’il m’arrive de ne pas l’être toujours. Une autre raison est simple à quoi bon user d’arguments faux et de tricher quand la matière première suffit et qu’utiliser le faux qui est décelable (une des forces d’internet car comme le prouve justemnt les diverses réactons qui disaient que c’était Pierre et non Jean) va à l’encvontre de ce qui est recherché. De ce fait tricher est malhonnête et contre productif. Donc ce contradicteur qui insulte mais le nie, ne répond pas à des argumenst factuels, mais se sert de cette erreur reconnue pour légitimer ses autres assertions. Par deux fois j’ai posé des demandes de réponse à des faits. Comme par exemple j’ai expliqué chacun de mes termes (tordu, a-moral, ambitieux etc.) avec des preuves à l’appui. Ces faits sont non contestables. Par ailleurs je lui ai demandé quelles étaient les valeurs qui faisaient que la critique qu’il avait contre moi lui donnaient une suprématie morale sur moi et sur mes critiques. Il ne fait que reprendre ses accusations et son orgueilleuse vue de sa personne qui détient la vérité morale sans en donner " la justfication ", une justification incontestable. En effet qu’est-ce qui permet de dire que celui qui critique un autre qui critique serait supéreur à cet autre qui critique : la trahison, l’ambitieux démesurée, l’écrasement de ses concurrent ? A moins de se situer dans le camps des ambitieux, des traîtres. Mais dans ce cas-là il faut ledire et non trouver des arguments de cœur et d’ampathie.

 

Quelles sont les raisons de cet article ?

 

Tout d’abord il s’agit de démontrer le mensonge et l’incohérence du chef de l’Etat d’une part et ensuite ce qu’il y a de détestable dans une démocratie et ce qu’est l’hérédité élective.

En ce qui concerne le chef d’état voici une liste de ce qui amène à réfléchir : nous ne sommes pas dans une monarchie, nous ne sommes pas dans un système héréditaire (sinon Sarkozy, selon ses propres mots, serait le fils illégitime de Chirac), nos sommes dans une méritocratie, le destin est inscrit dans les gènes. Il me semble que tout ceci et est vérifiable et est du fond. A cela je réponds :

pas dans une monarchie : nous avons une cour et ce phénomène de cour fait qu’un leader important, très important, président du département le plus riche de France plie devant un jeune homme de 21 ans alors qu’il avait promis en accord avec le groupe que la présidence du groupe UMP reviendrait à Hervé Marseille. Nous sommes bien dans un régime de cour

nous ne sommes pas dans un système héréditaire : Jean sarkozy a dit lui-même qu’il tenait sa légitimité car sans expérience parce qu’il allait poursuivre l’œuvre de son père. Le terme même de son père (et la préposition de) est un terme qui impique hérédité.

nous sommes pour le mérite : quel est le mérite d’un jeune homme de 21 ans en regard d’autres militants et responsables plus âgés et plus expérimentés que lui, qui ont de fait beaucoup plus donné que lui dans ce département et qui sont qui plus est nombreux (la section de Neuilly étant la plus " peuplée " en militants UMP de toute la France) ? Nul bien évidement. Il ’a aucun mérite si ce n’est d’être le fils de son père et le protégé de la famille Balkany corrompue jusqu’à la moelle et condamnée pour cela, mari et épouse.

c’est dans les gènes : ceci est donc un renvoi à ses déclarations. Le fils de Sarkozy a les gènes de son père pour moitié. Je ne fais que renvoyer ses propres propos et je fais le parallèle entre ses propos et la possibilité qui dit tel père tel ils. Et pour les tenants du tout culturel j’ai parlé de son éducation dans une famille où la trahison et l’ambition sont des vérités et des qualités cardinales. C’est son père qui l’a formé.

 

Comme vous le voyez par rapport au père il y a du fond et non que de la galéjade.

 

Quand au fils lui-même. Ce que certains détracteurs semblent ignorer c’est que nous sommes en démocratie et que le droit à l’opposition, la dérision, la moquerie existe et que tout homme qui se destine à la politique sait qu’il sera soumis à des attaques et surtout c’est qu’il devient un homme public. De ce fait je suis légitime à critiquer ce qui me semble critiquable.Je juge ici le fait public et politique. Ce fait est simple :

1- il est très jeune, 21 ans, et à ce jour aucun autre homme politique n’a eu une telle progression à un si jeune âge

2- cette ascension en trois mois n’est en aucun cas due à un travail de longue haleine, à un mérite reconnu, mais à deux aspects concomitants : il est le fils de son père et il a trahi.

3- il ma paraît légitime de critiquer une arrogance permanente même si à l’inverse de son père elle est dite avec calme et sourire. Son arrogance ressort de ses propos dans le Figaro, dans son attitude, dans sa candidature et dans la distribution de tracts juste après son élection pour bien le montrer. Je suis donc légitime à considérer que la trahison, l’ambition démesurée, l’injustice de cette progression en regard et de ses capacités non révélées à diriger, seulement à prendre le pouvoir, et du fait qu’il y avait d’autres personnes qui méritaient mille fois plus que lui les places. Enfin on n peut évacuer le fait qu’il est e fils du chef de l’Etat et que cela lui donne des responsabilités. Le prince Harry est parti à la guerre à un poste exposé, même s’il en a été retiré. Voilà une différence notable. Et du reste l’autre fils Pierre semble autrement fait. Il est discret, se trouve dans un milieu à l’opposé de celui de son frère. Ce dernier point fait que je ne m’attaque à lui non parce qu’il est le fils de son père mais parce qu’il est un traître et en plus le fils de Sarkozy et en plus dans le fief de Sarkozy. Le courage de ce jeune-home eût été d’être allé se frotter dans le 9-3 à un candidat bien implanté, puis de faire ses classes. Alors là, qu’il fût fils de n’aurait pas été une critique et j’aurais applaudi. Son seul courage est de prendre d’assaut un groupe UMP comme insulte un marin son père entouré de gardes du corps, c’est à dire un courage indigent car les arrières sont protégées. 


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